Quand on vient annoncer à Paul que Lexy, sa jeune épouse, est morte en tombant d'un pommier, il est effondré. Puis très vite il se demande si cet accident n'est pas, en fait, un suicide. le seul témoin de sa chute, Lorelei, la chienne, ne peut pas dire ce qu'elle a vu. Mais justement, et si elle pouvait parler ?
Paul est un universitaire spécialiste de linguistique, aussi se met-il en tête d'essayer d'apprendre à Lorelei des rudiments de mots afin, peut-être, d'en apprendre un peu plus. Parallèlement il fait défiler sa vie avec Lexy, leur rencontre, les années qui ont suivi, tout cela sous le signe de la fantaisie de sa femme, mais aussi de ses réactions déroutantes et de la passion qui l'animait.
Les épisodes qui relatent les tentatives de Paul pour apprendre à Lorelei à parler sont presque anecdotiques tant le roman est placé sous le signe du deuil de la femme aimée. Sans mièvrerie aucune, l'auteur décrit le cheminement de la pensée de Paul qui essaie de reconstituer ce qui caractérisait Lexy, comme il le ferait d'un puzzle. Les sentiments, les passions, les colères parfois, tout ce qui définit un être et tout ce dont il faut s'imprégner de nouveau après sa mort pour le sentir à jamais à ses côtés et pouvoir commencer, enfin, le travail de deuil.
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