En dépit de nos diplômes, positions, grades et titres... nous ne somme finalement que des médiocres par rapport à ce que nous pourrions être, et à ce qu'on été certains génies du passé. Nous ne nous sentons pas trop médiocres parce que, tout en étant relatif (y compris l'expression "tout est relatif"), nous avons tendance à nous comparer à ceux qui nous sont inférieurs, et non pas à ceux qui nous dépassent, sont surdoués, et moins encore à "l'idéal" atteint (ou supposé atteint) par certains maîtres du passé. Ne pas se sentir médiocre parce que l'on se compare à un débile mental... ne mérite pas que l'on pavoise. C'est pourtant ce que nous faisons. TOUS (...sauf vous bien sûr).
Lorsque l'on vous dit beaucoup de mal d'un maître, ne ratez jamais l'occasion d'aller étudier avec lui. Il n'est certainement pas l'idéal, mais s'il attire autant de critiques, c'est qu'un enseignement précieux peut en être tiré. Ne serait-ce que celui de savoir comment fonctionne un "charlatan" habile.
"Pour tout comprendre, il est nécessaire de savoir très peu,
mais pour saisir ce peu de choses, il faut apprendre beaucoup."
-Enseignement donné aux néophytes Shaolin-
Je connais des pratiquants martiaux extraordinaires en combat, au dojo, ou dans la rue, mais qui se refusent totalement à participer aux compétitions. Néanmoins, lorsque l'on est opposé au combat, il serait peut-être bon de se poser clairement la question de savoir si c'est une prise de position légitime... ou une fuite devant l'épreuve susceptible de faire s'effondrer notre belle certitude.
La "voie martiale" contient les mêmes malentendus et déviations que les autres voies religieuses ou philosophiques. D'autant que sa division en "disciplines" n'arrange pas les choses. Le fait d'ajouter "do" (chemin, voie) indique que l'on peut utiliser cette discipline comme voie. Mais cela ne signifie pas que le pratiquant va trouver la voie sans problème et de façon inexorable.