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EAN : 9782377290307
126 pages
Libertalia (15/02/2018)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Simplement entre deux pavés passés d'une main à l'autre, au plus tournoyant de notre sueur, nous venons de comprendre que ce que nous faisons est grave, que cette nuit est sans pareille, que nous n'avions pas vraiment vécu jusqu'alors, que nous tenons le rive entre nos doigts : il est cubique et gris, il est rouge et noir, il a le poids qu'il faut, il est réalité. Et c'est vrai, cette nuit-là, que nous avons refait la Commune. C'est à elle que nous pensons tous.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Poéte, Pierre Peuchmaurd aura, dés ses 20 ans, sorti un premier livre marquant. Car en 68, il raconte les événements, qu'il a vécu de l'intérieur…

C'est donc avec ce point de vue de jeune étudiant qu'il vivra les 2 mois, de Mai et Juin, 1968. Et il les vivra du début à la fin avec un engagement réel. Alors si l'image aujourd'hui diffusé de ceux ci restent sobre, c'est une révolution pleine de violence que l'on vit ici, avec une écriture travaillée ce qui n'est guére étonnant venant d'un futur poéte. le texte est assez court, 75 pages, mais suffisamment long pour décrire, au jour le jour ou presque, les arrivées des syndicats, des travailleurs, les tensions internes, et aussi les grand noms, certains justifiés, et d'autres surfaits, de ces quelques semaines. C'est le témoignage le plus proche, les plus à chaud, et donc probablement le lus juste qui existe. Un document indispensable !

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mardi 21. Paris-sur Grève. Une ville paralysée et plus vivante que jamais. Parce que ce qui est paralysé est ce qui, en temps ordinaire, paralyse. Le métro étouffe, il n’y a plus de métro ; l’université façonne, il n’y a plus d’université ; l’usine broie, il n’y a plus d’usines ; nombre de bureaux retournent à leur poussière. Paris respire et n’en croit pas ses bronches. Jusqu’au pas des gens qui est différent, on dirait plus léger. En même temps qu’à parler, ils réapprennent à marcher. On repart à zéro. Cette fois, en sortira-t-il des hommes ? À quelques sales gueules près, et pas seulement les casquées, ils ont l’air plus heureux aussi. Quelque chose d’enfantin, quelque chose de nouveau. Fin de l’hibernation.
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Tout est utile d’ailleurs, quand on est au courant. Une grille d’arbre, tiens, ce n’est pas croyable tout ce qu’on peut faire avec ces engins-là. Sans parler des bancs, des voitures, des arbres, tout quoi. Et les chantiers, ah ! les chantiers ! Y en a toujours là où il faut. Où il ne faudrait pas. Nous sommes même un certain nombre à loucher vers l’armurerie sur le trottoir d’en face. On ne lui fera pas le sort qu’elle méritait. On est trop cons.
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