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3,14

sur 94 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je remercie les éditions 10-18 et Babelio pour l'envoi de ce roman ; j'adorerais évidemment pouvoir en dire du bien, mais l'honnêteté m'oblige à mitiger sensiblement mon propos. J'espère qu'ils ne nous en tiendront pas rigueur…

Je n'avais jamais lu de roman de cette auteure, qui est par ailleurs un sacré personnage : sa vie est en effet un véritable roman – mais je vous laisse le découvrir, si cela vous intéresse. Certains parlent d'Anne Perry comme d'une « spécialiste du roman noir historique ». Je ne vais pas juger de la totalité de sa production écrite mais… pour parler de ce roman précis, c'est plutôt décevant.

Pourtant, après une cinquantaine de pages, j'avais un premier ressenti très positif : une intrigue solide et sans faille se profilait, et j'avais très envie de connaître le dénouement de cette enquête !

Mais… Mais il y a un gros mais – malheureusement -… Que de longueurs dans ce roman ! On a furieusement l'impression de tourner en rond. L'intrigue se traîne pendant plus de deux cents pages et puis, d'un seul coup, hop tout est résolu d'un coup de baguette magique… La crédibilité de l'histoire en prend un sacré coup.

Ce qui m'a déplu également, c'est que l'on assiste bien souvent à des discussions sans fin, les personnages – en particulier l'avocat – se font trop de noeuds dans le cerveau. Par moment, j'ai carrément perdu le fil et je regardais le nombre de pages avant la fin…

En plus, la façon même d'écrire cette histoire est trop lisse à mon goût, c'est très corseté : alors, peut-être est-ce un parti-pris de l'auteure, à la façon de la société victorienne dans laquelle l'histoire se déroule… Auquel cas, il aurait fallu, pour que j'adhère, que l'on marque plus clairement la distance entre l'apparence et le fond des personnalités, que la noirceur transparaisse sous le vernis, ce que je n'ai pas ressenti réellement.

Un roman trop long, trop plat, trop fade pour moi. Vous avez dit roman noir historique ? C'est bizarre parfois le cadre trop parfait laisse à penser qu'il s'agit d'une romance du XIXe siècle… Vous commencez à me connaître, moi pour que ça me plaise, il faut que cela soit vivant et brut, je n'aime pas le conformisme et les choses trop parfaites ! Résultat : passage à travers, ce livre n'est pas pour moi !

Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Je remercie les éditions 10/18 et Babelio pour cet ouvrage… En espérant qu'ils ne me tiendront pas rigueur de cette critique…

Londres. 1910.

Qui est réellement Philip Sidney ? Un jeune et brillant diplomate apprécié à qui est promis un bel avenir ou un voleur, doublé d'un violeur ?

Lorsqu'il était en poste à Washington, a-t-il détourné des fonds, ce dont on l'accuse officiellement ou / et a-t-il agressé Rebecca Thorwood dans sa chambre, une riche et belle héritière américaine, notamment, pour lui voler un bijou, ce qui lui est reproché officieusement ?

A Londres, de passage pour un mois, Jemima Flannery demande l'aide de son frère Daniel Pitt, jeune et très prometteur avocat récemment admis au barreau, travaillant pour le bureau d'avocats fford Croft et Gibson, probablement le meilleur de la City. Patrick Flannery, l'époux de Jemina, policier américain, proche de et probablement redevable à la famille Thorwood voudrait bien que Philip Sidney soit condamné à Londres pour ce qu'il aurait fait à Rebecca, fille unique de la famille Thorwood. Aussi étrange que cela puisse paraître, à leur demande, Daniel Pitt va devenir le défenseur de Sidney dans l'affaire de détournement de fonds pour tenter de le faire tomber pour l'agression et le vol commis sur la personne de la jeune Thorwood.

Mais Philip Sidney est-il le monstre qu'on a dépeint à Daniel Pitt ? A-t-il commis ces actes ou est-il victime d'un complot ? Si oui, au profit de qui et pourquoi ? A moins que Philip Sidney ne cache vraiment bien son jeu…


Critique :

Que d'atermoiements dans cet ouvrage ! Les personnages se posent sans arrêt des problèmes de conscience au point que cela en devient lassant. Cela retarde considérablement le déroulement du récit. C'est à peine s'ils ne sont pas noyés sous un tsunami d'appréhensions rien qu'en se versant une tasse de thé parce qu'il y aurait une gouttelette de lait en trop ou que le thé aurait infusé trois secondes de plus que ce qu'un gentleman ou une lady bien élevés peuvent supporter !

Voici le genre de phrases que l'on rencontre pratiquement à toutes les pages : « Il lui fallait d'abord affronter la conversation qu'il redoutait le plus. S'il s'y prenait mal, les répercussions pourraient le hanter jusqu'à la fin de ses jours. le seul fait d'y penser le faisait souffrir. » « Il s'efforçait d'injecter une note d'espoir et de confiance dans sa voix, et c'était douloureux à voir. » « Daniel ne connaissait Cassie que depuis deux jours, mais l'idée qu'elle pût voir en lui un ennemi, quelqu'un qui avait fait souffrir sa mère et son père, était terriblement douloureuse. » « Charlotte et Thomas comprendraient, mais n'en souffriraient pas moins. » « Parler de courage était facile. La réalité, elle, n'offrait que douleur. » (La page 125 est un modèle du genre !) En comparaison, une tragédie grecque devient un spectacle d'humour où l'on se tape sur les cuisses à chaque réplique.

Les protagonistes de cette histoire sont en permanence dans l'excès, tout les trouble, tout les fait mousser. Leur susceptibilité est telle qu'une banale question semble suffire à déclencher une guerre de cent ans. Un petit mot, hé ! Hop ! C'est tout de suite considéré comme une insulte ! « Comment osez-vous ! cria-t-il, si fort que même Rebecca, derrière la porte fermée de sa chambre, dut l'entendre. C'est de vous qu'elle devrait avoir peur, et des autres femmes comme vous, qui sont jalouses de sa situation et de ses perspectives d'avenir. »
Tiens, je vais aller relire « le Cid » de Corneille ! Je suis sûr, en comparaison, que je ne « souffrirai » pas autant et que ma « douleur » sera tellement légère que je m'en esclafferai.

Les personnages se confondent en permanence en excuses :
- Excusez-moi, Mrs.Flannery, dit-il avec raideur.
[…]
- Non, murmura Jemima. C'est moi qui devrais m'excuser.
[…]
- J'ai eu tort de vous parler ainsi.

Vous l'avez compris, je n'adhère pas au style de l'auteure, Anne Perry, c'est le moins qu'on puisse dire. Son côté « doloriste » m'énerve au plus haut point et gâche le récit… Mais ce n'est pas tout…

Page 226 : - Nous tournons en rond, dit-il.

On ne saurait mieux dire : depuis le début du récit, on tourne, on tourne… Que de longueurs peu utiles au déroulement de l'histoire !

Finalement, la solution apparaît miraculeusement dans les toutes dernières pages. Sans me vanter (si ! tout de même un peu) j'avais deviné depuis belle lurette qui était coupable sans savoir vraiment pourquoi puisque ce n'est qu'en toute fin d'ouvrage qu'Anne Perry distille les informations qui l'accablent.

La fin du récit est rocambolesque et libérera des « Bravo ! » de la part des fans d'Anne Perry, tandis que d'autres diront : « Bof ! Tout ça pour ça ! ».

NB : Si vous êtes fans d'Anne Perry et souhaitez m'assassiner pour la teneur de ma critique, prenez un ticket et faites la file… Veuillez respecter ceux qui avaient réservé avant vous ! Merci !

PS : Cette critique ne vaut que pour cet ouvrage et non pour l'ensemble de l'oeuvre d'Anne Perry que je ne connais pas.
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Voici un roman découvert grâce à Masse Critique, et j'en profite pour remercier l'éditeur pour cet envoi.

Note de la lectrice : si mon avis n'est pas très positif, il est tout à fait subjectif...

Parce je n'ai pas été emballée par ce roman. En fait, j'ai eu l'impression de retrouver ce qui me rebutait, plus jeune, dans les romans policiers : des discussions sans fin, des élucubrations, des enquêtes maladroites, des mystères qui se traînent pendant 350 pages pour se résoudre d'un coup de baguette magique les 8 dernières pages. Je ne dévoile rien de l'intrigue en vous disant cela, car c'est indiqué en 4ème de couverture qui vous promet une des plus fortes fins écrites par Anne Perry à ce jour. J'avoue que cela m'a fait tenir jusqu'au bout, car sans cela et la promesse faite à Masse Critique d'écrire une critique, il est fort probable que j'aurais abandonné avant la fin.

Certes, le Londres de 1910 a un charme désuet, qui vous donne l'impression d'être vêtue d'une robe fourreau en velours (ou d'un costume 3 pièces pour ces messieurs), de déguster un thé corsé dans des tasses en porcelaine fine, le petit doigt en l'air, avant de croquer dans un petit four délicat, au coin du feu, en regardant la pluie tomber par la fenêtre.

Mais les traits anglais des personnages sont si forcés, qu'ils leur donnent un côté caricatural assez énervant. On a envie de balayer leur plateau de petits fours et de leur dire de délacer cravate et corset, de raconter des blagues carambar en croquant à pleines dents dans un bon morceau de fromage.

En revanche, et c'est heureux, les femmes sont plutôt dégourdies, certainement au-dessus de la moyenne pour cette époque lointaine où dans la noblesse et les milieux aisés, elles devaient souvent se cantonner à un rôle de plante verte : jolie et décorative.
J'aime beaucoup Miriam qui est vraiment épatante et je regrette qu'on ne la fréquente pas un peu plus. Mais gageons qu'Anne Perry prévoit un futur roman où elle aura à nouveau sa place, ainsi que le jeune Daniel...

Côté scénario, hélas, je ne vais pas non accorder une mention très bien. Il m'a paru peu crédible et rocambolesque. L'enquête est menée par qui en a envie, sans réelle méthode, et tout le monde s'en mêle au gré de ses inspirations. Quant à l'avocat qui officiellement s'engage à défendre un client pour officieusement le coincer pour une autre affaire, je ne suis pas spécialiste en droit, mais déontologiquement et humainement, c'est assez moyen...
Enfin, l'intrigue se résout vraiment dans les toutes dernières pages, si rapidement que cela parait un tantinet bâclé. Je suggérerais un épilogue qui n'enlèverait rien au rythme trépidant de la dernière scène, mais permettrait de ne pas finir le roman un peu trop brutalement et donner envie aux amateurs, car je ne doute pas qu'il y en ait, de lire le suivant.

Et dernière remarque (l'éditeur va au pire me mettre sur sa liste noire, au mieux m'embaucher...) : la police de caractère (très alambiquée) utilisée sur la couverture pour indiquer le prénom de l'auteur, laisse imaginer que le livre renferme une romance, plutôt qu'un roman policier. C'est certainement un choix, pour "casser" l'illustration très sombre et très belle, mais cela ne cadre pas suffisamment avec le contenu.

Alors, faut-il le lire ? Vous aurez compris, pour moi c'est non.
Si vous aimez les romans policiers à l'ancienne, je vous recommande plutôt de lire les romans de Wilkie Collins.

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Un livre que j'ai emprunté à la médiathèque ; bien contente, je ne l'achèterai pas. J'aime beaucoup Anne Perry mais là j'ai été déçue par l'invraisemblance de l'histoire.
Invraisemblable l'affaire dans laquelle Daniel, jeune avocat (le fils de Thomas et Charlotte Pitt) se lance : il s'agit d'assurer la défense d'un jeune diplomate contre une accusation de détournement de fonds pour faire apparaître pendant le procès une accusation de vol avec agression. Déontologie ?
Il le fait à la demande de sa soeur qui vient de rentrer des Etats Unis. On comprend qu'il soit content de la revoir, mais...
Cela crée un tel conflit d'intérêt et de loyauté qu'il passe son temps à se demander s'il fait bien, ou mal ? Bien... ou mal ??? Anne Perry est souvent un peu trop bavarde, mais là on s'ennuie un peu. D'autant que pour nous, la réponse est évidente et qu'on ne comprend même pas que son cabinet ( le meilleur cabinet d'avocats de Londres ! ) le laisse s'enferrer là dedans : invraisemblable, là encore...
Invraisemblable aussi l'amateurisme du vrai coupable (je ne pense pas trahir un lourd secret en "révélant" que l'accusé, lui, n'est coupable de rien) qui laisse partout des traces de son passage et est obligé d'inventer cette histoire abracabrantesque pour se cacher.
Invraisemblable l'amnésie de l'accusé qui attend la page 354 ( le livre en a 359 ) et quasiment les dernières minutes de son procès pour s'exclamer :"Je me souviens de ce que je sais !"
J'aurais été témoin d'une scène comme celle qu'il a vue, je ne l'aurai certainement pas oubliée !
Et voila ! Tout se conclut en quelques pages et on se dit :"Ah ! c'était ça l'histoire !"...
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Londres 1910. Philipe Sidney, diplomate anglais à Washington, est trainé en justice pour des faits mineurs. Son avocat, et notre héros, Daniel Pitt, essaye de comprendre et découvre des volets biens plus séreux de l'affaire.
J'avoue avoir trouvé l'intrigue assez alambiquée. On a du mal à comprendre, puis on a du mal à y rentrer, et enfin, on a du mal à y croire.
Dommage, le héros et ses comparses sont plutôt sympathiques, ce qui me laissera donner une nouvelle chance à Anne Perry.
Mais pour le Manoir d'Alderney, mon conseil serait de passer votre chemin.
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Dès les premières pages, le décor (Londres, ses beaux quartiers et l'Old Bailey) est planté et les protagonistes (riches, chics, élégants, intelligents et si sympathiques… même le suspect) identifiés. Certains sont d'ailleurs bien connus des fidèles d'Anne Perry puisque le manoir d'Alderney (Triple Jeopardy) est le deuxième roman, après Un innocent à l'Old Bailey (Twenty-one days) mettant en scène Daniel Pitt, le jeune avocat fils de Sir Thomas et de Lady Pitt. L'intrigue est assez simple : Philip Sidney, un jeune agent de l'ambassade du Royaume-Uni à Washington est accusé d'agression et de vol sur la personne d'une jeune héritière américaine puis de détournement de fonds. le suspect, inculpé dès son retour à Londres, est défendu par Daniel.

Le dossier est assez mince car l'accusation contre Sidney ne repose que sur un témoignage pour ce qui concerne le vol et sur des documents contestables pour les malversations. Il n'en accapare pas moins toute l'attention et les conversations de la famille Pitt, les parents et Daniel, mais aussi sa soeur, en vacances à Londres avec son mari, un policier américain. Cela nous vaut, un peu comme à l'opéra ou au théâtre, des duos, des trios, des apartés… qui n'auraient rien de dérangeant si le contenu des échanges ne se limitait pas à la question de savoir si le témoignage est recevable et si Philip Sidney est coupable ou non des faits qui lui sont reprochés. Bref, après 200 pages, les choses n'ont guère avancé jusqu'à ce que l'on apprenne qu'un meurtre a été commis, qui pourrait avoir un lien avec l'affaire. Jusque là, tout a été dit sur la quatrième de couverture et le lecteur se demande s'il n'aurait pas pu faire l'économie des quinze premiers chapitres !

Il faut attendre la page 223 pour qu'une nouvelle accusation soit formulée au détour d'une conversation, sans toutefois aucune espèce de preuve pour l'étayer. Mais cela est suffisant pour susciter enfin l'intérêt du lecteur qui commence à se faire une idée des motivations (obscures) derrière toute cette histoire. La suite est un peu plus tonique et l'enquête du jeune Pitt est de son amie Miriam sur une des îles anglo-normandes est assez bien menée et convaincante. le retour à Londres et au tribunal permettra de faire éclater la vérité jusqu'à un final dramatique.

Je suis resté toutefois assez perplexe devant la démonstration de Daniel Pitt, certes talentueuse, mais peu convaincante : fournir les éléments de résolution d'une enquête sans se soucier d'apporter des preuves et asséner des informations de dernière minute comme si elles sortaient d'un chapeau contrevient à toutes les règles du genre. le manque de rigueur et les approximations auxquelles ne nous a pas habitués l'auteur peuvent laisser perplexe.

Mes lectures d'Anne Perry remontaient à quelques années et j'en avais gardé un bon souvenir. Son dernier livre hésite entre le roman judiciaire (quelques pages intéressantes sur le déroulement du procès) et le roman policier (l'enquête sur l'île d'Alderney) et traîne en longueur après avoir mis un temps infini à démarrer. Qui plus est, les discussions entre les membres de la famille et leurs amis – même si elles posent la question de la véracité et de la crédibilité des témoignages – sont interminables et se résument le plus souvent à des considérations sur la loyauté familiale et amicale. Bref, je me suis assez ennuyé, mais le manoir d'Alderney ravira certainement les inconditionnels d'Anne Perry.
Merci à Babelio et à 10:18 pour leur confiance.

Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Tout d'abord, je remercie chaleureusement Babelio et les Editions 10/18 qui m'ont fait confiance en m'envoyant ce livre contre une critique libre et non rémunérée.

Disons-le d'emblée, je ne connaissais pas les livres de Anne Perry avant d'ouvrir ce roman et je pense que je n'en ouvrirai pas d'autres dans le futur.

Autant commencer directement par ce qui m'a déplu, c'est définitivement écrit dans un style très fleur bleue, dès les premiers mots, on nage dans un surdosage émotionnel qui trouverait clairement sa place dans un roman harlequin mais pas dans un polar historique ça a tendance à faire très chichi gnangnan...

Il y a bien des passages plus cadencés et affirmés qui baignent moins dans le mièvre... mais ils ne représentent hélas pas la majorité.

L'intrigue est dès le début pour le moins peu convaincante... On ressent de suite qu'elle n'est qu'une excuse pour entrer dans le vif du sujet... L'intrigue est donc prévisible mais traîne en longueur. 

Et quand je dis en longueur.... C'est long ! 400 pages durant lesquelles les personnages  tournent en rond, répètent inlassablement les mêmes questions, ils culpabilisent seuls, ils culpabilisent en groupe, ils s'inquiètent seuls puis en groupe...

De façon générale, j'aime les personnages sensibles, les émotions creusées, la psychologie mise en perspective mais là on baigne dans la guimauve... 

Seul le dernier chapitre, celui qui dénoue le procès est plus dynamique, les personnages sont plus affirmés, plus actifs et confiants, plus arrogants et agressifs mais j'aurai apprécié que cela soit le cas dès le début... le coupable on le connaissait déjà dès sa première apparition... et si on l'avait loupé à la première on en était persuadé à la seconde... bref...

Pour conclure, il y a quelques bons passages, une intrigue qui se dénoue intelligemment même si c'est de façon prévisible.  Cette écriture sirupeuse n'est pas clairement pas ma cam... J'imagine que les fans d'Anne Perry adoreront ce livre, ça n'a pas été mon cas, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment mais j'ai souvent levé les yeux au ciel et j'ai intercalé une lecture bien trash à côté pour compenser l'excès de sucre de ce roman.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Que dire de plus que saigneurdeguerre et Ogimoire, pas grand chose...
Effectivement, j'ai trouvé que l'histoire tournait en rond, était plate...
Certain dise de l'auteure que c'est la reine des polars noirs historiques... Pour le noirs, vous m'excusez mais, c'est juste la couleur de l'écriture.... Il y a beaucoup mieux.
Et les états d'âme des protagonistes pourraient passés si il y avait plus d'action qui d'ailleurs n'a lieu qu'à l'épilogue...
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On sent tout au long de la lecture que ce livre fait suite à un autre roman dont le personnage principal est l'avocat Daniel Pitt. Cela ne m'a pas gêné dans ma lecture globale car cette affaire est indépendante de la précédente, mais je pense que certaines références ou détails sur les personnages m'ont échappé car faisant référence au précédent opus.

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J'ai tout de suite été plongée dans l'ambiance anglaise, bien sous tout rapport. L'auteure arrive à recréer cette ambiance de bonnes familles anglaises du début du siècle, où un certains nombres de choses sont tues ou exprimées de façon sous-entendues pour ne pas se soustraire à la bienséance et aux protocoles de l'époque.

Cette atmosphère se fond très bien avec l'ambiance de roman policier historique. Nous ne sommes pas ici dans un thriller, loin de là, je dirais même plus que c'est un roman « détective », un peu à l'ancienne. Et je pense que c'est en partie pour cela que je n'ai pas été complètement prise par l'histoire car ce n'est pas mon style préféré.

Je dois dire également que j'ai eu un peu de mal au début avec certaines tournures de phrases qui ne m'ont pas semblé fluides et même un peu lourdes à la première lecture : peut-être est ce dû au fait que le livre a été traduit de l'anglais.

Durant toute la première partie du livre, voire la plus grande partie, il y a très peu d'actions mais beaucoup beaucoup de réflexions de l'avocat qui cherche à régler l'affaire en question. du coup cela donne un sentiment de répétition, avec tout le temps les mêmes questions sans réponses
(posées par le personnage principal Daniel) qui reviennent : « Est il innocent ou coupable ? S'il est innocent, qui a perpétué ces méfaits ? et dans ce cas pourquoi l'avoir accusé ?… »

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L'action prend enfin le pas sur les réflexions, mais (beaucoup) trop tard à mon goût, et c'est à ce moment-là que l'histoire devient plus intéressante, pleine de rebondissements et avec une fin inattendue qui surprendra les lecteurs – je ne l'avais pas du tout devinée et pour cela, chapeau à l'auteure!

En résumé, pour les amateurs de romans policiers d'époque et de littérature anglaise, ce livre vous plaira est fait pour vous!

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Merci à Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre.

Lien : https://www.leslecturesdevi...
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Déception. J'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire, c'était long et laborieux. L'auteur pose des milliers de questions dès le départ alors que les personnages n'ont aucune information et ne les cherchent pas. C'est fatiguant. le titre ne prend son sens que vers la 200eme page... L'écriture est tantôt difficile, tantôt fluide. Les actions ne surviennent que vers la fin du roman, c'est dommage. L'intrigue était intéressante en soi mais à mon sens elle n'a pas été assez poussée. Maintes fois j'ai trouvé que l'histoire tournait en rond.
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