Je pense bien être passée à coté d'un beau livre.
En raison du titre et de la 4ème de couverture, je pensais me plonger dans la mémoire du narrateur, ponctuée d'anecdotes liées aux pensionnaires d'une maison de repos, de manière drôle ou tendre.
En fin de compte, j'ai trouvé ce livre triste et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer, et ce, malgré une écriture riche et très séduisante.
Un jeune homme revient sur son passé et sur un des lieux de son enfance, une
pension de famille à Varsovie, où il a vécu avec sa mère et sa grand-mère, on ne sait pas combien de temps; le livre ne le dit pas.
La narration nous conduit de l'époque de l'enfant à celle du jeune homme et inversement, de manière imperceptible, un peu comme un fondu cinématographique. Au point que l'on ne sais plus qui parle, du petit garçon ou de l'adulte, jusqu'à ce qu'un mot, un détail, nous mette sur la voie. Je ne m'y suis habituée qu'à la fin du livre.
C'est un exercice de style voulu et certainement réussi mais, personnellement, je me suis trop souvent égarée. C'est dommage.
Et puis, je n'ai pas compris tous ces dialogues traitant du peuple juif, des termes hébreux, des appellations du Talmud. Il n'y a rien à faire, ce n'est pas ma culture et je me suis sentie complètement larguée.
Ce livre mériterait sûrement ses 4 étoiles, mais pour le manque de plaisir de ma lecture, je ne lui en attribue que 2.