La tristesse des éléphants

Très beau roman, à quatre voix, pour quatre personnages désespérés, en quête de la vérité sur la disparition d'Alice Metcalf, spécialiste passionnée des éléphants.
C'est avec Jenna que débute le récit. A 13 ans, l'adolescente vit avec sa grand-mère. Son père est interné et sa mère introuvable depuis plus de 10 ans. Que s'est-il passé dans la réserve privée de ses parents, la nuit durant laquelle une des employées est morte, piétinée par un éléphant ?
Pour l'aider dans ses recherches, Jenna va solliciter Serenity - une voyante qui a connu la gloire pour ses prédictions puis la chute après un échec dramatique - et Virgile/Victor, le flic alcoolique qui a enquêté sur les événements liés à la disparition de sa mère.
La quatrième narratrice est Alice elle-même. C'est avec elle que l'on découvre les faits : ses recherches sur la tristesse des éléphants au Botswana alors qu'elle est doctorante, sa rencontre avec Thomas, son arrivée à la petite réserve du New Hampshire, la naissance de Jenna…
Entre les chapitres consacrés à l'enquête menée par l'improbable trio, de belles pages de récit sur la vie des éléphants, les véritables héros du roman : le troupeau, dynamique communauté où l'on s'entraide, se soutient, se console. Les comportements des pachydermes sont souvent proches de ceux des humains, notamment ceux liés à la maternité ou au deuil. Et on découvre avec émotion ces récits de mères faisant de leur corps un rempart pour le petit qui vient de naître ou qui couvre son corps de branches s'il vient à mourir.
Du suspense, un soupçon de surnaturel, un voyage étonnant dans l'univers des éléphants et un dénouement inattendu.
Un très bon roman !

« La tristesse des éléphants », c'est le sujet sur lequel travaillait Alice, disparue il y a une dizaine d'années dans le sillage du meurtre d'une autre employée, piétinée par un éléphant dans un refuge africain.
Une triste réalité que Jenna, sa fille de treize ans, refuse d'admettre. Très jeune à l'époque, elle n'a jamais perdu l'espoir de retrouver la piste de sa mère et de faire éclater la vérité quelle qu'elle soit.
C'est donc avec une détermination sans faille que Jenna s'adjoint les services de Serenity Jones, une voyante déchue et de Virgil Stanhope, l'inspecteur en charge de l'affaire à l'époque, alcoolique et désabusé. Une enquête qui les emmène dans un road-trip qui va changer leur vie. Et si c'était la jeune Jenna qui leur montrait le chemin de la rédemption ?

Très beau récit qui alterne les points de vue des différents protagonistes et nous fait voyager en Afrique grâce au passé d'Alice. On apprend avec étonnement les moeurs et coutumes de ces géants de la savane et plus particulièrement de la façon dont ils font leur deuil et le savoir-faire des mères avec leurs petits.
Sauvages et dangereuses, ces imposantes créatures savent aussi se montrer aimantes et protectrices envers les membres de leur clan.

Un vibrant plaidoyer pour la cause des éléphants que l'auteure a mis un point d'honneur à défendre tout au long de son ouvrage.
Même si certains privilégiés coulent des jours heureux dans des endroits comme le Refuge d'Hohenwald dans le Tennessee, des milliers d'éléphants sont toujours maltraités dans les cirques ou prisonniers de zoos dans des conditions épouvantables.
Meurtris et marqués à jamais, certains éléphants deviennent violents. Une violence inhérente à une vie d'esclavage, de dressage et de mauvais traitements.
Et que dire de la situation critique des éléphants d'Afrique, massacrés pour le commerce illégal d'ivoire, qui décime leur population de manière drastique ?

Lecture addictive.
Ce n'est pas toujours facile de faire la part des choses entre une lecture qui nous emporte et un livre que l'on trouve très bon parce qu'il est bien construit, intelligent et d'une écriture qui nous laisse pantois.
Ici, les personnages sont touchants, certes, l'histoire est hyper prenante et pourtant... Je garde un goût de facilité en bouche...
Les passages qui m'ont le plus fascinée sont ceux sur le comportement des éléphants. Ces chapîtres sur l'empathie, la tristesse et la mémoire des éléphants sont absolument magnifiques. On voit que Jodi Picoult s'est passionnée pour le sujet et qu'elle s'est bien documentée.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai trouvé les personnages un peu trop archétypaux.
Et la fin de l'histoire qui surprend si fort, m'évoque terriblement un film à gros succès dont je tairais le titre pour ne pas spoiler. Cela ressemble si fort que ça semble presque plagié. Pour les curieux, je le planque ici le sixième sens avec Bruce Willis ...
Mais il faut reconnaître, que quand on commence ce livre, on ne le lâche quasi plus... Et pour ça, c'est une belle réussite quand même.
Je l'ai lu, je l'ai apprécié et j'émets de petits bémols, mais ça reste un bon livre.

OK lecteur, j'arrive après la bataille et j'aurais pu découvrir ce best-seller il y a des années déjà. Oui, mais moi, je les mange froids, les best-seller, et bien m'en a pris d'attendre la retombée de la vague, car j'ai pu la déguster jusqu'au bout, même si, je dois l'avouer, j'ai pressenti une partie du pot-aux-roses assez tôt dans l'intrigue.

Bienvenue au pays des éléphants, lecteur, qu'ils soient d'Afrique ou d'Asie, détenus dans un zoo ou dans une réserve naturelle, ici, tu vas en apprendre plus que jamais sur les incroyables pachydermes qui semblent avoir développé bien plus d'empathie que certains de tes congénères. Car leur sensibilité est habilement mêlée à cette intrigue policière lamentablement menée par un trio de bras cassés qu'a pas une chance, au départ, d'élucider l'affaire. Il est question d'amour filial, d'abandon et de folie, de meurtre et de passé enterré. Ça te branche ? Attention, le tout est finement saupoudré d'une pellicule de paranormal contrée par des recherches scientifiquement correctes. Alors si t'es prêt à danser avec les éléphants et à compter désormais sur leur chagrin, je te conseille vivement ce pavé qui a su me réchauffer le coeur et l'esprit en cette fin d'année plutôt morose.

Deuxième incursion dans l'univers de Jodi Picoult et je suis ravie d'avoir passé mes dernières soirées à la recherche d'une mère disparue quelque part entre la brousse africaine et les grandes plaines américaines.
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Un roman qui nous fait suivre la quête d'une enfant de 13 ans Jenna, dont la mère Alice a disparu il y a dix ans. On avait retrouvé sa mère, qui étudiait les éléphants, dans la réserve naturelle appartenant à son mari, inconsciente, à deux kilomètres du cadavre d'une guide travaillant avec elle. On l'avait transporté à l'hôpital puis lorsqu'elle a repris connaissance, elle est partie.
Jenna n'a que peu de souvenirs mais a les carnets de note de sa mère. Elle s'entoure d'une voyante, Serenity, et d'un ex-flic devenu détective privé, Virgil, pour la retrouver ou tout du moins comprendre ce qui a pu se passer.
Ce roman choral laisse la parole à chaque personnage : on en apprend plus sur les passés chaotiques de Serenity et Virgil, les carnets d'Alice nous racontent ses observations au Botswana et sa rencontre avec Thomas, son futur mari et père de Jenna.
Je n'en dirai pas plus car le dénouement final est surprenant. C'est le deuxième roman de Jodi Picoult que je lis, après Une étincelle de vie, et certainement pas le dernier!

Je viens de dévorer ce roman. Avec un rebondissement vers la fin qui m'a, je l'avoue, sidérée et le récit, sur la longueur, m'a beaucoup séduite (même si, certains le disent, je suis un peu "bon public" comme lectrice).
Et puis j'ai regardé les commentaires des uns et des autres sur cette incroyable histoire... Evidemment, chacun peut avoir un avis différent, d'ailleurs, c'est flagrant : chacun A un avis différent. Heureusement, sinon notre monde serait bien triste...
Pourtant, cela m'a fait réfléchir à ce mot là : critiquer.
Critiquer est-il nécessairement souligner les côtés négatifs des créations artistiques, démontrer qu'ici il y a eu une faille, et que là l'artiste aurait aussi bien fait de rester couché.
C'est vraiment ce qui m'a frappée, et j'ai pensé : "voilà, c'est exactement ça que j'ai envie de dire sur ma dernière lecture" quand j'ai écouté une émission de Laurent Ruquier à laquelle était conviée la chanteuse Camille (qui pour moi est une VRAIE artiste). Elle était venue présenter son dernier album : "Ouï". L'un des critiques m'a, oui, je crois que je peux le dire, choquée, en s'acharnant sur le sens et la forme des textes, qu'il jugeait indignes d'une ex-élève d'Hypocagne.
Pardon, Môssieu Moix : des textes qui touchent les lecteurs lambda doivent-ils être rédigés pour que seuls les (ex)élèves de Kagne, Hypocagne, Sciences Po, et j'en passe (d'ailleurs, quelle proportion de la population francophone cela représente-t-il, je serais bien curieuse de le savoir)... en saisissent le sens subtil ?
Perso (qui sais lire et écrire ...et accessoirement comprendre aussi, je crois...), je sais exactement ce qui me touche.
Un sens dans le texte
Une émotion
Une reliance ou/et une nouvelle connaissance au monde qui m'entoure.
Je sais que certains artistes un peu fêlés, qui utilisent la plupart du temps des mots simples, ont ce don là de me toucher.
Je n'ai pas besoin d'entendre pour cela des formulations intellectuelles et artificielles. J'ai juste besoin d'entendre des mots qui résonnent.
Bref...
Je voulais juste vous dire que ce roman est sacrément bien pensé, écrit, documenté (même si, même si, même si)... Si vous voulez vous laisser surprendre, séduire, et même cultiver (voui-voui), osez...
Ouvrir ce livre que le commun des "mortels" ne peut qu'encenser.
Sauf s'il a perdu son âme d'enfant
Sauf s'il a perdu le chemin des rêves et de la fiction. (fiction = Construction imaginaire consciente ou inconsciente se constituant en vue de masquer ou d'enjoliver le réel)

Pourquoi une femme passionnée par son travail, qui a un bébé magnifique, un mari à l'esprit brillant qu'elle aime, disparaît sans laisser de trace ?

Alicia est une brillante naturaliste, spécialisée dans le comportement des éléphants. Elle travaillait dans un refuge pour éléphants du New Hampshire jusqu'au jour où un drame survient. Une employée est retrouvée morte, piétinée par un éléphant, Alice est retrouvée inconsciente, puis transportée à l'hôpital avant de disparaitre dans des conditions mystérieuses, sans laisser de trace.
Alice laisse derrière elle sa fille Jenna âgée de 3 ans, et un mari interné depuis dans un hôpital psychiatrique.
10 ans après, Jenna se lance à sa recherche. Elle veut la retrouver, savoir ce qui s'est passé, pourquoi elle ne s'est jamais manifestée.
SERENITY, une célèbre voyante tombée en disgrâce lui prédit que sa mère est vivante. Elle est persuadée de retrouver Alice car c'est sa 1ere intuition depuis très longtemps.
Virgil est un détective privé, porté sur l'alcool. C'était le policier de service le jour de la disparition d'Alice. Il a été toujours hanté par le fantôme d'Alice, car il a toujours considéré que l'enquête a été bâclée, vite classée.
Notre trio pour le moins original, part à la recherche d'Alicia. Tous les scénarios sont possibles.
Et si Alicia n'était pas revenue parce qu'elle ne le voulait pas ?
Et si elle était morte ? Et si elle avait fui un crime qu'elle a commis ?
Jenna s'en fout, car elle veut absolument savoir. Elle n'arrêtera pas de chercher avant de tout savoir.
Ce roman dont l'intrigue tient en haleine, permet aussi de découvrir le comportement des éléphants : mémoire, tristesse, langage, perception de la mort, rites funéraires.

J'allais attribuer 3.5 étoiles, mais le final inouï, surnaturel m'a fait revoir la note à la hausse : 4 étoiles.

Un très bon moment de lecture pour moi...
Le style est plaisant et l'histoire intrigante... on a envie de savoir tout du long ce qui a bien pu se passer...
Des détails sont dérangeants mais ils trouvent une explication au bout... c'est original et très surprenant!
Je ne me suis pas du tout attendu à la fin malgré les indices cachés!
L'histoire?
Les parents de Jenna, 3 ans, étaient chercheurs sur la question du comportement des éléphants et gérants d'un refuge. Un soir, une soigneuse est trouvée morte piétinée par l'un des pachydermes du refuge et Alice, la maman disparaît.
Son père devenu fou, Jenna est élevée par sa grand mère. A l'adolescence, obsédée par l'idée que sa maman est peut-être vivante, Jenna décide de contacter une détective et une voyante... une enquête très particulière commence!

J'ai lu ce livre, il y a plusieurs mois. Mais il reste en moi, c'est un véritable coup de coeur.

Il est vrai qu'à la base, j'aime tous les livres de Jodi Picoult, je n'ai jamais été déçue. Mais ce livre m'a emportée. Il fait parti des livres qui me procurent un emotion que je recherche, à savoir que lorsque je l'ai eu fini, je ne savais plus quel livre lire dans ma PAL, qui comporte pourtant 300 livres. Je n'arrivais plus à m'en détacher.

L'histoire m'a emportée, les personnages sont devenus mes proches. Et... je me suis prise de passion pour les éléphants. J'ai appris énormément de choses sur leur comportement et cela m'a donné envie d'en savoir plus.

Et la fin...la fin, je ne l'ai pas vue venir. J'ai vraiment été bluffée. Chapeau, l'auteur. Je m'incline.

Jenna a 13 ans et vit avec sa grand mère depuis que sa mère, une scientifique spécialiste des éléphants et de leurs rituels de deuil, a disparu alors qu'elle avait 3 ans. Refusant de croire qu'elle l'a abandonnée, elle décide de se lancer à sa recherche, armée du journal de bord de sa mère et avec l'aide de deux improbables personnages : l'ancien enquêteur de l'affaire et une voyante extralucide…

La tristesse des éléphants est un roman atypique : c'est d'abord une découverte passionnante du comportement des éléphants, en milieu naturel en Afrique puis dans un refuge américain pour éléphants maltraités dans des cirques ou des zoos. Visiblement ultra documentée sur le sujet, l'auteure appelle en postface à la mobilisation pour la sauvegarde de cette espèce menacée.

Mais c'est aussi une enquête autour de cette disparition, menée par un trio attachant : la jeune Jenna, qui veut désespérément savoir si sa mère est morte ou si elle l'a abandonnée, Virgil, ex inspecteur, alcoolique et paumé et Serenity, star déchue de la voyance. Trois voix auxquelles s'ajoute celle d'Alice, la mère disparue, qui, à travers ses carnets, nous raconte ce qu'elle a vécu.
Roman choral donc, qui déroule, sous une bonne dose de suspense, des pages graves et empreintes de tristesse sur le deuil, la séparation, la folie, l'amour filial.

Sans doute quelques pages de trop mais un bon moment de lecture, qui se termine de façon pour le moins surprenante !
Deuxième livre que je lis de Jodi Picoult, après « Mille petits riens » que j'avais bien aimé également. Une auteure que je vais continuer à découvrir .