AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 640 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre qui se lit bien malgré qu'il soit un peu répétitif par moment.

Néanmoins je trouve que le titre porte à confusion. En effet, ce bouquin ne traite pas des personnes pensant beaucoup et étant incapables de mettre leur cerveau sur pause mais des « zèbres », HPI, surdoués, surefficients mentaux, [insérer ici n'importe quel autre terme à la mode signifiant plus ou moins la même chose, puisqu'il semblerait qu'on en trouve toujours des nouveaux]. Est-ce une technique marketing pour vendre plus (car il y a probablement plus de personnes avec un cerveau bouillonnant à longueur de journée que de surefficients mentaux) ou simplement un manque de précision involontaire ? Je pencherais pour la première option puisque tout le long du livre, Madame Petitcollin n'a cessé de vouloir nous vendre d'autres livres qu'elle a également écrit (et puis sinon, un petit tour rapide sur son site m'a conforté dans l'idée que c'était une vraie « pompe à fric » (pardonnez-moi du terme, ça ne fait pas très joli sur un billet)).

Je n'aime pas non plus la façon dont les surefficients et les normopensants sont décrits, de même pour les relations que ces deux catégories entretiennent. On nous décrit le comportement plus que négatif des normopensants vis-à-vis des surefficients, puis l'auteure nous fait une description des surefficients, qui est plus ou moins une liste de course d'adjectifs positifs, les adjectifs négatifs n'étant que pour montrer la façon dont les surefficients se sentent à cause des normopensants (tristes parce que persécutés par les normopensants, manquant de confiance en soi car jugés constamment par les normopensants, etc.), puis les normopensants sont à leur tour décrits, cette fois par une liste de course d'adjectifs négatifs… Et puis, on nous sépare bien en deux camps différents, les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Les intelligents d'un côté, les idiots de l'autre. Ah bah oui ! Vous ne voudriez tout de même mélanger les Montaigu et les Capulet, les torchons et les serviettes ! Parce que si on rangerait bien volontiers les tables et les humains dans la même catégorie car « il n'y a qu'une différence des quelques atomes et de fréquence de vibration », il est en revanche totalement incongru de ranger les surefficents avec les normopensants (diantre ! Comment osez vous ne serait-ce qu'émettre cette possibilité!?).

En parlant de trucs étranges, je suis plus que dubitative en ce qui concerne les paragraphes sur le mystique, le paranormal… le fait que l'on nous dise dans un livre qui est supposé être sérieux que, quand on est doté de surdouance, on peut voir et entendre « des choses », être (ou se prendre pour) un arbre et faire ami-ami avec une chaise… j'en reste pantoise.

De plus, toute la théorie de Christel Petitcollin se base sur un mythe (!) : cerveau gauche, cerveau droit. Or, il n'a (non seulement) jamais été prouvé mais il est (en plus) désapprouvé depuis de nombreuses années. Cela ne relève d'aucune vérité scientifique et c'est pourtant la base de son raisonnement.

Également, je suis plus qu'agacée par toutes les coquilles encore présentes dans ce livre après tant de réimpression. Faites un effort, bon sang !

Enfin, même dans les informations que je suis plus encline à croire/comprendre, il y a encore des choses qui ne font pas sens (du moins pour moi, peut être étais-je totalement à côté de la plaque, les passages sur le mystique/paranormal m'ayant ramolli le cerveau). Voici donc ma confusion :
On nous dit que les surefficients ne comprennent pas les gens qui ne réfléchissent pas cinq minutes avant d'agir. Mais dans ce cas là, dans l'exemple du maillot de bain, pourquoi le surefficient (dont je ne me souviens plus le nom, on va l'appeler Greg) accepte sans réfléchir la demande de sa soeur qui lui demande d'aller chercher son maillot de bain chez leurs parents, puisque Greg se rend ce soir là chez des amis qui habitent « pas loin » du foyer parental (une heure tout de même) ? Comme il n'a pas le temps d'y aller avant, Greg y va après son dîner chez ses amis et arrive donc chez ses parents, pour récupérer le maillot de bain, à plus de minuit ! Et donc je me demande : pourquoi ? Car, si il ne réfléchit pas à la demande de sa soeur, c'est qu'il est en tant que surefficient dans l'incapacité de dire non, bon pourquoi pas. Mais, on nous dit aussi que les surefficients ne veulent pas déranger/veulent plaire aux autres. Donc pourquoi Greg va sonner chez ses parents à plus de minuit pour récupérer un fichu maillot de bain qu'il n'a même pas été donner le soir même à sa soeur ? Car pour le coup, il a tout le temps du trajet jusque chez ses amis+le dîner chez ses amis+le trajet de chez ses amis à chez ses parents pour réfléchir au fait de venir sonner chez quelqu'un à minuit passé juste pour un maillot de bain… C'est totalement idiot, il n'avait qu'à aller le chercher le lendemain matin puisque sa soeur n'en avait pas besoin dans l'immédiat et les parents de Greg n'auraient pas été réveillés par leur fils en plein milieu de la nuit pour une broutille ! Ça n'a franchement aucun sens pour moi, et ça va carrément à l'encontre de ce que l'auteure nous dit sur les surefficients mentaux.

Bref, passez votre chemin, il y a probablement des tas de livres qui traitent bien mieux ce sujet.
Commenter  J’apprécie          10
J'attendais beaucoup de ce livre, surement trop. Et du coup, ce fut une grosse déception.
De qui parle t'on dans ce livre? de HPI? D'hypersensible? Au final je ne sais pas, car ce qui est d'habitude mis en avant pour HPI ou pour hypersensible est ici mélangé est "attribué" aux surefficients. Cela signifie t'il que, selon l'auteure, HPI, Hypersensible et surefficient c'est la même chose? Ou est on sur un usage d'effet Barnum?
Commenter  J’apprécie          40
Intelligent puis doué puis surdoué puis précoce puis zèbre puis HPI...
Quel sera le prochain terme inventé pour faire vendre des livres, alimenter les pages "psycho" des magazines ?

Car dans cet ouvrage, ne vous y trompez pas, le "Je pense trop" du titre ne s'adresse pas au quidam, mais aux 2% de la population détenteurs d'un QI stratosphérique. Après tout, sans évaluation aucune, de plus en plus de personnes s'autoproclament HPI : c'est tendance, ça fait bien ! Donc ce livre est potentiellement écrit pour nous, pour vous, pour eux... Bref, pour tout le monde.

Et je tiens les paris ouverts : qui, à la lecture de ce livre, ne s'est pas reconnu dans une ou plusieurs caractéristiques relevant soi-disant de la surdouence ? Personne ? Félicitations, vous êtes donc auto-admis dans le club plus si "select" des surdoués !

Voyons quand même un point positif dans les descriptions proposées : pour une fois, ce qui est relativement rare pour être souligné, l'auteur aborde les aspects émotionnels et sensibles des surdoués et non exclusivement leurs facultés intellectuelles. Amen !

Ce genre d'ouvrages fait vendre, certes, mais n'aide en rien les personnes concernées, le sujet étant nettement plus complexe qu'il y paraît. En revanche, si vous souhaitez gonfler votre égo et vous couronner surdoué, allez-y, jetez-vous sur ce livre. Pour les autres, passez votre chemin !
Commenter  J’apprécie          42
Très déçue de ce livre. le ton sans aucune nuance m'a dérangée fortement, encore plus que le côté fourre-tout : hyper-tout, manque de confiance et d'estime de soi, Asperger,... Allez hop, tous pareil ! Alors, évidemment, on se retrouve toujours bien dans une description ou l'autre mais je n'ai vraiment pas perçu l'apport de ce livre si ce n'est une vulgarisation grossière. Si ça peut amener une personne en mal-être à franchir le pas de la consultation, on va dire que ce sera déjà ça ! Encore faut-il qu'elle trouve quelqu'un qui serait autant à la hauteur de l'auteure, que j'ai trouvée très imbue de ses propres théories (hypothèses présentées comme des affirmations solides).
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce livre il y a quelque temps déjà. le voyant passer, j'écris mon ressenti. C'est le premier livre que j'ai lu sur ce sujet, conseillée par une amie.

On peut imaginer ce livre dans le rayon développement personnel d'une librairie, mais je l'ai trouvé dans le rayon psychologie.

C'est écrit dans un style assez mou : pauvre surdoué, qu'est-ce qu'il souffre, il est un incompris, etc, etc, ... de la mièvrerie.

En fait, l'auteur est coach et pas psychologue, avec formation et activité principale en communication. Donc, dans ligne droite de "penser positivement" ou de la Happycratie (comme dirait Eva Illouz).

A la fin de la lecture, on sort sans comprendre vraiment ce que sont les surdoués et juste avec quelques conseils qui, à mon avis, relèvent du bon sens.

Si le sujet vous intéresse et que vous voulez surtout comprendre, il y a des très bons livres. Ce n'est pas une lecture inutile mais si vous êtes un surdoué ce livre ne vous apportera pas suffisamment. Peut-être utile juste pour l'entourage...
Commenter  J’apprécie          96
Je ne suis pas une grande fan de ce genre de bouquins. Les documentaires en général, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Je préfère largement la fiction. On y apprend moins de choses, mais c'est plus divertissant. Il se trouve cependant que j'avais des raisons de lire ce livre, recommandé par un ami. Et puisque je l'ai terminé, je me suis dit que j'allais vous en parler. Après tout, pourquoi ne vous parlerais-je que de romans ?

Bon, autant être franche, cette lecture m'a confirmé que les documentaires, et en particulier les livres de psychologie/développement personnels, ce n'était pas trop pour moi. Non seulement je les lis un peu à reculons, mais en plus le sujet ne me percute pas des masses. D'ailleurs, j'ai rencontré un phénomène assez étrange avec ce livre : au moment de ma lecture, je me disais qu'elle n'était pas inintéressante (sinon je ne l'aurais pas terminée), mais le lendemain, j'aurais été bien incapable de dire ce que j'avais lu. D'ailleurs à l'heure où j'écris cet avis, j'ai quelques difficultés à dire précisément ce qui a été évoqué entre ces pages.

Ce guide traite de la surreficience mentale, un concept qui m'était inconnu jusqu'à présent. Il nous démontre simplement qu'il y a des gens dont le cerveau ne fonctionne pas pareil que la majorité des personnes (une histoire d'hémisphère dominant, dans leur cas c'est le droit). Ces personnes ont, entre autre, une sensibilité exacerbée, des émotions sans demi-mesure, un attachement très fort à certaines valeurs de justice et de vérité, une façon totalement différente de réfléchir, qui fait qu'ils ne sont pas totalement adapté à notre monde. Et c'est dommage, parce qu'en lisant cet ouvrage, j'ai eu la sensation que leur façon de penser était la plus honnête, et que notre monde irait moins mal s'il y avait davantage de gens qui pensaient comme eux. Cependant, ceci est contrebalancé par leur doute constant, l'impression d'être des moins que rien (puisqu'ils ne sont pas totalement adaptés au monde, ils pensent qu'ils sont idiots, alors que c'est le contraire justement), les questions qui tournent sans arrêt dans leur tête et qui les rend vulnérables, parce qu'ils ont une faible opinion d'eux-mêmes.

J'ai trouvé le sujet relativement intéressant. Mais je reste un peu dubitative sur la façon dont il est présenté. Ce guide se présente comme étant sensé aider les surreficients mentaux à comprendre comment ils fonctionnent et à trouver des solutions pour avoir une meilleure vision d'eux-mêmes, de ce qui les entoure, et apprendre à gérer leur cerveau droit pour être plus à l'aise dans la société. Seulement la partie guide et conseils est minime par rapport à l'ouvrage dans son ensemble. L'autrice passe davantage de temps à nous expliquer ce qu'est un surreficient mental. C'est important, c'est vrai, mais j'ai trouvé qu'elle se répétait beaucoup et que ça tournait un peu en rond. Les deux tiers du livre sont consacrés à cette explication. Est-ce vraiment ce que viennent chercher les lecteurs qui souhaitent avoir des clefs, comme le promet le résumé en couverture (et même le sous-titre ?)

Mon ami m'a conseillé un autre ouvrage sur le sujet (qu'il a trouvé meilleur que celui-ci d'ailleurs). J'ai l'intention de le lire aussi, mais pas tout de suite, je veux d'abord me changer les idées avec un peu de fiction.
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre est une injonction contradictoire en lui-même. Les vrais surefficients mentaux (s'ils existent) ne le liront jamais car le style est abject et les conseils prodigués sont affligeants (« Vous pouvez même organiser son pot de départ, puis embaucher un coach jeune, gai, dynamique, au discours encourageant et stimulant. Yannick Noah ou Christophe Pina ? Ouah, un coach sexy en plus, la qualité de la motivation se fera vite sentir ! »). Les tarés en revanche y trouveront certainement grand plaisir et sauront se reconnaître dans les multiples portraits de surefficients mentaux proposés par le petit colin. Portraits de bonshommes incapables de tenir une relation, un métier, une ambition ; portraits de gens tristes, blessés, déçus, trahis… faites votre choix, nous entrons tous dans une de ces catégories au moins. Super ! s'exclamerait petit colon, nous sommes tous top intelligents !


Pour lier la sauce, on nous explique que le décalage entre aptitude intellectuelle et réussite sociale est imputable aux valeurs de notre civilisation qui se placent excessivement dans les aptitudes liées à l'usage du cerveau gauche (logos) au détriment de celles liées à l'usage du cerveau droit (déconnade). de plus, nous dit petite colline, les normopensants (ceux qui ne lisent pas ce livre, donc) infligent une terrible dictature aux gentils surefficients mentaux. Ils se nourrissent de la vie innocente et pleine qu'ils découvrent comme un miracle à l'intérieur des hyperpensants. L'éternel affrontement des forces du mal contre les forces du bien se renouvelle encore une fois.


Ce livre ne prévient malheureusement pas des dangers inhérents au besoin de réassurance identitaire. Il y participe pourtant pleinement. Sa lecture sera toutefois salutaire aux surdoués de la caboche qui souffrent de vivre de façon si intense en leur ôtant quelques points de Q.I.


Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          4910
Un livre non pas pour les personnes qui pensent « juste » à plusieurs choses en même temps, mais bien sur les surefficients mentaux, zèbres et aspies. Probablement écrit par une atypique pour expliquer aux normopensants les spécificités de ceux qui pensent trop, qui pensent en arborescence nuit et jour. Peut permettre de se reconnaître...
Lien : https://kidstrotters.blog4ev..
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre m'a été conseillé par des personnes surefficientes qui se sont reconnues dans ce que décrit Christel Petitcollin. J'étais très curieuse de le lire pour en apprendre plus sur la surdouance, mais j'avais quand même un petit à-priori en voyant que l'auteure est formatrice en développement personnel (un univers qui me rebute un peu...).

Christel Petitcollin commence par expliquer comment fonctionne le cerveau des surefficients et décrit leurs principales caractéristiques. Elle ne s'arrête heureusement pas là : elle donne également des pistes pour bien vivre avec cette particularité qu'est la surefficience.

Je pense que ce livre peut être utile pour les surdoués qui s'ignorent et/ou qui ont une très mauvaise estime d'eux-mêmes. Par contre, il y a pas mal de choses qui m'ont gênée dans ce livre. Il y a tout d'abord les nombreuses coquilles qui subsistent malgré que mon exemplaire soit une énième réimpression. Ensuite, j'ai trouvé ce livre trop manichéen, scindant la population entre cerveaux gauches/normopensants et cerveaux droits/surefficients. le portrait des surefficients me semble également peu réaliste : de merveilleuses personnes bourrées d'empathie, incomprises des normopensants si superficiels, souvent victimes des grands méchants manipulateurs. Je n'adhère pas non plus à ce qui est évoqué à la fin de l'ouvrage : le rôle du père dans une famille (et les problèmes provoqués par son absence, donc), le fait que les femmes belles et intelligentes aient plus de difficultés à se caser, etc.

En conclusion, j'ai l'impression que ce livre surfe sur l'effet de mode du développement personnel et qu'il existe probablement des livres beaucoup plus pertinents sur le sujet de la surdouance.
Commenter  J’apprécie          203
Ce livre nous brosse dans le sens du poil. L'auteur décrit une partie des gens HP souffrant d'un TDAH mais seulement une partie et elle n'est pas du tout objective. J'ai essayé d'échanger avec elle au sujet de la naïveté à toute épreuve des personnes HP dont elle parle et qui cherchent toujours des excuses aux autres. Elle a reçu en consultation uniquement des gens blessés donc son point de vue est biaisé. Elle se dit ouverte dans son livre et n'avoir pu l'écrire que grâce à la contribution de ces personnes mais en fait, elle ne veux surtout pas se remettre en question. C'est malheureux. Son livre est subjectif et surtout flatteur comme dans "le Corbeau et le Renard" De La Fontaine, elle nous prend pour le corbeau donc méfiez-vous d'elle! Regardez son site, c'est une machine à fric! Elle sait écrire, séduire par les mots son lectorat mais elle est loin d'être celle qu'elle prétend être et ce qu'elle dit n'est pas une vérité. On peut apprendre de l'expérience, évoluer et distinguer ce qui est mauvais pour nous. On peut reconnaitre que l'autre est mauvais, nocif et certains HP sont mauvais ou égoïstes, ce ne sont pas tous des agneaux. Mme Petitcollin vous êtes une hypocrite et votre livre est bien pour remonter l'estime de soi d'un haut potentiel mais pour y chercher des vérités, je l'ignore.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (1770) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}