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Ramón París (Autre)Maria Eugenia Manrique (Autre)
EAN : 9782732493244
40 pages
La Martinière Jeunesse (28/05/2020)
4.35/5   13 notes
Résumé :
Un groupe d'enfants découvre un petit caïman orphelin au bord de la rivière. Au coucher du soleil sur leur village tropical, Faoro décide de prendre soin de lui. Bientôt sa joaillerie est remplie de nouveaux clients, voisins et enfants qui sont venus pour jouer avec l'animal très inhabituel.

Une histoire d'amitié entre l'homme et le caïman, lesquels resteront ensemble tout au long de leur vie.

Un très bel album tiré d’une histoire vraie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
« L'amour est un tourbillon de pureté originelle. Même l'animal féroce chuchote son doux chant. »

On a beau aimer les bêtes, il y a de quoi s'interroger : cette croyance joliment mise en mots par l'artiste chilienne Violeta Parra, citée en incipit, ne pourrait-elle pas être un peu risquée ? Est-il raisonnable de se fier aux sentiments d'un redoutable prédateur ? L'incroyable amitié racontée par cet album suggère que oui – certains animaux pourraient même surpasser les humains en loyauté et en fidélité !

Sur les rives d'un fleuve, au Venezuela, Faoro sauve un petit caïman en l'emmenant chez lui (car les caïmans sont des prédateurs, mais aussi et surtout les proies des humains qui les chassent pour leur peau). C'est le début d'une longue relation. le bébé, qui tenait dans la main du jeune homme, devient un animal majestueux de plusieurs mètres de long…

Nous avons eu un coup de coeur pour les illustrations très graphiques de Ramon Paris qui rendent hommage, en doubles-pages, à la beauté luxuriante de la nature vénézuélienne et à l'esthétique des années 1970. À la fois élégantes et sensibles, elles sortent vraiment de l'ordinaire (des extraits sont disponibles via le lien ci-dessous). L'artiste n'en fait pas trop, faisant même le choix de laisser des "vides" et de ne pas coloriser certains éléments et espaces. Mais ses lignes fascinantes insufflent beaucoup de vie au décor comme aux personnages.

En tournant les pages pour la première fois, je me suis dit que l'autrice aurait pu créer plus de tension narrative en suscitant des doutes quant à l'issue de l'histoire. Elle fait le choix de dérouler le récit tranquillement, faisant la part belle à la douceur, la gaieté et à une certaine mélancolie. La magie opère, puisque ce livre a emporté tous les enfants de notre entourage, de 4 à 11 ans. Et les dernières pages nous prennent de court, lorsqu'on réalise avec sidération que l'on vient de lire une histoire vraie.

Un album de toute beauté pour les ami.e.s des animaux, mais aussi pour celles et ceux qui les craignent.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Une belle histoire inspirée de faits réels. Un tantinet exotique puisqu'elle se passe au Vénezuela.

Près d'une ville bordée par un fleuve, des caïmans sont capturés pour leur peau. Les bébés caïmans livrés à eux-mêmes s'aventurent sur les berges.

C'est ainsi que l'un d'entre eux devient le jouet des enfants du coin. Mais que faire au moment de rentrer chez soi ? C'est Faoro qui passait par là qui va l'emporter avec lui. C'est une jeune homme, joaillier de son état.

Il installe le bébé caïman chez lui et l'élève comme un animal domestique. Les enfants peuvent venir le voir. Négro, c'est son nom, est en fait une femelle. Elle se montre affectueuse avec son maître qui la garde dans sa chambre.

Mais un caïman, ça devient très grand !!!!
Oui mais pas de quoi effrayer Faoro qui lui construit un bassin. Les autres animaux de la maisonnée vivent en harmonie. une vraie arche de Noé !

Vient le jour où Faoro rencontre une femme. Elle doit absolument aimer Négro. Faoro présente Negro à Angela. Et Negro semble ravie.
La noce peut avoir lieu ! Angela adore chanter et tout ce petit monde vit heureux.

Hélas, un jour, Faoro tombe malade et meurt peu après.

Negro s'isola des mois sans bouger, ni manger. jusqu'à ce qu'Angela se remette à chanter. Aussitôt, il revint auprès d'elle et la vie reprit son cours.

Mon avis : une belle histoire simple et exotique qui met en avant la cohabitation entre les animaux et les humains.

Des dessins originaux, un mélange de feutre et de peinture qui donnent du réalisme aux éléments.















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"Le caïman".
L'histoire soulève pleins de questions au fil de sa lecture.
Et puis, finalement, nous nous contenterons, vous, peut-être aussi chers lecteurs, de profiter de l'histoire extraordinaire, de ces illustrations sympathiques et très stylisées, où nous voyons passer tout de même de manière insolite divers animaux exotiques (dont des tortues et des tatous) dans l'appartement d'un des héros.
Pourquoi l'illustrateur Ramon Paris s'autorise t-il pareille drôlerie qui questionne et sort de l'ordinaire, sans le justifier?

Nous sommes à San Fernando de Apure, au Venezuela.
Un jeune homme, Faoro, trouve un bébé caïman et décide un jour de le garder, d'en prendre soin comme on adopterait un chien ou un chat.
L'aventure, comme dit plus haut, nous parait invraisemblable.
Nous ne nous convainquons pas d'emblée d'être dans une fiction.
Pourquoi?
l'aventure reste tendrement sérieuse.
C'est la vie du personnage au fil du temps, de ses amours, accompagné de son animal de compagnie le caïman.

La fin de l'album nous réservera la meilleure des surprises.
L'auteure Maria Eugenia Manrique nous raconte tout simplement cette histoire parce qu'elle l'a vécu.
Et oui, l'histoire de Negro le caïman est tirée d'un fait réel de son enfance, où petite, elle rendait visite à ce voisin de sa famille de San Fernando de Apure, comme le faisaient d'autres enfants du quartier.
Quoi de plus incroyable que d'avoir un énorme caïman dans un appartement?
Une partie finale nous explique tout cela, que Faoro était un amoureux des animaux exotiques qu'il chérissait comme ses propres enfants.
Ils étaient libres d'aller et venir chez lui.
Ainsi, Negro avait-elle (c'est une femelle) l'habitude d'être visitée pour être caressée.
Un album étonnant qui cache bien sa surprise.
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Il était une fois un horloger qui vivait à San Fernando de Apure, au Venezuela. Cette ville s'étendait au bord d'un fleuve dans lequel on pouvait trouver de nombreux caïmans. Mais surtout malheureusement des bébés caïmans, car les adultes étaient chassés pour leur peau.

Faoro, l'horloger, tomba un jour sur des enfants qui avaient recueilli un tout petit bébé caïman. Mais aucun d'eux n'osait le ramener chez lui. Aussi Faoro le prit sous son aile. Il l'appela Negro, ce qui veut dire noir, car il avait la peau sombre.

Les jours passaient et Negro ne quittait plus Faoro. Il restait avec lui dans son atelier, l'accompagnait jusque dans sa chambre à coucher. Et lorsque Faoro tomba amoureux de sa voisine, il eut besoin de s'assurer qu'Angela et Negro s'entendraient.

Cette jolie histoire s'est réellement produite, et vous trouverez en fin d'ouvrage la photo de Faoro avec son caïman, ainsi que celle de l'auteure de cette histoire, Maria Eugenia Manrique, qui était une des enfants qui venait rendre visite au caïman.

A travers de belles illustrations colorées et largement teintées d'exotisme, c'est une histoire d'amitié sincère et forte qui nous est contée. le caïman s'avèrera plus fidèle encore qu'un être humain, ce qui sera particulièrement poignant à un moment donné de l'histoire.

Il y a pas mal de texte donc 3 ans me semble tôt malgré les indications de l'éditeur. Je partirais plus sur 4 - 5 ans.

Un très bel ouvrage, facilement accessible aux plus jeunes, intéressant et émouvant. J'aime beaucoup !

Merci à Babelio et aux Editions La Martinière Jeunesse pour la découverte de cet album.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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J'ai eu la chance de recevoir 'Le caïman' grâce à l'opération Masse Critique de Babelio. Ce très bel album jeunesse a été illustré par Ramón París qui remplit les pages de cet ouvrage de poésie et d'exotisme grâce à ses dessins.

L'histoire se déroule au Venezuela et raconte l'adoption d'un bébé caïman, Negro, par un joaillier. Au fil des années, ce tout petit caïman va grandir jusqu'à atteindre la longueur de 3 mètres. Malgré sa grande taille, il restera toujours l'ami des enfants qui n'hésiteront pas à grimper sur son dos.

Inspiré d'une histoire vraie (l'autrice María Eugenia Manrique faisait partie des enfants qui chevauchaient le caïman), ce livre à l'histoire originale fera voyager petits et grands.

https://www.instagram.com/p/CCSsPkdglNo/

https://www.instagram.com/misswonder_art
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
LeSoir
28 septembre 2020
Née à Caracas, au Venezuela, Maria Eugenia Manrique fut elle-même témoin de l’amitié extraordinaire entre un homme et un caïman, puisant dans ces souvenirs-là pour écrire son premier livre pour enfants. Le résultat, illustré par Ramon Paris est une pure merveille, un monument de tendresse, un voyage aussi exotique qu’initiatique.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les caïmans de fleuve ont besoin d'eau douce pour vivre, alors Faoro construisit un bassin dans le patio avec une rampe pour que Negro puisse y entrer et en sortir à sa guise.
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Video de Maria Eugenia Manrique (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Eugenia Manrique
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