Parler comme tu respires

Comment vous dire que j'ai adoré ma lecture. Mais pas comme un "adoré" jeté en l'air pour dire quelque chose, j'ai vraiment adoré ma lecture. Parler comme tu respires c'est tout un périple vers le but ultime de (je pense) chaque individu sur cette Terre : trouvé qui l'on est, s'assumer, faire ce que l'on aime et vivre sa vie pleinement.

Sibylle, elle m'inspire, j'aimerais avoir son courage. On verra dans le livre que ce n'est pas si simple d'être courageuse et de prendre son destin en main, mais quand on se bat pour y arriver, on peut gagner.

Beaucoup de choses sont abordés dans ce roman, entre autre : amour, secret de famille, homosexualité qui malheureusement n'est encore aujourd'hui pas facile à vivre comme cela l'est pour l'hétérosexualité, prendre son envol, la sculpture, la place de la femme dans des métiers considérés comme très masculin... Bref beaucoup de sujets mobilisants et passionnants.

On commence avec une Sybille fragile qui vit dans l'ombre et on finit.... je ne vais pas vous dire je vous laisse le découvrir ah ah ;).

Vraiment, j'ai passé un merveilleux moment avec ce livre et j'en sort grandit, j'adore le fait, quand je lit un livre et que je l'ai terminé, d'avoir l'impression d'avoir appris sur la vie et d'avoir encore élargit ma pensée. C'est un sentiment très gratifiant ! Je vous conseille vraiment ce livre!

Merci à l'autrice d'avoir pris le temps d'écrire ce livre ! Et merci à Rageot de me l'avoir fait découvrir.
Lien : https://machalise.blogspot.com

Sibylle, quinze ans est bègue depuis sa tendre enfance, faute de pouvoir exprimer par ses voeux d'orientation, celle qu'elle est vraiment à ses parents, elle s'enfuit. Son point de chute, s'il ne lui apporte pas les réponses souhaitées lui permettra peut-être une mise au point, et une chance de s'affirmer...

C'est un roman sur l'identité, la construction de soi. Son héroïne Sibylle mène un combat constant contre ses émotions qu'elle réprime d'abord avant de les libérer.

Avec elle, on va à coeur d'une fragilité, dont elle fera une vraie force. Ses aptitudes artistiques, son envie de se frotter à la rudesse et la difficulté de la pierre, nous impressionne. On aime sa ferveur, son assiduité. Cette passion qui l'anime, vient de l'intérieur. Quand elle taille dans le roc, elle se livre à une danse cruciale et purificatrice. Son école, c'est celle de la vie avec ses blessures, ses secrets, ses hésitations, ses coups bas, ses victoires.

"Et soudain, je suis entrée en troisième et c'était l'heure des choix. Leurs rêves ne correspondaient ni à ce que je voulais être ni à qui j'étais vraiment. Mais comment leur dire ça ?"

L'écriture est fine, intelligente, émouvante. Les personnages nous invitent à les accepter avec leurs défauts, leurs maladresses. On y parle de pudeur, de non-dits, de silences. Il y a une vraie sensibilité, une vraie justesse. Sibylle réalise en modelant la pierre une thérapie unique et familiale qui va lui permettre d'être, et de construire son destin.

Et si se connaître, s'accepter, s'écouter, se livrer, était le début du chemin...
Lien : https://www.sophiesonge.com/..

Sibylle, a 15 ans et vit de plus en plus mal son bégaiement. Bègue depuis ses 5 ans, elle peut compter sur une famille formidable qui la soutient et la pousse à donner le meilleur d'elle-même. Mais justement, dans cette famille, elle étouffe. Elève studieuse et douée, ses parents souhaiteraient qu'elle fasse un lycée général puis de longues études. Sibylle, passionnée depuis toujours par Rodin, se rêve parfois artiste. Elle fugue, frappe sa meilleure et seule amie, se renferme jusqu'à exprimer le souhait d'intégrer le lycée professionnel Camille Claudel de Remiremont et la formation de tailleur de pierre. Ses parents s'y opposent mais finissent pas céder en tentant pendant des semaines de la convaincre de renoncer : ce n'est pas un métier pour une femme, et encore moins pour une jeune fille menue comme elle.
Sibylle découvre alors qu'elle est douée.... très douée. Première de sa promotion, elle se retrouve en stage avec un professionnel maschiste, elle tient bon et fait ses preuves aux yeux de tous.
Au décès de sa grand-mère, Sibylle décide de questionner ses parents sur un certain Pablo, un prénom prononcé à plusieurs reprise par sa grand-mère. Elle découvre alors l'origine de son bégaiement. Son chagrin immense l'empêche alors de reprendre sa formation.

Une belle histoire qui se lit facilement. On y découvre les sentiments d'une personne bègue, ses difficultés de communication. On découvre également le quotidien des "pierreux", surnom donné aux élèves de la formation de tailleur de pierre pour leur amour de la pierre. Un métier de passion. Une belle découverte !

Un très beau roman, fort et riche en émotions. L'héroïne Sibylle est bègue, renfermée, isolée, et mal dans sa peau. Elle se cherche, elle cherche aussi à comprendre ce que cachent ses parents; mais en même temps elle a un fort caractère, elle est déterminée. Ainsi elle tient tête à ses parents pour qu'ils la laissent intégrer l'école d'art pour devenir tailleuse de pierre; une fois là-bas, elle résiste à la douleur, à la tyrannie d'un maître de stage; et elle réussit à se faire accepter telle qu'elle est avec sa force et ses faiblesses qui font d'elle une jeune fille si particulière!
On s'attache très vite à Sibylle, à son combat pour réaliser son rêve de devenir tailleuse de pierres, et à cette recherche de la vérité au sein de sa famille.

Commencer un livre le matin (être en retard pour partir au boulot😁), rentrer, reprendre le livre, maudire ceux qui veulent te joindre 🤬, terminer son livre (pleurer un peu aussi) Un coup de coeur, un vrai ! C'est l'histoire d'une force, d'une fragilité, d'une volonté, d'un secret, d'un quelque-chose immense qui détruit et qui permet d'avancer, d'une renaissance ♥️❤️♥️

Sybille a 15 ans et de gros problèmes d'élocution, elle bégaie. Très entourée par ses parents, elle ressent pourtant un mal être profond et n'arrive pas à trouver sa place dans la famille, au collège...son bégaiement rend la moindre interaction très difficile. Pour les spécialistes, le bégaiement est dû à une déménagement. Mais est-ce la seule raison ? Au moment de l'orientation pour le lycée le malaise s'accentue et Sybille devient violente. Ses parents devront se plier à sa volonté. Pour une fois, elle ressent au plus profond l'envie de s'écouter et faire ce dont elle a envie, malgré les difficultés : elle sera tailleuse de pierre.
J'ai adoré ce roman qui est mon premier énorme coup de coeur de l'année. Tout y est réuni : l'amour l'amitié, le handicap, les secrets de famille, la place des filles dans les métiers dits d'hommes, l'art, les musées, le mal-être que tou·tes les adolescent·es doivent ressentir pour une raison ou pour une autre, la décision si importante de décider de leur avenir alors qu'ils sont encore si jeunes. Sybille n'est pas parfaite : elle est dure, elle est violente, son défaut est aussi en train de devenir sa force, mais à quel prix ! Et puis grandir, ce n'est pas facile ! Faire son deuil de plein de choses. c'est pas facile.
Un roman à mettre dans tous les CDI de collèges et de lycées.

J'ai été très agréablement surprise suite à la lecture de ce livre.
Il raconte l'histoire d'une jeune fille bègue pour qui la vie semble déjà toute tracée par ses parents qui souhaitent qu'elle aille dans un lycée général et fasse des études. Néanmoins, Sybille a d'autres projets : elle veut intégrer un lycée de tailleurs de pierre.
A travers ce livre, on suit le combat d'une jeune fille bègue, on vit avec elle son parcours jusqu'à sa réussite et l'accomplissement de son rêve.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce récit que ce soit de la joie, de la tristesse, et une impatience à chaque étape du livre de découvrir le fin mot de l'histoire.

J'ai commencé la lecture car le résumé de ce livre m'avait interpelé, ce livre parle de l'acceptation de soi et le passage difficile dans la vie adulte. Il est comme la description du métier de tailleur de pierre, il explique en détail toutes les étapes pour le devenir ainsi que les avantages et les inconvénients.
Ce livre traite aussi de la famille et de l'importance de l'ouverture d'esprit et de la communication.

Un livre à fleur de peau. L'expression de la douleur de Sybille est tellement incarnée qu'elle prend aux tripes.
On voudrait articuler pour elle, même si on comprend bien que non, il faut lui laisser sa place, son temps.
J'ai cependant eu du mal à passer de la narration à la troisième personne à celle à la première personne.
Quant au secret de famille, le lecteur en a une intuition très tôt. Est-ce un mal ? Je ne sais pas. Mais cela atténue le choc ressenti en tant que lecteur et donc l'empathie avec Sybille.
Les sous-thèmes : orientation, égalité fille garçon, orientation sexuelle, parents envahissants / relation avec les parents sont intéressants. L'orientation sexuelle me semble anecdotique et pas très utile. La relation de Sybille avec ses parents me laisse perplexe. Elle continue à les protéger en évitant de rompre davantage les ponts alors qu'elle souffre tant.
Enfin, j'apprécie le sérieux avec lequel l'auteur semble s'être informée sur un métier rare et la façon qu'elle a de transmettre en douceur ces informations. C'est léger, au contraire de certains romans comme celui de Kerangal sur les peintres en décor. J'avais aimé ce roman mais n'aurais pas apprécié retomber dans un manuel.