J'ai découvert ce livre en seconde. Il était obligatoire et même si ça concernait l'histoire de mon pays, j'étais persuadé que j'allais m'ennuyer car ce n'est pas le genre de livre qui me viendrait à l'esprit de lire.
Je ne regrette pas. Je remercie même le fait que j'ai pu le lire. Je l'ai apprécie. Certains passages m'ont marqué. J'ai été choquée et émue. J'avoue ne pas avoir bien compris la fin mais pour un roman qui est hors de mes goûts habituels, je peux dire qu'il était bien
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Quand [D'Chimbo] sortit du palais du gouverneur, quatre heures sonnaient à l'horloge du fronton. Virginie devait se trouver, comme à l'accoutumée, sur la plage. Il se décida à l'aller rejoindre pour lui faire ses adieux. [...] Il avait sur elle la supériorité de connaître avec certitude ce dont elle était loin de se douter : il serait capitaine et elle serait sa femme. Elle était fiancée sans le savoir encore?
Elle était sur les remparts, face à la mer, le regard perdu dans une rêverie.
Le devoir [de D'Chimbo]! Lady Stanley ne se souvenait pas de lui avoir enseigné le sens du devoir. Aurait-il appris, par hasard, un à un, les mots du dictionnaire? Elle l'aurait volontiers battu! "Voilà ma récompense, se disait-elle. Car enfin, ne lui ai-je pas tout appris? Tout donné? Ah! Comme il s'est empressé de donner son accord. Un monstre, il n'est rien qu'un monstre d'ingratitude."
– Ainsi le beau ténébreux a daigné sortir de son ermitage? dit-elle, sur le ton du badinage, mais elle comprit aussitôt que D'Chimbo se méprenait sur le mot "ténébreux". Elle n'y avait pourtant mis aucune malice. Etait-il donc si difficile d'oublier la couleur de sa peau?