Le Dernier Dragon, tome 2 : Les cryptes de Dendérah

Dans ce tome 2 intitulé "Les Cryptes de Dendérah", les auteurs s'amusent 16 pages avec les Borgia, les Visconti, Nicolas Machiavel et Léonard de Vinci avec des aparté médiévaux ou antiques… Super, mais qu'est-ce que cela amène au récit principal ? Rien ! Donc dans une BD de 56 pages on a déjà 30% de pages déconnectées qui grosso modo ne servent à rien : je suis obligé d'écrire que toute cela n'est pas très productif du tout...
On suit principalement la dragonnière Umas et son écuyère Jeanne qui poursuivent leur voyage vers l'Orient pour arriver à point nommé à Acre pour mettre fin au siège de la ville par les Turcs Seldjoukides. Car nous sommes à l'époque des croisades et les nouveaux maîtres de l'Orient comptent bien éliminer l'arme fatale de l'Occident avec leurs propres dragons venus du Sud et leurs propres dragonnières venues du Nord… L'héroïne compte bien découvrir comment l'ennemi est parvenu à réussir là où son ordre a échoué depuis des années, ce qui l'amène à explorer un donjon égyptien particulièrement mal famé… To Be Continued !?
L'univers est très cool, mais la gestion des personnages et de l'histoire n'est aucunement optimisée :
- la Compagnie de Fer dirigée par Amaury disparaît complètement du récit
- Stali la dragonnière déchue n'apparaît que dans quelques pages où elle demande une réorientation de carrière qui passe forcément par moult souffrances relevant du grimdark martinien qui ne mène à rien
- la sorcière drac sème le chaos et la destruction pour d'insondables raisons avant de disparaît du récit
- Duncan dont l'oeuf de dragon était convoité par toutes les factions disparaît lui aussi du récit avant de réapparaître dans le donjon égyptien où enchaîné et complètement cinglé il fait la conversation avec le camarade vénitien qu'il a tué de ses propres mains…

Je vais être cash : si cela se lit bien quand même, je crois bien qu'avec un tel matériel de base n'importe quel amateur des genres de l'imaginaire aurait pu écrire un bien meilleur récit !

Deuxième tome de la série de Pécau et Pilipovic " le dernier Dragon".

Nous retrouvons Léonard de Vinci,féru d'ésotérisme et de tout ce qui concerne les dragons et leurs légendes;l s'est plongé dans les livres anciens et à chercher des réponses même chez Hérodote. Léonard de Vinci connait le pouvoir magique de la dragonite capable de protéger et de guérir. Il espère pouvoir faire avancer ses inventions grâce à la dragonite. Léonard va même sauver la vie de César Borgia qui lui donne plus de pouvoir à cette occasion.

Nous retrouvons les protagonistes du tome 1 : Draga la sorcière, puis la dragonnière qui a perdu son dragon tué par les mercenaires, Umas la Dragonnière qui est l'ultime espoir pour retrouver l'oeuf de dragon ou le lieu où les autres oeufs se trouveraient.

Pécau et Pilipovic nous entraînent au Proche-Orient où les troupes du pape vont devoir combattre les musulmans qui sont protégés par des dragons mais ce sont des jeunes qui n'ont pas encore de dragonnières et qui ne peuvent résister au dragon aguerri d'Umas.

Grâce à son dragon, Umas va retrouver les cryptes de Denderah et partir à la recherche des oeufs. Elle va retrouver un personnage rencontrer dès le début du tome 1.

Le scénario est toujours entraînant et bien construit. Les scènes s'enchaînent, les morceaux de l'histoire commencent à s'assembler. le graphisme est toujours aussi attrayant, Pilipovic jouant sur l'alternance des images en plein désert et en pleine lumière, avec les séquences dans les tavernes ou dans la crypte.

Le suspense est bien entretenu, nous naviguons entre des faits et des lieux réels, historiques et une belle uchronie. La place faite aux femmes est intéressante.

Lecture à suivre donc.

2nd tome un peu meilleur que le précédent mais la multitude des histoires (Leonard de Vinci, les dragonniéres, les Borgia) rend le propos un peu confus.
Difficile de s'intéresser réellement aux personnages de ce fait.
Dessin plutôt bien fait avec de belles planches d'action et de panoramas.
En dépit de cet avis moyen, le cliffhanger de fin donne envie de poursuivre l'aventure.

Le premier tome de cette série est paru en mars dernier et nous voilà déjà avec la suite d'une très bonne surprise du printemps. Si la couverture est tout aussi magnifique que la première, l'album souffle le chaud et le froid et l'on se demande du coup s'il n'a pas été réalisé un peu vite... le scénario très étrange commence sur des récits de Léonard de Vinci avant de nous faire retrouver l'héroïne envoyée en Terre-sainte pour finir par retrouver les protagonistes des toutes premières pages de la série. Les sauts sont du coup un peu brutaux et le scénariste pourtant chevronné oublie un peu de développer son background et la liaison entre les séquences. Même chose pour les dessins de Pilipovic, parfois superbes et précis, parfois manquant étrangement de netteté. le duo a un talent certain et le matériau est riche mais les affrontements dragoniers ne suffisent pas à maintenir l'intérêt au niveau du premier volume. Espérons que ce ne soit qu'un petit coup de mou car il serait vraiment dommage que cette série tombe dans une banalité du tout venant Fantasy.
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On retrouve nos trois héroïnes lancées à la recherche de l'oeuf de dragon. J'aime le mélange fantasy mêlée à L Histoire, les intrigues de cour. Les dessins et couleurs sont au top. Petit bémol sur Stali dont l'intrigue est peu développée. Lecture divertissante.