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Citations sur Le cas Malaussène, tome 1 : Ils m'ont menti (100)

La mort n’arrange rien. La mort n’adoucit pas les mœurs. La mort ne rapproche pas les vivants. La mort exaspère le ressentiment. Rien de moins compassionnel que le deuil. Le deuil arme le monde.
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Foutue famille, foutue manie de la reproduction! Cette ivrognerie de la vie! Lutter contre leur prolifération c'est vouloir transformer l'Amazonie en jardin à la française.
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C'est ce qui distingue la réalité de la fiction. Décider de raconter une histoire, c'est se soumettre à UN début. Dire le réel, c'est envisager TOUS les commencements possibles.
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Ce même dimanche matin, quand je suis descendu me faire mon café - Julius le Chien déjà en vadrouille dans Belleville -, la Quincaillerie m'a paru plus vide que le plateau du Vercors. Le genre de vide que laisse la vie après qu'elle a passé. Ce n'est pas que je m'attendais encore à entendre résonner les jurons de Jérémy, les remontrances de Thérèse, les hurlements de Verdun, ni que je cherchais le sourire de Clara ou le dos du Petit, penché dès le matin sur ses dessins, mais enfin tout cela avait eu lieu, qui n'était plus. Passé aussi les cavalcades de Maracuja et de Monsieur Malaussène, leurs jeux d'enfants, leurs disputes d'adolescents, la vois conciliante de C'Est Un Ange, les bourrades filiales de Mosma : - Salut, vieux père, la nuit fut bonne ? (p.236)
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Le silence des maisons est rempli de ce qu'on y entendait.
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Toute leur enfance, Louna, Clara, Thérèse, Jérémy et Le Petit on eu droit à leur histoire. Mais l'arrivée de la fournée suivante (Verdun, C'est Un Ange, Monsieur Malaussene et Maracuja) ma langue magique s'est mise à vaciller. Les générations sont à l'homme vieillissant ce que les vagues sont aux falaises : usantes. (Page 104)
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Passer des vacances à plus de mille mètres d'altitude et à quatre-vingts kilomètres de toute ville c'est alimenter le songe, ouvrir la porte aux contes, parler avec le vent, écouter la nuit, prendre langue avec les bêtes, nommer les nuages, les étoiles, les fleurs, les herbes, les insectes et les arbres.C'est donner de l'ennui à sa raison d'être et de durer.
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Nous sommes où nous sommes, aussi loin que portent notre regard, notre mémoire et nos connaissances. Mon pays et mon temps ne m’offrent qu’une littérature de myopes ou de presbytes. Je veux, moi, couvrir tout le champ de ma vie et de mon époque. Voilà ce qui m’est échu, voilà ce que je dois écrire, aussi loin que cela me conduise dans l’espace, dans le temps, et, malheureusement – quand l’incontrôlable enchaînement des événements le décide –, dans ce qui peut passer pour du romanesque.
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Produire à la demande ce que je suis censé penser sur ceci ou cela m’indique généralement que je n’en pense rien.
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L’expérience nous a prouvé que la divulgation de la vérité suscite beaucoup plus de réactions que la propagation du mensonge.
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