AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 2951 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais pas lu 10 pages que déjà éclaté de rire 3 fois, pas grave, m'en fous, suis seule dans mon lit avec mon bouquin, bon y'a bien le chat qui me jette un regard méprisant, quelque peu inquiet de la santé mentale de cet humain qui l'a choisi, ou qu'il a choisi, on sait jamais trop avec ces bestiaux là.
Berthe, 102 ans, Mamie Luger, comment une petite mère du fin fond du Cantal s'est retrouvée en possession d'un Luger, vous le verrez dans le livre. Berthe donc qui ce jour là ne dégaine pas le Luger mais la 22 et canarde les flics dans sa cour décrochant ainsi le titre de doyenne des Français en garde à vue.
Et elle va causer Berthe, déballer sa vie à cet inspecteur partagé entre agacement et attendrissement parce que Berthe, elle a beau avoir un sacré paquet de squelettes dans le placard, enfin plutôt dans le sol de sa cave, sa vie est marquée par les tragédies et la violence des hommes.
Là où De Beauvoir écrit, Berthe elle sort flingue et pelle, une version plus radicale du féminisme mais redoutablement efficace.
On oscille entre rire et larmes, le rire pour cette mamie qui se laisse pas emmerder (autant utiliser un mot d'actualité), à la verve caustique et à l'humour décapant, femme libre avant l'heure et dotée d'un sens aigu de la justice (comme elle dira si bien à l'inspecteur chargé de son interrogatoire: "il y a la loi et il y a la justice")
Les larmes pour ce chemin de croix que fut sa vie, il nous épargne pas Philippon, on la croit enfin sauvée Berthe, c'est bon on souffle, enfin c'est fini, elle en a assez vu Berthe, ce bonheur qu'elle vient de trouver, ça fait un moment qu'on l'attend et qu'on lui souhaite et ben non, faut que ça se termine en épouvantable drame, faut pas être suicidaire avant de lire un Philippon, j'vous l'dit!
Justice, vengeance, féminisme, violence des hommes, violence des Hommes, intolérance, racisme, esprits étriqués des fin fonds de campagnes arriérées, bon ça se passe dans un petit bled près de Saint Flour et une branche de ma famille maternelle est d'un petit bled près de Saint Flour mais je te pardonne Benoît Philippon, tu m'as fait rire et émue avec ton roman et je continuerai de te lire puis un homme qui prend aussi bien la défense des femmes, ça fait du bien, tu peux même passer boire le café, c'est promis je laisserai le Luger dans le tiroir.
Commenter  J’apprécie          173
Une Mamie qui fait de la résistance

Le premier coup de coeur de l'année. Ce polar est une réussite du début à la fin. Benoît Philippon part d'une idée qui se révèle assez simple voire presque comique : imaginez que votre voisine, déjà centenaire, se retrouve un jour à vous tirer dessus afin de permettre à deux jeunots de voler tranquillement votre voiture. On dira que c'est plutôt cocasse. Mais là où l'idée de l'auteur devient géniale, c'est lorsque cette même grand-mère se retrouve face à l'inspecteur chargé de mener l'enquête et que la garde à vue se transforme en immersion complète sur près de 100 ans d'existence. Car oui, Berthe, elle en a connu des drames dans sa vie et elle a tout fait pour survivre, quoi que cela ait pu lui coûter, à elle mais aussi à ceux qu'elle a pu croiser sur son chemin et qui ont voulu la soumettre à leur bon vouloir. Aussi ne vous fiez pas au premier chapitre qui vous donne l'impression d'assister à une scène de Bonnie sans Clyde plutôt drolatique. La suite va vous calmer très rapidement en vous présentant des personnages qu'il vous sera difficile d'oublier tant ils vont se révéler attachants (Bon, Ventura qualifierait, lui, plutôt Berthe d' »attachiante », tant elle le houspille régulièrement mais n'est-ce pas un peu pour le faire réagir face à sa propre vie qui semble lui échapper depuis quelques temps ?)

Mamie Luger, c'est avant tout l'histoire d'une femme qui a traversé une bonne partie du XXe siècle, ou plutôt l'histoire de LA femme car on peut qualifier ce polar, d'une certaine manière, de « féministe » tant Berthe se révèle être une véritable résistante. En effet, on ne peut pas dire que la vie lui ait fait beaucoup de cadeaux et particulièrement en matière d'hommes. Pourtant, malgré la guerre et les multiples histoires d'amour malheureuses qu'elle va connaître, elle garde le cap, celui que lui a fixé sa grand-mère, sa Nana : toujours être ce qu'elle est et ne jamais laisser aucun homme l'empêcher de réaliser ses rêves et la priver de sa liberté. Et elle compte bien jusqu'à la tombe revendiquer ce droit face à toutes les femmes qu'elle croisera sur son chemin, même la jeune policière qui assiste à sa garde à vue et qui s'émeut du destin « tragique » de cette petite mémé. Berthe, c'est un peu l'avant-garde de MeToo, sauf qu'elle, elle n'attend plus rien de la justice… elle la fait elle-même la justice.

Le face à face entre Berthe et Ventura est également d'une force étonnante. En effet, alors que Ventura s'obstine à découvrir la vérité sur le passé « morbide » de la vieille femme, celle-ci se transforme peu à peu en un miroir reflétant ce que pourrait devenir sa vie s'il ne réagit pas. Elle le titille, le bouscule, le secoue à tel point qu'elle va réussir à lui faire ouvrir les yeux non seulement sur son propre à destin à elle, mais également sur ce à côté de quoi il est en train de passer d'un point de vue familial. Sorte d'expérience transgénérationnelle, cette garde à vue, personne n'en ressortira vraiment indemne et c'est à la suspecte que tous le devront et ce, pour le meilleur uniquement.

Mes chouchous à moi

Comment ne pas tomber sous le charme de Berthe et de Luther ? Entre eux brûle une passion que tout le monde rêverait de vivre un jour, passion qui survivra à la guerre et perdurera aussi longtemps que la vie le leur permettra. J'ai aimé l'anticonformisme de ces deux-là : l'une parce qu'elle est une femme, l'autre parce qu'il est noir. C'est terrible à dire car plus commun que cela aujourd'hui, on ne fait pas mais à l'époque, c'était presque « des maladies honteuses ». Malgré cela, ils résisteront jusqu'au bout et leur union restera à jamais indéfectible et inoubliable. Et en cela, c'est absolument admirable.

Un très beau polar, à lire de toute urgence tant le personnage de Berthe vous apprendra ce qu'est la vie, une suite de déceptions sublimée par quelques rencontres qui resteront, ad vitam aeternam, ses meilleurs souvenirs et sa meilleure raison de l'avoir vécue, cette « putain de vie » !


Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
Commenter  J’apprécie          170
C'est truculent. Un petit côté du vieux finlandais qui ne voulait pas fêter son anniversaire. La mamie raconte sa vie, ses morts surtout. Cela n'a pas toujours été drôle pour elle, à tel point que les représentants de l'ordre auraient bien envie de passer l'éponge. Mais tout de même !

Un bon moment. Frais.
Commenter  J’apprécie          170
Je remercie Benoît Philippon de m'avoir fait passer un si bon moment en ce début d'année 2021 pas très rose en actus. J'ai tellement aimé les dialogues vitrioliques. On a la banane de la première à la dernière page !
L'inspecteur Ventura (André pas Lino !) débute une longue garde à vue, disons plutôt LA garde à vue de sa carrière, sans aucun doute. Face à lui, Berthe Gavignol qui a fait feu sur son équipe après avoir aidé à la cavale d'un meurtrier et de sa compagne.
Berthe a 102 ans et une vie bien remplie. Frondeuse depuis sa plus tendre enfance, la vie ne lui a fait que deux cadeaux, Nana sa grand-mère et Luther l'unique amour de sa vie. le reste de sa vie décousue est au fond de sa cave. Elle a connu des histoires et les réputations qui ont la dent dure dans les villages et la mise au rebut facile, l'injustice de la pauvreté, l'horreur de la guerre, la domination et la violence des hommes... Alors, elle règle ses problèmes au fur et à mesure, avec son Luger, récupéré pendant la guerre sur un nazi qui n'aurait pas dû lui manquer de respect. Elle sait que justice ne lui aurait jamais été rendue, comme à Guillemette qui est son dernier acte féministe ! Une femme battue que l'on n'a pas écoutée, une de plus...

Oui, bien sûr, il faut lire ce livre décapant qui remet tout de même pas mal de choses à leur place, mine de rien, sous la plume irrévérencieuse et sardonique de l'auteur. Et un petit clin d'oeil bien mérité aux chasseurs bas du front, qui n'est pas pour me déplaire. Bref : j'adore !
Commenter  J’apprécie          170
En voyant passer quelques chroniques truculentes de ce roman, je me suis dit que celui-là devait absolument être lu, coup de coeur assuré… Et bien, ça n'a pas manqué, elle m'a tapé dans l'oeil, m'est allée droit au coeur la Mamie Luger !

A l'aube, une brigade de police menée par l'inspecteur Ventura prend d'assaut la bicoque auvergnate de Berthe Gavignol, pas moins de 102 ans, 38 kilos, mais fièrement armée d'un Luger. Impressionnée la mamie ? Pas le moins du monde, elle canarde l'escouade après avoir tiré dans les fesses de son voisin notaire! A huit heures l'interrogatoire de la bien-nommée Mamie Luger commence: pour quelle raison a t'elle sauvé la mise à deux fugitifs, leur permettant de prendre la poudre d'escampette avec l'Audi du voisin ? Ce n'est pas tous les jours que le commissariat reçoit une invitée comme celle-ci : Berthe Gavignol a réponse à tout, sa gouaille incomparable mouche l'inspecteur à chaque réplique! Avant d'avoir réponses à ses questions, l'inspecteur Ventura devra s'armer de patience, pourtant il ne s'attend pas aux surprises que lui réserve la mamie Luger en lui contant le récit de sa vie… A commencer par l'origine du fameux Luger, arme allemande héritée d'un nazi trépassé dissimulé dans les profondeurs de la cave de la vieille dame…

Le roman oscille entre le présent, où a lieu la garde à vue de Berthe, et le récit de sa vie passée. Les échanges désopilants avec l'inspecteur Ventura sont impayables et cocasses et révèlent le caractère bien trempé de cette centenaire aguerrie, que rien n'effraie. Loufoque et décalée, pas de doute Mamie Luger en impose et parvient même à « émotionner » notre vertueux policier. C'est qu'elle a eu une sacrée vie, la mamie ! Elle la raconte dans une verve fleurie à souhait, souvent très crue, qui porte à sourire bien sûr, mais ne vous y trompez pas, le fond est sordide car les évènements qu'a connu Berthe Gavignol sont difficiles, insupportables parfois. Mamie Luger est un roman noir, où violence, viol et meurtres sont explicites… Mais! Il y a la forme, et que ce soit dans les dialogues truculents ou les récits de ses crimes, le style est burlesque, percutant: elle nous scie la mamie !

La répétition des aveux de Berthe Gavignol aurait pu devenir lassante: le même schéma revient et revient encore. Mais ! Par ces répétitions se dévoile un côté intime de la personnalité de Berthe que l'on découvre sensible et généreuse, féministe avant l'heure. Une vie marquée par des hommes, souvent abjects et violents. Sauf un, le véritable amour. Et par le fait de ne pouvoir être mère. On irait bien jusqu'à lui pardonner tous ces crimes, car si la vieille peau est coriace et carnassière, il faut bien avouer que ces hommes enterrés l'avaient bien mérité ! Alors, légitime défense ou tueuse en série acharnée ? L'inspecteur Ventura va devoir trancher…

Je ne peux que conseiller aux lecteurs avertis ce roman drôle et fantasque, à la fois décalé par ses dialogues truculents et si « dans l'air du temps » par ce personnage ultra-féministe !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Commenter  J’apprécie          170
Les policiers du Cantal ont essuyé les tirs de 22 de mamie luger, Berthe Gavignol de son état civil, quand ils ont été la cueillir au petit matin. Elle venait de tirer dans le dos de son voisin, un empaffé digne de son paternel.

Au milieu de ce bourbier auvergnat, l'inspecteur Ventura mène la garde à vue, pour obtenir des explications et des aveux, de cette coupable hors catégorie. Tendre et haineuse mais ô combien touchante malgré les faits qui lui sont reprochés, Berthe est une vieille dame pleine de surprises.
Cette mamie est un sacré numéro, l'inspecteur n'a pas fini de ramasser ses dents, les remarques de la vieille fusent telles des coups de poings lors d'un combat de boxe.
Et pourtant il va falloir qu'il s'accroche, qu'il maintienne sa garde haut s'il ne veut pas se retrouver dans les cordes avant la fin du duel.
La Berthe ne s'en laisse pas conter avec ses
102 ans au compteur.

De sa vie trépidante, elle a appris à jouer de la gâchette et entasser des cadavres à la pelle, outil qu'elle manie aussi bien que son language est fleuri.

Avec ce roman, vous allez vivre les tribulations de cette mamie franche et déjantée. Je n'ai qu'un conseil à vous donnez: accrochez vous, ça décoiffe !!
Commenter  J’apprécie          171
J'ai adoré Mamie Luger et son histoire.
Et, même si l'on ne doit pas faire justice soi-même il faut bien avouer que certains l'avaient bien cherché et méritaient leur sort .
Pour d'autres en revanche la leçon était un peu trop radicale, mais Berthe avait le verbe haut, la colère dévastatrice et la réplique immédiate et sans appel.
Imperméable aux regrets, elle assumait tous ses actes et jouissait de tous les bons moments de sa "chienne" de vie au grand dam de toutes les âmes bien pensantes de son village.
La confession de Berthe face au commissaire Ventura est tragi-comique, elle y dévoile toute sa vie bien remplie et ahurissante et les meurtres qui ont jalonnés son existence.
C'est aussi et surtout un face à face extraordinairement humain et remplit d'émotions entre un policier et une vieille dame de cent deux ans.
A ne pas reproduire, mais je me suis bien amusée tout au long de cette lecture.

Commenter  J’apprécie          175
Une nouvelle collection « Equinox » initiée par Aurélien Masson himself, un sous-titre ronflant « Centenaire, féministe…et serial killeuse ! », autant dire que j'étais impatient de me jeter dans cette aventure atypique. Et la Mamie Luger ne m'a pas déçu !

Suite à un grave incident, Berthe se remémore les péripéties qui ont jalonné son existence. le récit est parsemé de flashbacks et on traverse avec elle toutes les étapes de sa vie. Les époques se succèdent et les hommes aussi. Chaque nouveau souvenir dévoile son lot de surprises et de rebondissements. La vie de la centenaire n'a pas été de tout repos et le lecteur en a pour son argent.

En effet, Berthe Gavignol est un phénomène. C'est une vieille dame de caractère qui a essayé de s'imposer dans un monde organisé par les hommes. Elle a constamment combattu contre les injustices de la société envers le sexe faible et a tenté de faire valoir la place des femmes. Mais plus qu'un plaidoyer pour le féminisme, le roman est une attaque frontale contre la gente masculine. Les réactions excessives de Berthe ont été conditionnées par les comportements souverains de ses maris. Ces attitudes dominatrices n'ont pas vraiment varié au fil du temps et la grand-mère a trouvé une manière assez expéditive de régler les conflits.

Mais ne vous détrompez pas, rien n'est sérieux dans tout ça. Benoît Philippon nous offre juste un pur divertissement. Et comme moi, les adeptes d'humour noir vont se régaler. Les épisodes sont racontés grâce à des scènes, toutes plus truculentes les unes que les autres. Les échanges verbaux entre Berthe et l'inspecteur sont des grands moments de réparties et de facéties. le sourire a donc été de mise tout le roman.

En conclusion, j'ai trouvé jouissif d'assister aux exploits plutôt musclés de cette petite dame touchante. Sous ses airs de farce, « Mamie Luger » est un sacré roman noir !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
Commenter  J’apprécie          170
Dénoncez-vous : qui n'a pas encore découvert Mamie Luger ? Qu'attendez-vous ?! Je vous le dis : coup de foudre intergalactique pour ma part ! (oui oui rien que ça!).

De bon matin, Berthe 102 ans, canarde les policiers avec son vieux Luger. Arrivée en garde à vue, elle commence à raconter son histoire. L'inspecteur Ventura n'est pas au bout de ses surprises !

De prime abord, quand je me suis lancée dans cette lecture, je me suis dit que j'allais lire un roman drôle, qui détend et qui sera vite oublié. Mais quelle erreur ! Je m'étais lourdement trompée ! Alors oui j'ai souvent ri avec Berthe mais je suis passée par tellement d'autres émotions ! La peur, la colère, la tristesse sont passées par là à pleine puissance tant la vie de Berthe fut une succession d'événements forts.

Suivre Berthe qui est passée par tant de malheur mais parvient à raconter le tout avec beaucoup de malice a été un véritable plaisir autant qu'un crève-coeur ! Cette femme forte a connu deux guerres, la méchanceté des hommes qui prennent les femmes pour des animaux de compagnie mais aussi l'amour, le beau, le véritable amour. Notre Berthe nous rappelle que les femmes ont le droit, devrais-je dire le devoir ?, de ne pas se laisser marcher sur les pieds même si sa manière de faire était assez radicale haha !

Mamie endurcie par la vie qui ne lui a pas fait de cadeau, Berthe joue la méchante alors qu'elle a le coeur plus gros que l'univers malgré son penchant à la gâchette facile. Plus d'une fois j'ai souri, pleuré, tremblé pour et avec elle à l'écoute de son histoire. C'est un personnage tellement bien réussi, tellement bien construit ! Je n'avais aucun mal à imaginer notre mamie rock and roll existant pour de vrai dans sa petite chaumière cossue. Il est absolument impossible de rester impassible devant ce personnage plus que touchant.

Benoit Philippon a un style d'écriture très oral. Les onomatopées qui rythment le récit rajoutent un petit plus fort appréciable. Les descriptions sont terriblement bien faites et durant ma lecture j'avais l'impression de me tenir près de Berthe et de tout voir, de tout ressentir comme elle. Quel talent !

En bref ce fut un immense plaisir de lire ce livre et j'ai hâte de lire d'autres romans de cet auteur ! Lesquels me conseillez vous ?
Commenter  J’apprécie          160
Berthe Gavignol, 102 ans, la vue basse mais le verbe haut, a tiré de bon matin sur son voisin notaire, Jean-Baptiste de Gore, prétextant l'avoir pris pour un des deux Gitans qui lui auraient volé sa 4L... Embarquée au poste pour une garde à vue, Berthe va se livrer à un déballage de confessions hallucinantes ! L'inspecteur Ventura qui auditionne la centenaire n'est pas au bout de ses surprises : la cave de Berthe abrite des ossements animaux mais aussi humains dont elle va devoir expliquer la présence.
Le passage aux aveux de Berthe nous fait découvrir la vie ahurissante de cette féministe toutes griffes dehors, à la verve fleurie, qui a bien retenu la leçon de sa tendre grand-mère Nana : ne pas se laisser avilir par les hommes.
On remonte le temps... Au fil de l'interrogatoire et du récit des souvenirs de Berthe, on s'attache très vite à la vieille dame attendrissante qui n'a pas eu la vie rose et à qui on pardonnerait bien les "accidents" de Luger et de pelle !
Un roman noir émouvant dont je me suis délectée et que je recommande !
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (5492) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20311 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}