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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Difficile de se lancer dans une bande dessinée sur les zombies quand l'ogre Walking Dead caracole en tête des ventes. Je suis un gros fan de Walking Dead, mais cela ne m'empêche pas pour autant de regarder ce qui se fait ailleurs. Et donc, après 28 jours plus tard et Crossed, je me suis lancé dans Zombies, dont les auteurs sont français. Ca fait très cliché dit comme ça, mais c'est toujours agréable de voir que nos auteurs sont tout de même capable de faire des choses de qualité.

Car c'est le cas avec ce premier tome, la qualité est au rendez-vous. Bon, alors certes cela se passe aux Etats-unis, a Seattle pour être précis, mais bon, c'est plus vendeur je suppose. L'approche sur les zombies, la contamination est différente par rapporte a Walking Dead. Ici on est moins dans le gore. Déjà les planches sont en couleurs, les personnages sont bien travaillés, mais attention, on ne sait pas à quel moment ils peuvent disparaitre. (Je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler).

Ce premier tome me fait penser a 28 jours plus tard, dans le sens ou les survivants essaient de s'organiser pour récupérer une ville, et non pas un petit quartier. Concernant la contamination, on ne sait pas grand chose, mais sans trop en dévoiler on apprends qu'il y aurait des porteurs sains, que la contamination n'évolue pas forcément pareil. Bref, là-dessus, c'est très bien géré et très bien mis en scène.

Le seul petit bémol c'est la fréquence a laquelle sortent les tomes. 4 tomes en presque 4 ans, c'est assez long. Quand on vois que Walking Dead sort deux tomes par an, j'ai peur que d'un tome a l'autre on oublie un peu ce qu'il s'est passé ou qu'on se lasse. Je vais donc enchainer les deux tomes suivants, histoire de rester dans l'ambiance.
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Oui oui pour un item d'un défi je dois lire 3 BDs dans la journée, donc voilà, je poursuis mon aventure zombiesque puisque j'ai trouvé les 3 premiers "zombies" chez mon bouquiniste...

Ce tome-ci est plus classique, que ce soit dans sa construction ou ses dessins. J'avais apprécié la précision réaliste des traits du 0, ici on est dans du dessin moins précis, plus "BD", bon je sais pas si je me fais comprendre, mais moi je me comprends...

On reconnait les personnages, malgré tout, une fois qu'on les a croisés au moins une fois. Au début, je me suis demandé si c'était Lapointe, dans la voiture, mais on apprend assez vite que non...

L'intérêt de cette BD réside dans les personnages survivants, bien sûr, et leurs façons de survivre. Mais on reste dans du classique du genre, alors que le tome 0 était plus original.

La preuve que c'est classique, c'est qu'à chaque fois que je lis un livre comme ça, je me demande comment les zombies peuvent entendre, sentir, voir, avoir faim etc. Ils sont pas censés être morts ? Un zombie pour nous ça devrait être presque un extraterrestre avec des sens qui nous sont inconnus, non ? Ou pas de sens du tout, d'ailleurs... Muarf ! Je me suis également demandé comment tout pouvait être "pillé" alors que l'épidémie a été fulgurante. Les zombies, ça pille les médocs ? Hem, passons... A part ça, c'est plutôt sympa à lire !
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Je continue ma découverte du monde de la BD en variant les styles. Rien de tel que les zombies (un sujet qui me fascine et me terrifie à la fois) pour me faire accrocher à un style de dessin réaliste et détaillé qui n'est à la base pas mon truc. J'ai tendance à assimiler ce genre aux BD dites "d'action", et j'aime pas ça. Mais j'avoue que pour le coup, ça sert plutôt bien l'histoire: celle-ci aurait sûrement été beaucoup moins convaincante avec des dessins "cartoonesques" par exemple.

J'aurais dû attendre de finir de manger avant d'entamer ma lecture. Burp... On n'est pas dans le gore ici, mais quand même... Les détails en gros plan genre mouches sur des plaies béantes, ça reste moyen pour l'estomac... Tout en étant pas révolutionnaire, j'ai aimé cette approche, qui varie quand même un peu de l'éternel scénario "groupe-de-gens-planqués-dans-un-coin-qui-luttent-pour-survivre-et-se-font-dégomer-les-uns-après-les-autres". Ici les protagonistes sont vraiment acteurs de leur vie, ils vont de l'avant, se fixent des buts concrets: retrouver sa fille, établir les fondations d'une nouvelle société sur une île près de Seattle...

Le soin apporté aux détails contribue à ancrer ce récit dans le réel: le tee-shirt "Red Hot Chili Peppers" de Sam, son poste de manager au McDo... C'est notre monde, notre civilisation qui sont dépeints, et on se dit que "ça pourrait arriver". En admettant l'hypothétique existence des zombies, c'est très crédible. L'écriture est sans concession, mais des notes d'humour l'allègent un peu.

Un point mérite d'être souligné: les auteurs ont pris le parti d'imaginer que dans pareille situation les gens auront tendance à s'entraider, et non à s'autodétruire. Choix audacieux... Un petit regret: j'aurais apprécié pour une BD française sur le thème des zombies (ce qui n'est pas si courant) un petit quelque chose pour se différencier, la "french touch" sauce zombies... Et au contraire les auteurs ont foncé direction les USA tant géographiquement que dans la forme.

Un final qui prend vraiment au dépourvu et reste dans la ligne directrice "sans pitié" de la série. On à hâte de lire la suite...
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Les bédéphiles amateurs de ce genre initié par «La nuit des morts-vivants» de George Romero en 1969 étaient déjà comblés par la publication de l'excellente saga de Robert Kirkman, Walking Dead, et voilà que Soleil lance une autre série dédiée aux zombies qui, sur base de ce premier volet, s'annonce très prometteuse.

L'histoire du type qui se retrouve isolé au sein d'un monde peuplé de morts-vivants et qui finit par s'organiser pour survivre, n'a certes rien de neuf et l'histoire imaginée par Olivier Péru s'inspire d'ailleurs de tous les codes du genre. La narration en voix-off accroche cependant des les premières planches et contribue à ressentir de l'empathie envers des personnages qui prennent de l'ampleur au fil des pages et des drames qu'ils vivent. Il y a ensuite ce twist scénaristique qui prend le lecteur à contre-pied après seulement quelques planches et finalement un cliffhanger de format qui montre la volonté de l'auteur de n'épargner aucun drame psychologique à ses personnages. Car si la présence d'un enfant et l'espoir de retrouver une petite fille permettent d'insuffler un peu d'humanité au récit, cela permet également d'accentuer encore un peu plus l'horreur de cette survie qui s'effectue sur pente de la désillusion. le ton employé par l'auteur est d'ailleurs sans concession et se place au diapason de cet univers post-apocalyptique effrayant de réalisme.

A ce titre, le graphisme de Sophian Cholet mérite également d'être souligner. Combinant ses décors ravagés à des perspectives parfaitement maîtrisées, l'auteur livre un travail remarquable pour un premier album.

A savourer … en attendant le prochain tome de Walking Dead !

Visitez également le blog de Sophian Cholet !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Un dessin vif, rapide, et une action qui ne ralentit jamais, sur des fonds alternativement bleus et sépia, voilà le premier épisode de "Zombies", dont l'action se passe dans un Seattle immense et contaminé, où apparaît l'acteur de Série B Serge Lapointe en chef ambitieux et charismatique. Il n'est pas le personnage principal, car le héros narrateur est un autre personnage qui cherche sa petite fille au milieu de cette apocalypse. Comme dans les autres volumes, on trouvera une référence littéraire, ici au poète italien du XIV°s Dante, chéri des Romantiques pour son Enfer (au point qu'on oublie qu'il a continué son poème "La divine comédie" avec un Purgatoire et un Paradis.) Il faut dire que l'enfer est ici très approprié, même si le récit, très noir et désespéré, ne ferme pas toutes les voies à l'espérance. En tous cas, tout le monde souffre, innocents, coupables et peut-être même infectés, comme en témoigne cette planche saisissante d'une foule zombie sous une pluie battante. A lire.
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Jusqu'à la moitié du récit, je trouvais cette bande dessinée assez banales. Les auteurs reprennent la panoplie du zombie qu'on connait déjà par coeur (le tir dans la tête, etc...) Mais peu à peu, le scénario bascule vers l'inattendu. On sent une autre fin se dégager. J'ai hâte que les autres tomes sortent pour voir si le scénario reste original ou s'il redeviendra plus classique par la suite.
Lien : http://iluze.over-blog.com/a..
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Lors du deuxième mandat d'Obama, le monde plonge dans l'obscurité et une mort vivante et dévorante. Des hordes de morts déferlent sur la planète. Nul ne semble savoir ni pourquoi, ni comment ; et ces prédateurs anthropophages ne laissent à l'humanité qu'une alternative : courir ou crever. Un pitch classique pour toute oeuvre qui traite du phénomène zombie. Cependant avec Olivier Peru à la plume, on est certain que cette banalité va se muer en référence. le prologue de ce tome s'ouvre sur les grands vainqueurs de cette lutte sans pitié pour la préservation : leurs majestés les mouches. Très sartrien en l'espèce. le sous-titre n'est de plus pas choisi au hasard et notre fameux prologue va reprendre la mécanique de la Divina Commedia de Dante en nous proposant un protagoniste en quête de rédemption. Ce dernier nous introduit au véritable personnage principal, Sam, qui va devenir un salaud de circonstances. Car dans ce monde décrépi « Plus de règles, plus de morale, juste le désir de vivre encore un peu ». Avec un humour froid et noir, Peru nous relate les aventures d'un héros qui doit tuer l'être humain qu'il était pour s'adapter à son nouvel environnement. L'espoir reste toutefois en toile de fond : le paradis se maintient en arrière-plan, en écho au chant italien, et ce grâce à une poignée d'autres survivants. Tous les ingrédients d'une bonne tragédie sont réunis. le dessin est magnifiquement pris en charge par Sofian Cholet grâce à une mise en cases classique, mais aussi efficace qu'un alexandrin, assurant une cohérence d'ensemble, et une excellente mise en tension dramatique. Les plans larges montrent de belles perspectives, des milieux urbains vides, froids et hostiles sous un trait mature et réaliste. Cholet sait user des différents types de plans pour mettre en valeur la force de l'action. de plus, ses morts-vivants sont suintants, dégoulinants et décatis à souhait, un vrai bonheur. Les vivants bénéficient du même soin : couturés, angéliques, expressifs, ou totalement fermés, tous ont une personnalité physique propre. de son côté, le coloriste Simon Champelovier utilise une palette de couleurs sépia ou neutres qui accusent la violence de l'univers sanglant de ses acolytes, et exacerbe la profondeur du dessin. Edité par Soleil dans la collection Anticipation, l'objet en lui-même est désirable et bénéficie d'un vernis sélectif en couverture. On cultive le paradoxe pour tenir en pages de telles horreurs. Cette bande-dessinée, loin d'être une énième variation sur un thème surexploité s'avère être aussi délicieuse qu'un cervelet après son café du matin.
Lien : http://lacritiquefacile.com/..
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L'histoire et les dessins sont supers et je vais me plonger dans les suites très vite
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