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4,11

sur 1408 notes
Après la trilogie de Wielstadt que j'avais beaucoup aimée, je me suis décidée à continuer de lire Pierre Pevel. Et c'est avec la trilogie de «Le Paris des merveilles » qu'Eric76 et moi-même décidons de démarrer le premier tome « Les enchantements d'Ambremer ».

Une bien belle fantasy que voilà, une uchronie qui nous transporte au début du siècle dernier du temps de la Belle époque, dans un Paris fort attrayant car très enchanteur. En effet on y rencontre Mages, fées, gargouilles, gnomes, sorciers, en l'occurrence Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage de son état dans le cercle Cyan. Ce dernier se retrouve à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, doublé à un enlèvement et plusieurs meurtres. Pour cela il va retrouver Isabel de Saint-Gil, « gentlewomen » cambrioleuse, cette dernière n'étant autre qu'une ancienne fée chassée du monde d'Ambremer.
Nous faisons aussi la connaissance d'un personnage à part entière, le chat-ailé Azincourt, très canaille et comme tout chat, très curieux, ami de Griffont.

On retrouve dans ce roman le côté feuilletoniste du début du 20ème siècle avec Maurice Leblanc (Arsène Lupin) et Gaston Leroux (Rouletabille).
C'est attachant, trépidant, plein de rebondissements, et surtout beaucoup de poésie à la narration et l'écriture.
C'est drôle, les relations entre Griffont et la Baronne de Saint-Gil sont truculents et pleins de taquineries. On retrouve aussi Lord Dunsanny, grand écrivain de l'imaginaire, les fameuses Brigades du Tigre, créées par Clémenceau pour lutter contre le banditisme de l'époque et donc des meurtres crapuleux.
J'ai passé un excellent moment de lecture, facile, qu'on n'a pas envie de lâcher, et qui nous mène du Paris des merveilles au monde d'Ambremer ainsi que dans le pays de l'Onirie (le pays des rêves)
A voir la suite dans L'élixir d'oubli qu'il me tarde de découvrir
Merci à Eric pour ce partage de lecture, je pense que l'engouement est le même… A bientôt pour la suite avec Eric et Angie.
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Je m'apprêtais à entamer le second tome du Paris des Merveilles, quand... Quand je me suis aperçu que j'avais complètement oublié l'histoire du premier tome, palsambleu ! Par conséquent, une seconde lecture s'imposait.


Je comprends mieux pourquoi ma mémoire me faisait défaut. Déjà, j'avais lu à peu près à la même époque la trilogie Beauregard d'Hervé Jubert, qui mêle également intrigue policière, steampunk et fantasy. Et il se trouve que l'intrigue des Enchantements d'Ambremer est à mes yeux un petit trop conventionnelle. On y trouve de la magie et des aventures, certes, mais une méchante aux desseins assez prévisibles, et des héros qui se comportent de façon tout aussi prévisible.


Évidemment, ce qui attire les lecteurs - dont moi -, c'est le monde qu'a créé Pierre Pevel, qui entremêle un Paris début XXème et un monde magique ancestral, le tout assorti d'une technologie bien spécifique. Mais bon, bien que le roman soit tout à fait agréable à lire, l'univers n'est pas plus développé que ça, et il faut bien une centaine de pages avant qu'il ne se passe quelque chose d'un tout petit peu palpitant.


Un divertissement qui remplit sans souci son office, donc - et c'est déjà ça, au moins je ne me suis pas ennuyée et le roman correspondait plutôt à ce que j'avais envie de lire sur le coup. Mais sans plus. Ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite, avec, j'espère, un peu plus d'enthousiasme.

Lien : https://musardises-en-depit-..
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ET DE UN...

Un magicien prince des élégances, un peu snob et très intelligent, une enchanteresse canon, futée et caractérielle, une tripotée de personnages fous, fous, fous, un monde de magie déboulant dans un Paris vaguement historique (et surtout, très fantasmé : le Paris des élégantes, des rupins, des beaux quartiers, des premières automobiles, etc de cette époque dite "belle"), ajoutez une méchante fée vraiment très méchante - à laquelle sont adjoint les inaltérables et indépassables sous-méchant très méchants aux aussi mais pas forcément toujours très malins -, agrémentez de quelques traits d'esprit, de situations rocambolesques, de références bien placées (à Dumas, à Rouletabille, à Leblanc, au vieux feuilletons des années 80 "Les Brigades du Tigre", etc) et vous obtenez le Paris des Merveilles, tome 1 : Les Enchantements d'Ambremer.

On obtient, au final, une lecture éminemment sympathique, souvent cousue de fil blanc malgré cette présence efficace de magie et de fantastique au tournant de chaque page, le genre de bouquin que l'on prend en vacances, sur la plage ou ailleurs, pour se vider la tête, se changer les idées, sortir de son monde un peu gris, un peu terne et partir vers un monde aussi improbable que vibrionnant. On ne criera certainement pas au génie, mais l'ensemble, malgré quelques lenteurs, récupérées chaque fois juste à temps, se lit comme un rien, pour peu qu'on accepte d'y pénétrer sans trop d'a priori.

PS : Ajoutons, à la défense de l'auteur, que celui-ci joue franc-jeu avec son lecteur dès les quelques pages de prologue. Autant on peut estimer ce livre à l'aune de ce qui se fait dans le même genre littéraire, autant il serait totalement déplacé de vouloir y voir autre chose qu'un simple moment de plaisir partagé entre le créateur et le lecteur, mué en volontaire et bienveillante victime de cette prose fantaisiste.
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Après « Lumière » de Christelle Saïani j'avais besoin de m'évader dans un univers très différent ; pourquoi pas dans un monde imaginaire ?
Etant très loin d'être fan de SF, Fantastique et autre Fantasy, je suis tombée sur un des (rares ?) livres susceptibles de m'intéresser dans cette lecture hors de ma zone de confort : un roman qui combine histoire et fantaisie et qui m'a fait naviguer entre réel (Paris de la Belle Epoque) et fantastique (OutreMonde). Pour vous planter le décor de cette histoire : « le Paris des Merveilles n'est ni tout à fait le nôtre ni tout à fait un autre. Nous avons choisi de montrer la ville d'Haussmann agrémentée de touches féeriques, comme la tour Eiffel blanche, en bois, offerte par les fées d'Ambremer, élément emblématique du lieu » (interview de l'auteur lors de la sortie de la trilogie en BD).

L'histoire de ce tome 1 de la série ‘'Le Paris des Merveilles'' n'a rien de très original : pour avoir voulu aider une amie, Louis Griffont va se retrouver entraîné, à l'insu de son plein gré, dans des péripéties à nombreux rebondissements. La parfaite osmose entre histoire, réel et fantastique rend ce récit très plaisant : dans le Paris de la fin des années 1900 où cohabitent fiacres et voitures venant de faire leur apparition, meurtres et tentatives de meurtres, enlèvements et enquêtes voient se côtoyer et collaborer, à un rythme trépidant, humains (dont les Brigades du Tigre), mages, fées et gnomes ; pour avancer dans les enquêtes il est parfois nécessaire de passer de notre monde à l'OutreMonde : pas de problème via les wagons en bois du métropolitain qui vient de faire son apparition. Et je pourrais citer maints et maints autres exemples de cette interaction permanente entre monde et personnages réels d'une part et mondes et personnages fantastiques d'autre part.

Cerise sur le gâteau : l'auteur ne manque pas d'humour pour relater ces péripéties avec légèreté et sa plume n'est pas dénuée de sensualité lorsqu'il s'agit des jolies femmes proches de Louis, voire très proche pour l'une.

Habitant Paris depuis des décennies, j'ai beaucoup aimé découvrir ce Paris alternatif imaginé par Pierre Pevel, très familier et, en même temps, source de découvertes.


PS - Je ne manquerai pas de lire les deux tomes suivants de la série : j'aimerais savoir ce que deviennent Louis, Aurélia/Isabel et tous les autres…

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Je me suis laissée charmer par Les Enchantements d'Ambremer dès les toutes premières lignes du livre, avant même le début du roman à proprement parlé, lorsque l'auteur nous présente le Paris des Merveilles qui servira de cadre aux aventures de Louis Griffont et d'Isabel de Saint-Gil, un mage et une fée. Pierre Pével nous fait ainsi entrer en douceur dans ce Paris de la Belle Epoque si familier malgré l'omniprésence de la magie et des créatures de l'OutreMonde (mages, gnomes, dragons, sirènes, arbres qui parlent ou qui diffusent de la lumière, etc).
Il y a quelques semaines, j'ai lu Les Artilleuses, une B.D. en trois tomes dont l'intrigue se déroule dans ce même Paris des Merveilles, ce qui fait que je n'ai eu aucun mal à visualiser l'univers que nous propose Pierre Pével.

L'intrigue se met en place doucement dans les premiers chapitres tandis que l'auteur continue à développer le contexte. Mais bientôt les péripéties s'enchaînent sans temps mort alors que la tension monte inexorablement et que les enjeux sont de plus en plus périlleux.
Nous suivons d'abord Louis Griffont et Isabel de Saint-Gil, les deux personnages principaux, chacun de leur côté alors qu'ils semblent mener des existences bien différentes. Elle a tout d'une aventurière dont les activités flirtent avec l'illégalité, à l'image d'un Arsène Lupin en jupon ; lui se partage entre ses différentes activités de magicien, comme le développement d'un carburant magique pour la Pétulante, sa moto, ou des enquêtes à titre privé (tel le trafic d'objets magiques qui est à l'origine de ce premier tome).
Leurs activités finissent cependant par les réunir et nous découvrons alors qu'ils se connaissent depuis longtemps (très, très longtemps même)

J'ai aussi beaucoup aimé la place qu'occupe le narrateur dans le récit. Très présent, il est comme un guide qui nous prend par la main pour nous introduire dans cet univers étrange dont il semble tout connaître, il nous interpelle sur certains points qui pourraient nous laisser dubitatifs, il nous conseille d'autres livres d'autres auteurs, etc. Cela rend l'histoire plus vivante, plus "réelle" même.

J'ai donc passé un excellent moment avec ce premier tome et je me réjouis de lire sans tarder le deuxième tome, L'élixir d'oubli.


P.S. : en bonus, la nouvelle Magicis in Mobile qui se déroule pendant les grandes inondations de janvier 1910. Pierre Pével nous offre une explication à cette catastrophe mêlant littérature, cinéma et magie, et on retrouve tous les ingrédients du Paris des Merveilles : des sirènes dans la Seine, des cristaux magiques, un mystérieux submersible et, bien sûr, Louis Griffont et Isabel de Saint-Gil. Ou ce qu'il arrive lorsque Jules Verne et Georges Méliès inspirent un auteur à l'imagination débordante...
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Je découvre cette série tardivement et suis complètement sous le charme de l'ambiance de Paris au début du XXe siècle, une capitale où le merveilleux côtoie l'humain.
Je suis toujours admirative de ce genre de roman, moi qui n'ai pas du tout la capacité d'imagination pour créer ou m'évader et la cartésienne en moi apprécie d'autant plus ces quelques instants loin du quotidien.
Isabel et Griffont sont très attachants, j'ai un faible pour Azincourt le chat ailé au sale caractère et même si j'ai trouvé quelques longueurs, elles sont nécessaires pour mettre en place le décor, les nombreux personnages et leurs spécificités.
Série très agréable, dépaysante et divertissante que je continuerai sans faute !
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Pierre Pevel né en 1968 est un écrivain français de fantasy et science-fiction. « Les enchantements d'Ambremer » constitue le tome I de la trilogie « le Paris des Merveilles ».
L'entrée en matière se fait doucement. Arrivée en gare de Paris, la Baronne Isabel de Saint-Gil descend du train et marche sur le quai. Jusqu'ici tout va bien … Jusqu'au moment où l'on apprend qu'elle est accompagnée d'un gnome pour porter ses valises, Laurent Labricole et que son animal de compagnie est un chat « ailé ». Là, on se dit : voilà nous y sommes !
Progressivement, nous apprenons qu'un autre monde existe, l'OutreMonde où vivent fées et magiciens. Ces deux mondes se côtoient dans un Paris bourgeois d'une autre époque, contemporaine à Gustave Eiffel.
Une intrigue bien orchestrée nous tient en haleine tout au long de cette histoire racontée avec talent par l'auteur qui ne manque pas de s'adresser à ses lecteurs à plusieurs reprises.
Dans ce monde merveilleux ou plutôt fantastique ou merveilleusement fantastique, on rencontre de gentils mages, d'élégantes fées ou enchanteresses mais aussi des monstres agressifs.
En bref, le dépaysement est garanti au fil de cette lecture d'une dimension imaginaire prometteuse d'un bon moment d'évasion.
Ce genre m'était inconnu jusque-là et je dois dire que j'ai beaucoup aimé suivre les pas d'Aurélia et Griffont au point d'avoir envie de découvrir les tomes suivants.
Merci à celui qui m'a conseillé cette lecture, j'ai eu raison de lui faire confiance.
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J'ai fini ce livre hier soir, et j'ai tenu bon jusqu'à la dernière ligne alors que mes yeux se fermaient tout seuls.
L'histoire est plutot sympa bien qu'assez classique, les personnages sont super attachants et ce Paris du début du XXe est absolument fabuleux. Quel bonheur d'y vivre ! Rien à voir avec notre capitale d'aujourd'hui...
La petite nouvelle qui suit est très agréable elle aussi, et je l'ai trouvé particulièrement bien écrite, mieux que le roman d'ailleurs.
Donc je vais vite lire le tome 2.

LC avec Phoenicia
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Paris, début du 20e siècle. L'Outremonde, rempli de magie, ne s'est pas éloigné du monde que nous connaissons. Bien au contraire, il est possible de passer de l'un à l'autre, les habitants de l'un voyagent de l'autre côté du miroir, naturellement. Les mages et autres enchanteresses côtoient les simples mortels; la Tour Eiffel, toute de bois blanc vêtue, surveille un Paris devenu magique, où les gargouilles prennent vie et où les chats possèdent des ailes...

Cet univers foisonnant, éclectiques, mais ô combien tentant, c'est le décor que Pierre Pevel nous a préparé pour sa trilogie le Paris des Merveilles. Dans ce premier tome, l'auteur plante le décor assez vite et prend le temps de nous expliquer son univers, ses catégories de personnages, ses héros.

D'un côté nous avons un mage, Griffont, avec son chat ailé Azincourt; adepte des mystères il prête main forte à l'un ou l'autre de ses amis pour découvrir quelques secrets. de l'autre, la baronne Isabelle de Saint-Gil, que l'on découvre s'échappant d'un train en Russie. Les destins de cette fée renégate et du mage se sont déjà croisés jadis; Paris les réunira à nouveau pour le meilleur ou pour le pire.

Pierre Pevel nous immerge totalement dans un Paris réinventé mais crédible. Il nous emmène dans un polar victorien teinté de magie et de sorcellerie; il nous fait découvrir des créatures plus énigmatique les unes que les autres. Les enchantements d'Ambremer, c'est aussi l'enchantement du lecteur qui se glisse avec délice dans cet univers décalé et très addictif.

Maintenant que le décor est planté, et qu'une enquête est close, gageons que l'auteur profitera de son deuxième tome pour accélérer la cadence du récit. Une bien belle trilogie qui débute parfaitement bien!
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Véritable coup de coeur pour ce premier opus de la trilogie le Paris des Merveilles !!! Un voyage fantastique au coeur de la capitale du début des années 1900... mais pas que ! Il nous amène dans un Paris teinté de magie, de fées, de gnomes, de créatures fantastiques, de chat ailé... En plus de l'ambiance Steampunk, l'univers décrit par Pevel est juste... merveilleux (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). J'ai de suite accroché à la plume, très agréable à lire... Il ne m'a fallu que quelques pages, et j'étais déjà complétement immergé dans l'histoire... J'ai aimé faire la connaissance de Griffont, petit être, mais grand Mage, accompagné de son fidèle, mais capricieux et indépendant, chat ailé qui se dote volontairement d'un accent anglais pour la frime... J'ai également aimé faire la rencontre de Isabel de Saint-Gil, femme élégante, avec sa chevelure rousse et sa force de caractère... Et sans oublier la Majestueuse Reine des Fées... Bref, vraiment des personnages très bien décrits et écrits. Et Paris, qui est un personnage en soi, très bien décrite par Pevel... J'avais l'impression de m'y trouver tout au long de ma lecture... Un roman envoûtant, merveilleux, juste ce qu'il faut pour passer un très très bon moment de lecture !!
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