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Après la mort de Jean le bossu, le Papet a racheté les Romarins et Ugolin peut cultiver ses oeillets. Manon et sa mère partent s'installer avec Baptistine, à la bergerie du Plantier. Les années passent et Manon ignore encore tout de la perfidie des Soubeyran, mais en ville personne n'est dupe...

J'avais découvert Pagnol avec Jean de Florette, et Manon des Sources achève de me convaincre. Tout aussi belle, cette suite de l'Eau des collines conclut magnifiquement l'histoire.

Comme j'ai enchainé directement les deux romans, je n'ai pas grand chose à dire de nouveau sur celui-ci. On retrouve le village des Bastides blanches et ses collines environnantes, décrits avec toute la poésie de l'auteur. Les personnages évoluent mais ne changent pas fondamentalement, hormis Manon. La petite fille est devenue une femme belle et sauvage, l'esprit tout entier tourné vers le souvenir de son père. Son histoire est passionnante à suivre. Quant à Ugolin, il est égal à lui-même. Sa richesse nouvelle le rend aussi méprisable que drôle, mais cela ne l'empêche pas d'être également émouvant.
J'ai dévoré ce roman encore plus vite que le précédent. La fin ne déçoit pas, elle est aussi belle que triste.

Mon escapade en Provence s'achève ici, mais ce fût un beau voyage.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Oh ,bien sûr c'est du mélo cette histoire de vengeance de la fille du bossu mais comme c'est bien fait ! le personnage pathétique d'Ugolin fait passer le lecteur du rire aux larmes ( A la lecture de sa déclaration à Manon ,je me rappelle d'un élève s'écriant " Oh le pauvre ! le rateau !!!)
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Après avoir terminé Jean de Florette, j'ai décidé d'attaquer sa suite intitulée « Manon des sources ». J'ai donc retrouvé les mêmes personnages mais Manon est devenue adulte et décide de se venger lorsqu'elle découvre que le village savait qu'une source coulait sur la ferme des romarins, celle que son père avait tant besoin pour son élevage de coucourdes mais qu'aucun n'a daigné lui dire. Elle décide donc de boucher la source de la bourgade au grand dam de ses villageois et des Soubeyran et leur culture d'oeillets…
Il est dans la continuité du premier tome mais cette fois-ci c'est le village des Bastides Blanches qui se retrouve privé d'eau et un secret de famille est dévoilé dans les dernières pages. Toujours aussi plaisant à lire, émouvant même surtout la dernière partie du livre, des dialogues tout aussi savoureux et des personnages toujours aussi bien travaillés, pas avare de défaut d'ailleurs… Coquin de sort !
Après avoir terminé la dernière page de ce dyptique intitulé « L'eau des collines », je peux affirmer qu'il se révèle être un véritable coup de coeur pour moi.
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Deuxième partie du diptyque L'eau des collines, Manon des sources est aussi réussi que Jean de Florette, mais ce volet romanesque possède une dimension supplémentaire : le drame, magnifique, brutal, comme dans une tragédie antique.

Car Marcel Pagnol, romancier, cinéaste, est avant tout un dramaturge.

C'est dans son théâtre qu'il atteint des sommets, et L'eau des collines est une pièce de théâtre en prose, à l'air libre, l'air des collines provençales.

Alors, allez jusqu'au bout, vous rirez, puis vous pleurerez à chaque page de ce chef-d'oeuvre.

Et après, vous pourrez voir ou revoir les deux films de Claude Berri (bien supérieurs à la propre version cinéma de Pagnol), ces deux films portés par les meilleurs acteurs français de l'époque.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : https://www.letournepage.com..
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Marquant. J'étais un peu craintif à l'idée de le commencer, ayant lu un livre du même genre juste avant mais qui ne m'avait pas plu. Je le précise car cela à jouer sur mon ressenti et mes attentes.

Je suis toujours étonné de constater que j'aime les romans de Pagnol alors que ce n'est pas du tout mon genre les livres sur la campagne et la vie quotidienne. Je ne sais pas quoi en dire de plus ni quoi écrire pour vous convaincre que c'est sans aucun doute le meilleur Pagnol.
Le roman se lit sans problème, même sans avoir lu Jean de Florette, il y a toujours cette touche d'innocence caractéristique de l'auteur. Pour le reste la quatrième de couverture le dit mieux que moi : « le livre de la faute, de l'innocence et du pardon ».
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Le 2ème volet de l'eau des collines nous replonge dans l'aventure des gens des Bastides. Après le premier livre faisant état de la grandeur et de la gloire des Soubeyran résultant de la déchéance de Jean de Florette, vient le temps de la décadence de la plus riche famille du village.


Dans la vie tout se paie, et c'est bien l'enjeu de ce roman gravitant autour d'une autre figure, la fille de l'homme déchu, personnage secondaire du premier ouvrage, bien décidée à se venger du déshonneur et de la peine causée par le papet et Ugolin à l'adresse de son père. La timide petite Manon devenue belle et sauvage, jeune bergère farouche et presque légendaire aux Bastides, feu follet des collines, incarnera la vengeance à l'état pur contre tout un village complice de la ruine de Jean de Florette.


Je reste attachée à l'intensité du drame développée dans le premier tome de "L'Eau des collines", préférant l'attention portée par l'auteur à la complexité des Soubeyran, à leur mépris des gens des villes, leurs projets machiavéliques et à leur sens de la famille, plutôt qu'à Manon, la madone des collines que je trouve par moment un peu trop lisse à mon goût. Pagnol la voulait sans doute solaire, et à l'image de la nature, préservée des bas instincts de l'homme, mais je trouve qu'il en résulte un personnage un peu fade comparé aux autres figures du roman. Au final l'intérêt vient davantage de la fascination extrême que les autres personnages entretiennent à son encontre, leur regard sur elle et la passion qu'elle soulève, plutôt que de Manon elle-même. La jeune bergère reste au final un personnage plus fantasmé que réel.
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Je l'ai lu tellement de fois... Malgré ce nombre je le découvre à chaque fois d'un oeil différent... Ce livre est pour moi une vrai pépite ! Ce deuxième tome finit en beauté et si tristement !!! Ne fais pas de mal à autrui de peur que le mal se retourne contre toi...

Merci pour ce moment d'évasion...
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J'ai revu un DVD du film assez décevant! J'ai voulu relire le livre :
aucune comparaison . L'écriture de Pagnol est sublime ! L'univers provençal est tout là. Les cigales stridulent, le thym embaume l'air des collines, on imagine les protagonistes parler avé l'accent de Marseille peuchère... C'est un hymne d'amour à la belle Provence. L'histoire se lit en deux heures. Les ingrédients sont éternels: une histoire de souffrance humaine, des dialogues savoureux... et la lumière du sud .
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Passé le côté pittoresque du roman provençal qui lui a sans doute permis de s'exporter facilement auprès du public parisien, que reste-t-il du texte ? Une prose surannée, bien inférieure à celle de Giono et qui interroge sur la postérité littéraire de Pagnol, des personnages caricaturaux (dont le traitement narratologique est toutefois intéressant, les deux Soubeyran notamment), des coups de théâtre grotesques (cf. la révélation finale digne d'un feuilleton télévisé estival), et une tendresse à peine dissimulée pour les micro-sociétés patriarcales à laquelle la marginalité de l'héroïne ne résiste pas.
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Manon, tome 2 de L'eau des collines, est très riche en événements et en rebondissements et, même si l'on entrevoit la fin depuis longtemps, cela ne gêne aucunement une lecture très belle. Pagnol, après avoir montré la fortune mal acquise et insatisfaite d'Ugolin, permet à Manon de découvrir l'opportunité d'une vengeance dans laquelle chacun paiera son prix : les coupables qui ont bouché la source et ruiné les espérances et la vie de son père, les habitants du village dont l'indifférence ne les a pas sauvées et qui, maintenant concernés par l'absence d'eau, délient leurs langues. Pagnol a superbement construit ce récit simple, donnant une ampleur extraordinaire à ses personnages, particulièrement César Soubeyran qui découvrira une trop cruelle vérité. C'est donc un nouveau drame, après celui de Jean, que celui du Papet et même celui d'Ugolin, ce pauvre couillon. Interprétation magistrale de Montand au cinéma qui a donné à cette oeuvre un nouveau souffle si besoin était.
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