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3,84

sur 645 notes
Ouvrage destiné à comprendre les surefficients, l'hypersensibilité et l'émotionnel.

Bien que celui-ci soit intéressant, disons que ce genre d'ouvrage provoque l'effet Barnum.
C'est-à-dire que c'est un biais cognitif qui induit à toute personne lisant ce livre une tendance à accorder du crédit à toutes les affirmations en se l'appliquant à elle-même.
(En gros : tout le monde peut s'y retrouver facilement alors que ce livre reflète uniquement 2 à 2,5 % de la population.)

Tout le monde pourra tout de même trouver des similitudes qui le caractériseront et cela peut tout de même bien entendu aider si vous considérez que vous pensez trop ou bien que vous avez un cerveau qui mouline constamment.

Ici, on s'emmêle un peu les pinceaux entre les personnes surdoués et les gens émotionnels.
Disons que ce n'est pas très clair et un peu confus...

D'autres ouvrages sont selon moi davantage tourné vers le côté « scientifique » et « neurologique », qui sont d'autant plus complets et de plus, réalisés par des professionnels dans la psychologie.

Je ne remets aucunement en doute cet ouvrage, qui est bien évidemment bien attentionné de la part de l'auteure et qui a pour but d'aider.

Pour les personnes intéressées, je conseillerais peut-être de compléter cet ouvrage par d'autres. Par exemple « Au coeur des cerveaux hauts potentiels et hypersensibles » écrit par Pascale Michelon, docteur en Neurosciences et certifiée spécialisé dans le haut potentiel.
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Le titre de cet ouvrage Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant? de Christel Petitcollin peut porter à confusion.
Certes l'autrice propose quelque pistes pour organiser ses pensées foisonnantes, mais là n'est pas le coeur du sujet.

Illustré de nombreux exemples concrets, l'ouvrage dépeint le quotidien des personnes « surefficientes », dotées d'un cerveau « hyperesthésique », à savoir d'une acuité sensorielle exceptionnelle. Il me semble que les psychologues parlent dans ce cas d'« hypersensibilité » ou de « haut potentiel émotionnel » (HPE), ces personnes étant notamment caractérisées par une réflexion foisonnante, une empathie exceptionnelle et une forte sensibilité sensorielle et émotionnelle. Une sensation de « décalage » avec « les autres », engendrant incompréhension et souffrance, vient hélas ternir le tableau.

L'autrice établit une distinction entre les deux hémisphères du cerveau, le gauche étant le siège de la pensée rationnelle, linéaire, méthodique, verbale et numérique, le droit celui de la créativité, de l'humour, de l'intuition voire de l'instinct. Les cerveaux « surefficients »(15 à 30%) ont une prépondérance de l'hémisphère droit, et une pensée « en arborescence », et des connexions neuronales différentes du reste de la population. Les différences de fonctionnement sont parfois suffisamment conséquentes pour donner l'impression de « venir de planètes différentes ».
Le clivage est-il aussi net ? Y a-t-il, comme Christel Petitcollin le laisse entendre, d'un côté les loups et de l'autre les agneaux, les vilains petits canards au milieu des cygnes ?

L'autrice explique les concepts de « faux self » et de « théorie de l'esprit », permettant à l'individu de s'adapter aux situations en en comprenant l'implicite, c'est-à-dire le non-verbal.

Elle suggère aussi des stratégies pour « vivre mieux » avec un mental envahissant, par exemple désamorcer le stress induit par une situation en l'associant à un état interne agréable (processus dit d' « ancrage »).

Une partie du livre établit un pont avec son précédent ouvrage (intitulé Échapper aux manipulateurs), en expliquant pourquoi les personnes mentalement surefficientes sont nécessairement les proies de pervers narcissiques. Bien qu'argumentée, cette généralisation me paraît abusive.

L'autrice n'étant ni psychologue ni psychiatre, il conviendra peut-être de confronter ses assertions à un point de vue plus scientifique/médical. Mais Je pense trop est un ouvrage de développement personnel intéressant et didactique, qui parlera assurément aux « cerveaux bouillonnants », aux « trop sensibles », aux émotifs, aux susceptibles, aux personnes anxieuses de ressentir un « décalage » ou fatiguées par un sentiment d'ajustement permanent.
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La lecture de ce livre me laisse perplexe...

Tout d'abord que les lecteurs ne s'y trompent pas : l'ouvrage n'aborde aucunement l'effervescence mentale dont certains souffrent. Il aborde une vision subjective des surefficients mentaux (ou en d'autres termes les HP, zèbres, personnalités atypiques etc.).

Deuxième point et non des moindres, le parti pris de l'ensemble de l'ouvrage tient sur un neuro-mythe : la différence cerveau droit / cerveau gauche. Cette distinction entre un cerveau gauche analytique (celui des « normopensants » dans le texte) et un cerveau droit émotionnel (celui des « surefficients »), en plus d'être sans fondement scientifique, a été remise en cause par les neurosciences!

Troisième point : sous couvert d'un récit sur la différence et l'acceptation, l'auteur nous livre une vision clivée, binaire et condescendante.
En gros d'un côté les pauvres « surefficients mentaux » si « empathique, bienveillant et incompris » et de l'autre les « normopensants [...] individualistes, lents et superficiels ». Un simplisme affligeant et si loin de l'état actuel de la clinique et de la psychopathologie...

Pour finir, entre autres généralités si peu documentées, l'auteur tire un fils entre surefficients mentaux et pervers narcissiques (les premiers étant systématiquement les victimes des seconds) et saute à pieds joints dans l'exploitation mercantile d'un phénomène bien plus complexe pour nous vendre ses autres ouvrages.

Bref cet ouvrage est subjectif, manichéen et surtout il n'est pas documenté. Il ne vous offrira pas la vision plurielle que cette problématique exige.
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Même s'il n'existe pas de solution miracle pour canaliser des pensées souvent trop envahissantes, ce livre fait du bien, explicite de nombreuses "bizarreries" qui pourraient parfois nous faire croire que l'on frise la folie. Un ouvrage optimiste qui donne envie d'aller plus loin dans la connaissance de ce que je préfère nommer la "zébritude".
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J'ai lu ce livre il y a quelque temps déjà. le voyant passer, j'écris mon ressenti. C'est le premier livre que j'ai lu sur ce sujet, conseillée par une amie.

On peut imaginer ce livre dans le rayon développement personnel d'une librairie, mais je l'ai trouvé dans le rayon psychologie.

C'est écrit dans un style assez mou : pauvre surdoué, qu'est-ce qu'il souffre, il est un incompris, etc, etc, ... de la mièvrerie.

En fait, l'auteur est coach et pas psychologue, avec formation et activité principale en communication. Donc, dans ligne droite de "penser positivement" ou de la Happycratie (comme dirait Eva Illouz).

A la fin de la lecture, on sort sans comprendre vraiment ce que sont les surdoués et juste avec quelques conseils qui, à mon avis, relèvent du bon sens.

Si le sujet vous intéresse et que vous voulez surtout comprendre, il y a des très bons livres. Ce n'est pas une lecture inutile mais si vous êtes un surdoué ce livre ne vous apportera pas suffisamment. Peut-être utile juste pour l'entourage...
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Livre accessible aussi bien au haut potentiel intellectuel qu'au normopensant.
J'ai commencé par lire « mon enfant pense trop », si bien que j'ai trouvé plusieurs redites dans cet ouvrage voire même des copier/coller de paragraphes entiers. Cela étant dit, je trouve ce sujet vraiment très intéressant et la façon qu'a C. PETITCOLLIN de l'aborder me plait beaucoup. L'auteur ne considère pas le surdoué comme quelqu'un de malade mais de différent. Etre différent dans une société aseptisée dans laquelle tout le monde fait comme tout le monde est plutôt une bonne chose.
Dans ce bon livre, deux énoncés m'ont dérangée : le fait d'expliquer que tous les cerveaux droits sont des personnes surefficientes et que les victimes des manipulateurs sont exclusivement des profils surdoués. Ces généralités sont pour moi des raccourcis, même si le zèbre semble effectivement plus enclin à tomber sous la coupe de ces bourreaux-là.
D'après l'auteur, la pensée en arborescence semble être vraiment ce qui différencie les uns des autres. Cependant, d'autres études tendent à démontrer que ce n'est pas le cas. Une fois de plus la psychologie n'est pas une science exacte.
La troisième partie qui aborde les solutions ne m'a pas convaincue, notamment quand elle déborde sur les expériences mystiques, mais malgré cela, c'est un excellent ouvrage qui décrit bien les caractéristiques propres aux personnes surdouées.
Ce livre a le mérite de nous aider à débusquer les imposteurs qui se déclarent zèbres, car oui, dire que l'on est surefficient est très à la mode.
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Trop penser c'est s'empêcher de réfléchir, d'accéder à la réflexion nécessaire pour créer et vivre sereinement. Je fais parti de ses gens qui pense trop, ce qui peut être un avantage quand on pense à amener de quoi manger lors d'une randonnée mais un très gros inconvénient dans la vie de tous les jours. Pour moi trop penser c'est avant tout lié au stress et à l'anxiété, je suis anxieux, ça me fait trop réfléchir du coup je deviens encore plus anxieux, et c'est un cercle vicieux qui comment et m'empêche d'agir comme je le voudrais, cela empiète sur ma liberté d'agir.

Ce livre m'a donc beaucoup aidé pour canaliser ce mental envahissant, comme le dit si bien la couverture, pourtant je ne suis pas un surdoué, qui constitue la base de sa cible pour ce livre. C'est plutôt bien expliqué même si certains raccourcis sont pris, il s'agit d'un livre de vulgarisation donc je pardonne, il y a aussi cette vision du handicap qui m'a dérangé.
De mon point de vue, ce n'est un handicap (sauf peut-être les formes graves), je vois ça comme un don exceptionnel qui m'est donné, arriver à prévoir tout et n'importe quoi me pousse à m'améliorer de jours en jours, m'ouvre des portes que je n'aurais jamais crues ouvertes et surtout me donne des qualités incroyables. Je suis toujours celui qui a tout sur lui, qui connait la ville par coeur pour trouver le bon restaurant, je suis ponctuel vu que j'ai déjà prévu travaux et même enlèvement extra-terrestre, etc bref, une adaptabilité unique à toutes situations. C'est seulement à la nuit tombée que je ne peux m'empêcher de refaire ma journée et de voir ce que j'aurais pu mieux faire, non pas par perfectionnisme mais par angoisse que telle ou telle situation se reproduise, je dois être prêt.

Vu que je n'écris pas mon CV, on va en revenir au livre, les propos sont clairs et adaptés à tous. J'ai aimé les conseils prodigués, ils ont tous une utilité, par de redite, j'apprécie toujours ce genre de livre à mi-chemin entre l'essai et le livre de développement personnel car en plus d'être accessible, ils ne prennent pas le lecteur pour un imbécile, point encore plus important quand l'auteure parle aux surdoués.
Il m'a aidé et c'est le principal pour moi, je pense qu'il peut aussi convenir à ceux qui pensent trop mais plus occasionnellement. Il a rempli son rôle, après je n'ai pas cherché si les théories promulguées par l'auteure sont bonnes ou non.
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Ce livre nous brosse dans le sens du poil. L'auteur décrit une partie des gens HP souffrant d'un TDAH mais seulement une partie et elle n'est pas du tout objective. J'ai essayé d'échanger avec elle au sujet de la naïveté à toute épreuve des personnes HP dont elle parle et qui cherchent toujours des excuses aux autres. Elle a reçu en consultation uniquement des gens blessés donc son point de vue est biaisé. Elle se dit ouverte dans son livre et n'avoir pu l'écrire que grâce à la contribution de ces personnes mais en fait, elle ne veux surtout pas se remettre en question. C'est malheureux. Son livre est subjectif et surtout flatteur comme dans "le Corbeau et le Renard" De La Fontaine, elle nous prend pour le corbeau donc méfiez-vous d'elle! Regardez son site, c'est une machine à fric! Elle sait écrire, séduire par les mots son lectorat mais elle est loin d'être celle qu'elle prétend être et ce qu'elle dit n'est pas une vérité. On peut apprendre de l'expérience, évoluer et distinguer ce qui est mauvais pour nous. On peut reconnaitre que l'autre est mauvais, nocif et certains HP sont mauvais ou égoïstes, ce ne sont pas tous des agneaux. Mme Petitcollin vous êtes une hypocrite et votre livre est bien pour remonter l'estime de soi d'un haut potentiel mais pour y chercher des vérités, je l'ignore.
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Un portrait cohérent des personnes dotées de surefficience mentale. Un essai fluide, imagé, empathique, très facile à lire. On voit bien que CP sait de quoi elle parle, elle suit au quotidien des personnes / des patients hypersensibles, guidées par la moitié droite du cerveau. C'est intéressant de voir qu'ils sont caractérisés, entres autres, par la pensée en arborescence et la peur de l'abandon. D'après ses chiffres, ils sont 15 % à 30 %.
J'avais un doute au sujet de cette appellation : surefficience mentale. Mais une rapide recherche me l'a confirmé, il s'agit d'une dénomination consacrée. Pour moi, la notion de surefficience est apparentée à l'efficacité, alors que de manière générale ces personnes ne brillent pas par la performance. La créativité, l'empathie, oui.
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Evidemment on n'en vient pas à lire ce type de livre par hasard. J'ai reconnu beaucoup de situations, et j'ai mieux compris ce qui ne fonctionnait pas.
Il reste donc à reprendre l'ouvrage, avec un crayon, et prendre des notes, pour murir tout cela, se l'approprier et avancer.
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