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Le soldat Jonas n'aurait pas dû se rebeller face au lieutenant Landry, non, il n'aurait pas dû.
Son supérieur retrouvé assassiné, le voilà désormais emprisonné et accusé d'une bien vilaine forfaiture.
Son seul espoir réside alors en la perspicacité et la vélocité d'esprit du capitaine Duparc chargé de le défendre.

Un énième bouquin sur la grande guerre me direz-vous.
Nein !
Un contexte guerrier formidablement étayé, certes, mais avant tout le déroulé d'une enquête précise au suspense haletant.
A l'instar d'un bon vieux Columbo des familles, la sentence nous est balancée dès la toute première page mais peu n'importe, l'intérêt est ailleurs Scully.

Le dossier Jonas est lourd et complexe.
Balourd notoire ou simulateur de génie, la question se posera tout du long pour un lecteur abonné au cul entre deux chaises. Je préconise donc un long échauffement des petits, moyens et grands adducteurs avant d'entamer Tranchecaille, pensez-y.

Pécherot nous balade avec intelligence et sobriété tout en s'appuyant sur des faits historiques dantesques.
La condition des poilus en ces années de conflit nous donne une idée assez précise de l'enfer sur terre.

En construisant son récit comme un journal de bord compilant témoignages, courriers et interrogatoires, Pécherot nous plonge au coeur même de l'enquête tout en la rendant formidablement vivante.

Tranchecaille est assurément un grand bouquin noir à l'écriture hyper réaliste.
Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Et un, j'inspire et je fléchis, et deux, je garde le dos bien droit tout en maintenant les genoux à un angle approximatif de 90° perpendiculaire au méridien de Greenwich avant d'expirer, sans postillonner, durant la remontée.
Pas d'impasse sur l'échauffement, au risque de me répéter...
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En quelques lignes, le résumé de la 4e de couverture situe parfaitement l'ouvrage et permet d'entamer une lecture au coeur du sujet, en son point le plus vif puisqu'il s'ouvre sur l'exécution du soldat Jonas. Ainsi connaît-on d'emblée le verdict du tribunal de guerre.
Mais la question qui sera le fil conducteur du roman est de savoir si celui que l'on surnomme « tranchecaille » ou encore « paire-de-braies » est coupable d'avoir tué son supérieur, le lieutenant Landry, ou innocent. Est-il seulement naïf, roi de la poisse et des hasards malheureux ? Ou est-il bien plus futé qu'il n'y paraît, un comédien hors pair pour se faire dédouaner de ses actes ?

Entre le moment où il est mis aux arrêts et celui de sa comparution, l'intervalle est de quelques jours durant lesquels le capitaine Duparc, assigné à sa défense, se démènera pour dénouer les fils de cette histoire et se forger une opinion sur les faits et sur le personnage afin d'assurer la meilleure défense possible à ce soldat.

Les chapitres sont courts, ils alternent entre les différents témoignages lesquels brossent petit à petit le portrait du soldat Jonas, un soldat ordinaire qui se trouve les pieds englués dans la boue des tranchées à devoir avancer dans cette guerre au milieu de tant d'autres hommes comme lui. L'auteur parvient à nous faire ressentir cette forme d'absurdité que peut revêtir cette guerre, les conditions de vie dans les tranchées, sa dureté, les troubles de personnalité consécutifs aux horreurs vécues, les hôpitaux de campagne qui procèdent aux amputations à tour de bras, le caractère expéditif des tribunaux, et plus encore...

Mais si le sujet de l'ouvrage est particulièrement intéressant pour sa valeur historique entre les faits rapportés et le langage des poilus, je ne me suis pas passionnée pour sa lecture. La narration est pertinente avec des chapitres alternant les dépositions, assemblant les pièces du dossier au fur et à mesure tout en déroulant L Histoire. Cela change du schéma classique de récit de guerre. Mais certains chapitres sont venus s'intercaler comme des cheveux dans la soupe, par exemple la correspondance de Duparc avec sa bien-aimée qui, si elle lui permet d'évoquer ses états d'âme, n'apportent pas vraiment de plus-value au roman. Ou encore les chapitres relatifs aux hôpitaux de campagne que j'ai ressentis plutôt comme des digressions. Cela m'a laissé le sentiment que le sujet n'était pas creusé correctement, que ces éloignements venaient diluer l'intensité et l'intérêt du développement.

Le récit est très souvent en langage parlé, dans le vocabulaire des poilus, ce qui le rend très vivant. Mais son usage m'a paru excessif, beaucoup de jargon en peu de pages.

En raison de ces petits bémols, ma lecture a perdu de son intérêt à mesure des pages tournées, c'est dommage. Cela reste néanmoins un ouvrage qui nous emmène sur le sentier de la guerre et de la mémoire, qui se lit rapidement. Alors quelle sera votre intime conviction ? Coupable ou innocent ?
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Je vais être franche : je n'avais pas vraiment envie de lire ce roman de suite... Néanmoins, il allait peut-être faire partie du prochain club des lecteurs et il fallait que je prenne un peu d'avance dans ce genre de lectures... Finalement ? BOUM ! Une grosse claque ! J'ai adoré ! Ce mélange de "La peur" de Gabriel Chevallier et d'un roman policier m'a bouleversée. L'action se déroule en 1917, dans l'Aisne avec, évidemment, cette abominable bataille du Chemin des Dames. L'horreur de la guerre est très bien retranscrite que ce soit au niveau du front, des permissions, des scènes à l'infirmerie ou du quotidien des poilus. La Guerre vue sous tous les angles...

Cette enquête est menée d'une main de maître à travers divers chapitres qui sont en fait des lettres, des témoignages, des interrogatoires, des discussions ou des scènes rapportées. J'ai trouvé cela original. Ce ne sont pas de simples chapitres où la narration passe d'un personnage à un autre, mais bien des rapports, des échanges verbaux, des pièces qui constitueront le dossier de son enquête. Tout le monde donne son avis sur le soldat Jonas, alias "Tranchecaille". Un fainéant ? Un âne ? Un comédien qui joue le benêt ? Un homme mystérieux ? Un gosse au pantalon trop grand ? de la chair à canon parmi tant d'autres ? Un soldat au regard étrange ? Un assassin ? Chacun met son grain de sel. Hélas, le tribunal bientôt doit se réunir sur cette affaire afin de le déclarer ou non coupable Jonas. A-t-il tué son lieutenant ? Quelles vérités éclateront de cette sinistre affaire ? le capitaine Duparc tente de démêler ce sac de noeuds. Malheureusement, tandis que Jonas plaide son innocence, tout l'accuse... le jeune homme se montre également violent voire menteur... La menace du peloton d'exécution plane. Il ne reste plus beaucoup de temps...

On n'est pas au bout de nos surprises. Les pistes, jetées de-ci de-là, ne laissent rien deviner. Je suis tombée de haut plusieurs fois. J'ai douté. J'ai cru comprendre et détenir des réponses... Au fil des témoignages, on se rend compte qu'il y a une véritable intrigue et qu'elle est assez compliquée à résoudre. J'aime énormément les ouvrages où l'auteur balade son lecteur d'un coupable à un autre. Patrick Pécherot y est parvenu avec brio. Tout au long des pages, j'étais remplie de doutes et de questions. Mais la vérité ou la justice a-t-elle finalement son importance dans un tel univers où tout peut basculer du jour au lendemain sous les tirs ennemis ?

Je ne pensais pas que "Tranchecaille" me plairait autant, surtout avec une telle idée de récit. Mélanger le genre polar avec la Grande Guerre, il fallait oser ! Mais Patrick Pécherot s'en est sorti haut la main. Je m'en vais de suite conseiller cet ouvrage à quelques proches qui, je l'espère, apprécieront cette oeuvre même si le sujet n'est pas joyeux... Quant à vous, potentiels lecteurs, je ne peux que vous recommander ce livre "historico-policier" passionnant !

Lien : https://lespagesquitournent...
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Méfions-nous des homophones. Contrairement à Jonasz, le chanteur, Jonas, le désenchanté, est du genre à aller au bordel, amer. Drôle de zig, un brin Destouches, une touche Brindavoine, Jonas, le poilu, se voit suspecté de meurtres. Roman policier ? Chronique judiciaire ? Oui, bien sûr. Or, dès les premières pages, le sort de Jonas est connu. Alors, ce livre est surtout un prétexte à se plonger dans la Première Guerre Mondiale. de courts chapitres mettent en scène de nombreux personnages, archétypes de quelques acteurs de ce conflit tragique, scènes au front, scènes à l'arrière. Simples soldats, gradés, infirmières, médecins, marraines de guerres tentent de donner un sens à l'absurdité ou bien sombrent. Les conséquences psychologiques et physiques de la guerre sont abordées par un récit rythmé, qui est retranscrit avec l'emploi judicieux de l'argot d'alors, les dialogues claquent comme la mitraille, les images se succèdent, une poétique du sang et de la fureur s'esquisse parfois. Pécherot possède une large culture sur la der des der mais son érudition ne nuit nullement à la dimension littéraire de cet ouvrage qui se laisse lire très facilement bien que la succession des tableaux puisse paraître foutraque. Cela dit, cette guerre c'était sans doute un peu foutraque.
Pour ceux que cette page sombre de l'histoire passionne « Tranchecaille », même si il n'a pas la prétention de figurer dans le Top 10 des livres sur 14/18, mérite largement le détour. Pour les autres, mon opinion sera moins… tranchée !
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Ce polar historique, qui aura pour cadre les tranchées de la Première Guerre Mondiale, commence un peu à la Columbo…

Dès les premières lignes, nous assistons à l'exécution d'un soldat accusé d'avoir planté, non pas le bâton, mais la baïonnette dans le dos de son lieutenant.

Tout ça pour un uniforme trop grand… Tout ça pour une prise de bec qui a eu lieu entre lui et le nouveau lieutenant ? Purée, ça fait cher le tissu en trop et le froc qui descend lorsque l'on charge les tranchées des casques à pointes.

Ce polar historique ne commence pas comme un autre, n'a pas un terrain d'enquête habituel et sa manière de nous narrer l'enquête du capitaine Duparc n'est pas commune du tout.

En effet, la narration de l'enquête, les faits et gestes du capitaine Duparc, du soldat Jonas (l'accusé), ainsi que des autres protagonistes de l'histoire (témoins, gradés, soldats de l'unité et j'en passe) est racontée au travers de chapitres assez courts qui sont en fait des témoignages en direct ou rapportés, des interrogatoires menés par le capitaine (ou son greffier), des discussions qui ont lieu sur place ou ailleurs, a moyen de lettres, de scènes rapportées….

Déstabilisant au départ, ce récit, monté comme un journal de bord. Pourtant, une fois dans le bain, on se sent très vite à l'aise, même si nous sommes dans un endroit où je n'aurais pas aimé traîner à cette époque.

D'ailleurs, l'auteur ne se contente pas de nous conter l'enquête, dans les chapitres, il y a aussi des scènes de la vie quotidienne dans les tranchées, notamment les milliers de morts, pour quelques mètres de pris et dont les quotidiens titreront que c'était une percée importante.

Si je ne me suis attachée à aucun personnage, cela n'a pas entamé mon plaisir de lecture, puisque les 300 pages ont été avalées en une seule journée (sorry, ma Bianca).

Cela était sans doute dû au fait que l'on ne sait jamais vraiment qui est le soldat Jonas, l'accusé : un vrai benêt ou un type intelligent qui jouait au con ? Un vrai traumatisé par ce qu'il a vécu durant les 3 années, ou un comédien ? Un soldat qui est réellement crétin ou un qui se moque des gradés ? Un débile, un âne ? Ou un simulateur de génie ? Cet homme est une énigme à lui tout seul.

En tout cas, c'est addictif, cette enquête et elle n'a rien de banal.

Un polar historique sur fond de Première Guerre Mondiale, sous le régime de la censure, celui de la langue de bois, celui où la justice était arbitraire et inique puisque, pour un galonné assassiné, on veut exécuter un soldat, mais qu'on n'exécutera pas de galonné pour tous les soldats qu'ils ont envoyés à la boucherie.

Une LC avec Bianca réussie et que je ne regrette pas d'avoir faite, ce roman traînait depuis trop longtemps dans mes étagères et il ne méritait pas ça !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je continue mon tour d'horizon des polars ayant pour cadre la Grande Guerre, avec ce Tranchecaille de Patrick Pécherot. Autant le dire tout de suite, à côté du triste La cote 512 de Thierry Bourcy, celui-ci m'a fait l'effet d'un petit bonbon sucré. Déjà, Pécherot a du style, il s'est donné la peine de chiader un peu son intrigue, et il s'est, lui, un minimum documenté sur son sujet, sans pour autant en faire des caisses comme le faisait Bourcy avec sa bibliographie à la fin de son roman, tout en collectionnant les anachronismes grossiers.
Le début m'a enthousiasmé. Ce choix d'adopter le point de vue des témoins de l'affaire, des amis, connaissances et supérieurs hiérarchiques du suspect, interrogés par l'avocat de la défense et son greffier, m'a paru très prometteur, d'autant que chacun d'entre eux y allait de son tempérament et de sa gouaille.
J'ai commencé à me poser un peu plus de questions quand ces chapitres très enlevés se sont mis à alterner avec des chapitres de description de scènes de tranchées dont on ne connaissait pas les protagonistes, et dont on ne voyait pas bien le rapport avec l'intrigue. Pourquoi Pécherot m'éloignait-il du sujet ? Voulait-il sombrer dans le document sur la grande guerre, que d'autres ont forcément fait bien mieux que lui ?
J'ai ensuite trouvé qu'il y allait parfois un peu fort sur l'argot du soldat sans l'expliquer, et pourtant je me targue d'en connaitre pas mal, mais il a réussi à ce que je ne comprenne pas certains passages quand même.
Et je n'ai pas adhéré à certains choix, comme cette narration à la deuxième personne du pluriel qui arrive d'un seul coup, comme un cheveu sur la soupe.
De même, fallait-il d'emblée briser tout suspense en démarrant le livre par l'exécution du suspect ?
Même si tout ce fatras s'éclaire petit à petit à la fin (logique, c'est un polar), notamment à la faveur de cette histoire de marraine de guerre qui est une belle trouvaille de l'auteur, et même si ce Tranchecaille est un personnage attachant et suffisamment complexe pour être intéressant, ces embûches m'auront empêché à tout jamais de retrouver le bel élan acquis à la suite des quelques premiers chapitres, ce qui fait que ce sera pour moi un avis mitigé.
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Roman très intéressant autour de l'histoire d'un pauvre poilu, Tranchecaille, accusé du meurtre de son lieutenant au cours d'une offensive au chemin des dames en 1917.
Cour martiale en urgence, organisation d'un pseudo procès mais est-il seulement coupable ou s'agit-il d' un exemple pour le reste des troupes.
L'avocat, un capitaine, aidé de son greffier, cherche la vérité. Cette quête permet à l'auteur de décrire la vie quotidienne des poilus dans les tranchées, les conséquences de certaines décisions prises en haut lieu, la vie d'un hôpital de guerre, la vie à l'arrière.
Un livre écrit avec un style très fort, un parler d'époque rendant plus poignantes les situations que vivent les personnages. Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, vit et appréhende la guerre à sa façon.
Une belle galerie de personnages recouvrant une grande partie des personnes ayant participé à cette guerre, des personnages très bien travaillés.
Le livre ressemble à une course contre la montre dont on connaît l'issue dès le premier chapitre. Un livre triste, réaliste, à l'image de la première guerre mondiale.
Un roman à lire et à découvrir. Un premier et un dernier chapitres que l'on n'oublie pas.
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Ce n'est pas loin de là mon premier roman sur la Première Guerre Mondiale. J'ai lu la trilogie de Ken Follet qui ignorait cependant la France, Frère d'armes de David Diop, La chambre des officiers de Marc Dugain, et pour le côté allemand l'excellent A l'ouest rien de nouveau d' Erich Maria Remarque.

Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai besoin d'explorer encore et encore certains sujets que je ne comprends pas et que je sais que je ne comprendrais pas plus.

Cette fois c'est un roman de Patrick Pécherot, particulièrement pessimiste, mais sûrement très réaliste. Un lieutenant à été tué, et le coupable tout trouvé est Jonas qui aux yeux du commandement ne représente pas un bon soldat. Seul son capitaine tente de le défendre.
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Chemin des Dames, bataille de 14 jours et 40000 morts : une boucherie
Jonas, poilu parmi d'autres, se plaint auprès de son lieutenant que son pantalon est trop grand, lieutenant que l'on retrouvera mort d'un coup de baïonnette dans le dos, baïonnette française.
Tout accuse Jonas.
Duparc, capitaine sera son avocat et démêler le vrai du faux.
On ne peut pas lire ce roman sans penser au film "le pantalon rouge" ni au film "joyeux Noël " ou "les sentiers de la gloire".
Très beau roman, qui relate bien la dureté des combats, les tranchées, surtout ces hommes nos aïeux brisés, abîmés.
Un roman fort que je conseille
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1917, le soldat Jonas est accusé d'avoir assassiné son supérieur lors d'une offensive contre l'ennemi. Ce sont les capitaine Duparc et son assesseur le caporal Bohman qui doivent défendre l'accusé en interrogeant toutes les personnes ayant été présentes lors de cette assaut. Mais la grande muette est elle a la recherche d'un coupable ou seulement d'un exemple?

Exercice délicat que de traiter de la première guerre mondiale a travers une enquête policière. Délicat mais parfaitement réussi ! L'auteur, a travers l'enquête et les différents témoignages , nous dresse un portrait de ce front où l'attente et les missions suicidaires sont le lot des soldats. L'auteur donne vie et la parole a ses soldats d'infortune qui vivent au jour le jour et dont le but est de réussir a survivre aux ennemis et aux ordres de leur propre hiérarchie. C'est une véritable immersion dans cette époque et dans la boue des tranchées au quelle le lecteur est convié. En prenant le prétexte d'une enquête policière, l'auteur donne une vision différente des autres livres ayant traités de ce sujet en nous plongeant au milieu de ces chairs a canon. Différente par le fond mais aussi par la forme puisque l'auteur a chaque chapitre donne la parole a différents protagonistes de cette guerre qui devait être la dernière ce qui donne une grande profondeur et beaucoup d'humanité a ce récit. Il nous trace aussi le portraits de ces différents acteurs qui ont vus le cours de leurs existences changer ou se briser par ce conflit meurtrier.

Un livre d'une grande justesse historique, passionnant de bout en bout et d'une grande qualité littéraire. Ma note 8/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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