Traduit et édité par les éditions Milady en 2010, l'artbook de
Keith Parkinson retransmet bien l'essence du travail de l'artiste. Au fur et à mesure que l'on tourne les pages, ce beau-livre nous fait faire connaissance plus en profondeur avec le cheminement artistique de
Keith Parkinson.
La première chose à louer dans cet artbook est l'introduction signée par
Terry Goodkind, un grand nom du genre et aussi un proche ami de l'illustrateur. Quoi de plus prestigieux pour promouvoir un livre! Il y confie l'importance pour lui de collaborer avec
Keith Parkinson. Partageant la même vision des choses, et particulièrement de l'art, ils ont formé le tandem idéal pour produire d'accrocheuses couvertures de fantasy. Il faut dire que
Keith Parkinson a une vraie sensibilité avec une grande capacité pour traduire le coeur d'un roman à travers un seul tableau, sans pour autant le surcharger.
Les premières pages sont consacrées au processus de création de l'artiste. Il nous explique les différentes étapes qu'il suit en fonction de ce qu'on lui demande pour aboutir à tel ou tel tableau. Un chapitre qui nous fait tout simplement pénétrer dans son atelier. En fait, il commence par sélectionner le support sur lequel il va oeuvrer, puis il passe à la sélection du dessin qui viendra trôner au centre de sa composition finale. Il commence toujours par peindre l'arrière-plan pour terminer par l'intégration de ce qui va venir occuper le devant de la scène. Un long travail minutieux qui demande du temps et de l'inspiration.
Un début de livre qui nous dévoile les esquisses qu'il a réalisées pour telle ou telle couverture. Chaque dessin est annoté de sa main pour aiguillonner le maquettiste lors de l'impression finale. Cela témoigne de l'ampleur de la besogne. Car être un illustrateur professionnel, ce n'est pas seulement se contenter de réaliser un dessin. Une commande, c'est bien souvent plusieurs essais pour plaire au commanditaire et lui donner du choix. C'est un travail exigeant et fort intéressant.
Le reste de l'artbook fait un état des lieux de quelques-unes de ses oeuvres. Tout n'y est pas car cela ne tiendrait pas dans un seul livre, mais cela donne une idée générale du style de l'artiste.
Keith Parkinson a pris soin de commenter chacune des illustrations choisies afin de partager ses souvenirs, des détails de réalisation. Il y fait quelques confidences sur les lieux ou les personnes qui l'ont inspirés par exemple. On réalise ainsi que c'est un amoureux de la nature. Ce qui ressort bien dans les couvertures de L'Épée de Vérité, par exemple. Les paysages y sont justes époustouflants... plus d'infos sur Fantasy à la carte
Lien :
http://fantasyalacarte.blogs..