Petits Meurtres entre associés

La Compagnie Assurance Probité et Justice fonctionne en autogestion. Les associés se sont organisés selon un mode qui peut paraître étrange. En effet, ils se sont divisés en factions à qui ils ont donné des noms de guerre. Derrière cette organisation en apparence progressiste, s'est développée une véritable haine entre ceux qui prônent un idéal anarco-libertaire et ceux qui sont partisans d'une hiérarchie plus traditionnelle. Quand survient la mort de l'un d'entre eux, puis d'un second et que ces morts se multiplient, un policier, ancien anarchiste, est chargé de l'enquête, aidé d'un assistant, féru d'informatique.
Un intéressant roman dans la veine de ce qu'on a qualifié de polar économique

Je n'ai rien compris ; je me suis ennuyée

J'en appelle à qui pourra me convaincre d'essayer de lire un autre Bruno Perera. Pour l'instant je l'ai classé dans les ennuyeux. Il ponctue son histoire de digressions, de considérations politico-historiques ou de psychologie de bazar. Il aurait pu s'en dispenser, mais aurait-ce suffit à rendre le livre intéressant ?

J'ai été amenée à choisir ce livre en lisant l'extrait mettant en scène la recherche compliquée du lieutenant Cerezo, sa découverte dans un petit bureau perdu au fond d'un couloir et son surnom de "cerise". Une enquête semblait s'annoncer intéressante avec un poil d'humour... Au deuxième chapitre, je n'avais rien compris. J'ai repris au début et je pensais détenir la clé après m'être aperçue qu'il ne fallait pas confondre la PJ avec l'APJ, la compagnie d'assurance dans laquelle se déroule le meurtre. Mais non... C'est reparti dans l'abscons, le monocorde et le barbant.