Lu en 2017. J'avais beaucoup aimé lire le témoignage de
Daniel Pennac, parce que drôle, lucide, sincère et positif. Qui se souvient de la pub "Guy Degrenne" ?! Nombre d'anciens cancres peuplent l'univers artistique et culturel de nos jours, quand d'autres restent en marge, avec leur chagrin enfoui ou refoulé, leur détestation de l'école, leur mésestime de soi.
Au pays de la "cancritude", la norme est reine, le jugement implacable, l'avenir compromis, la tristesse profonde.
Pennac y oppose l'écoute, la bienveillance, la confiance, la persévérance et une pédagogie adaptée... Bref, toutes ces perches qu'il a su lui-même un jour saisir, grâce à des rencontres, le soutien de sa famille et sa volonté propre.
L'on pourrait taxer l'auteur d'un discours facile et démagogique, puisqu'il a survécu à son "
chagrin d'école" (et est devenu par la suite enseignant) mais non, c'est un ouvrage qui se veut abordable et s'adresse à la société toute entière.