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Je n'ai pas apprécié plus que cela cette bande dessinée.

Les dessins servent parfaitement l'ambiance sombre attendue dans la chute de la maison usher. Mais je n'ai pas accroché au déroulé de l'histoire ; cela aurait nécessité un peu plus de détail pour rendre cela vraiment attrayant.
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Cette semaine, nous partons explorer l'univers d'Edgar Allan Poe et de sa nouvelle La Chute de la Maison Usher publié en 1839 et tirée du recueil Nouvelles Histoires Extraordinaires. Une oeuvre majeure qui a marqué la littérature et le cinéma.

La nouvelle s'ouvre sur ce mystérieux narrateur se trouvant devant la lugubre Maison Usher. Roderick Usher, ami de longue date du narrateur et propriétaire des lieux, l'avait invité à passer quelques jours dans ce manoir. Dans sa lettre d'invitation, Roderick avait fait mention de la maladie qui le ronge et le narrateur n'avait pas hésité une seule seconde à rendre visite à son vieil ami. Lorsqu'il se rend sur les lieux, débute alors une aventure étrange et angoissante.

Vous n'avez pas pu passer à côté de l'annonce de la sortie de la série « La Chute de la Maison Usher » sur Netflix, moi non plus. Comme peut-être d'autres curieux, j'ai voulu connaître les origines de la série et me voilà quelque peu déçue par cette nouvelle.
La nouvelle de quarante pages ne m'a pas fait frissonner et je n'ai pas vraiment réussi à accrocher. Les thèmes principaux abordés sont la maladie mentale et la mort et ils sont explorés avec brio. La nouvelle serait basée sur un fait divers s'étant déroulé à Boston en 1830 où les corps d'un homme et d'une femme avaient été emmurés dans le cellier.
Ce que j'ai apprécié dans la nouvelle, c'est le style d'Edgar Allan Poe et sa plume détaillée. On est complètement immergé dans le cadre pesant et angoissant qu'il installe très rapidement. le parallèle entre la maison et la maladie est réussi.
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L'autrice a écrit un bon roman dans la tradition du roman policier : pas de tueur en série, rien de sanguinolent et de malsain dans cette histoire, mais tout de même un bon scénario.

Nous avons une famille parfaite de la haute société américaine, un ami avocat, spécialisé dans le domaine de l'art, mais pas en droit pénal, qui se retrouve à enquêter sur le meurtre du chef de famille.

Il doit aussi se démener avec ses problèmes personnels. Sa fiancée - que je qualifierai de superficielle et dont la carrière est primordiale - lui annonce froidement qu'elle est enceinte et ne donne plus de nouvelles.
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Je n'aurais jamais dû accepter l'invitation de cet ami d'enfance, un certain Roderick Usher. Il m'invitait à venir séjourner quelques temps dans sa demeure, la fameuse Maison Usher. Oui vous savez, c'est cette grande maison là-bas sur la droite, quand on dépasse les premières collines du comté... Dans sa lettre d'invitation, il m'évoquait un mal qui l'oppressait. Pourtant, c'est bien moi qui ai ressenti un malaise lorsque j'arrivai à proximité des lieux où il résidait.
À peine arrivé à la Maison Usher, et à la vue du domaine, - un manoir austère qui m'impressionna tout de suite par son étrange présence dans le paysage, posé presque comme une énorme verrue, j'ai ressenti une profonde angoisse. Entrant dans la grande demeure de cet ami, - certes je ne l'avais pas vu depuis longtemps, cependant j'ai eu de la peine à le reconnaître tant sa physionomie était modifiée par sa maladie. Il souffrait d'un mal étrange, j'ai pensé à un mal héréditaire, car sa soeur aussi, sa soeur jumelle Madeline, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, souffrait également de ce même mal singulier.
Hélas, je n'ai pas eu le plaisir de connaître la fameuse Madeline... Madeline, elle ne m'a pas attendu, elle était comme invisible dans les lieux... Je la cherchais pourtant, errant dans les couloirs sans trop en faire, vous connaissez ma discrétion... En même temps, le teint maladif de Madeline ne m'incitait guère à imaginer la prendre par la main, courir ensemble, vagabonder dans les prés et les bois alentours et tutti quanti...
Quelques jours plus tard, résidant encore chez Roderick Usher, je ne fus pas étonné lorsqu'il m'annonça le décès brutal de sa soeur, ma surprise vint seulement de son désir macabre de vouloir conserver son corps durant quinze jours dans un caveau en attendant de procéder à l'enterrement définitif...
Je ne sais pas si je peux vous évoquer la suite, d'ailleurs vous ne me croiriez pas. Moi-même je ne crois pas ce qu'il m'est advenu. J'ai cru devenir fou, je crois bien l'être devenu totalement. C'est si facile aujourd'hui de penser que je n'aurais jamais dû accepter cette invitation...
À moins que toute cette histoire ait été inventée, inventée par quelqu'un de plus fou que Roderick Usher, de plus fou que sa soeur Madeline, de plus fou que moi qui suis désormais en train de perdre la raison en tentant de vous raconter ce récit...
C'est un récit insensé, beau, angoissant, minéral comme la pierre qui peut sceller à jamais l'impossible, ou du moins tenter de le faire...
Je tente ce soir de poser des mots sur cette page, je m'y suis repris à plusieurs fois, j'ai abandonné ce texte, j'y suis revenu, comme une main écartant désespérément de l'intérieur la dalle qui referme un tombeau, j'y suis revenu avec mes mains en sang, je le sais il y a encore des traces sur le papier...
Poe, Edgar Poe, Edgar Allan Poe... je vous en veux cher ami, quel que soit l'endroit d'où vous venez, quel que soit le dessein qui vous ait motivé d'imaginer cette histoire, ce beau texte, - on dit d'ailleurs que c'est l'un de vos plus beaux textes, cette puissance d'évocation dans les mots et qui me hante à jamais... Vous avez réussi votre coup, cher ami !
J'avais beau me dire que tout ce récit était inventé, j'ai compris plus tard, longtemps après qu'il n'en était rien...
Je l'ai compris à ces quelques détails qu'il me paraît difficile de vous révéler ici...
Je l'ai notamment compris en quittant le domaine Usher peut-être pour la dernière fois, ce soir-là... J'étais pressé de repartir chez moi, d'autant plus qu'ils annonçaient une mobilisation d'agriculteurs mécontents et des barrages routiers ici et là...
Je l'ai compris dans cette vision sidérante qui vous fait brusquement passer d'un versant à l'autre, comme si on passait du monde des vivants à celui des morts...
Je me suis retourné... et j'ai vu alors... les pages de mon livre s'effondrer sous mes doigts, se fissurer, se vider de ces mots ciselés à l'épure, gothiques à souhait et qui devenaient cendres et poussières... sable à jamais sous mes paupières que le sommeil emportait déjà vers d'autres rivages... Je suis alors redevenu brusquement un simple lecteur qui se souvenait de cette lecture, La chute de la Maison Usher.
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Lugubre, sombre, étrange et difficile à lire au regard du style.
Court heureusement. Je n'ai pas accroché du tout pour ma part, c'est effectivement très différent de mes lectures contemporaines habituelles.
Je pense qu'il me manque certaines références précieuses à ce type de lecture d'un autre temps.
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J'ai lu La chute de la Maison Usher et je vais m'arrêter là pour les contes de Poe. Ce gothique exacerbé n'est vraiment pas mon genre. Je n'y suis pas sensible.

J'en ai profité pour relire le Corbeau et j'ai finalement continué avec ses poèmes qui me plaisent plus avec leur travail sur les sonorités, les répétitions et le rythme.
"While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door."
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J'ai lu ce livre pour me faire ma propre idée de l'histoire avant de regarder la série sur NETFLIX.
On se retrouve plongé dans la manoir de Rodrigue USHER, riche industriel qui a tout réussi dans la vie et qui voit son monde littéralement s'écrouler. Avec des êtres étranges qui rôdent, un manoir lugubre et le propriétaire Rodrigue qui parle et raconte tout à son ami venu lui rendre visite.
Une histoire qui m'a fait penser à "Dracula" de Bran STOCKER.
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Je connais peu de plumes capables de rendre aussi bien la tourmente et l'émerveillement de celle de Poe que celle de Baudelaire. Cette nouvelle, avec son ambiance et son esthétique fortes, paie toutefois le prix de se lancer dans trop de thématiques à la fois sans faire plus que les effleurer plutôt que les explorer. le jeu sur la polysémie du titre reste toutefois très satisfaisant, le scénario bien noué et le suspens sème des indices qui feront sourire les habitués. Agréable mais se laisse survoler.
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Surprenant.

Ayant commencé et presque terminé la série sortie sur Netflix, je me suis dis qu'il serait bien de lire la nouvelle de Poe.

Mais du coup je ne sais pas quoi en penser.

Ce que je peux en retenir s'est qu'il y a une ambiance obscure, mystérieuse. Plus on avance dans les pages, plus tout s'assombrit. Cette folie qui s'installe au fur et à mesure. Cette maison qui paraît être vivante et se délabre au fil des pages. Nous avons cette impression de naviguer entre rêve et réalité, peut être que tout n'est qu'illusion.

Finalement je me dis que je ne sais pas trop ce que je viens de lire.
Et la série n'a pas grand chose à voir, mis a part les noms des deux Usher (frère et soeur), l'ambiance obscure de la maison, cette démence qui plane. Mais je recommande de la regarder ! Quand au livre, ma foi, lisez le si le coeur vous en dit.
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Cette version de la nouvelle de Poe (dont l'adaptation vient enfin de sortir sur Netflix au moment où j'écris cette chronique) est une bande dessinée en couleur, accompagnée d'un CD de musique (et sons) que, dans ma tête, je qualifie d'expérimentale, mais je ne sais pas si c'est le bon terme, et qui donne une ambiance anxiogène, allant très bien avec le sujet de la BD.
Un homme est appelé par un ami d'enfance, Roderick Usher, dans son manoir car d'une part, celui-ci est souffrant, et que d'autre part sa soeur jumelle Madeline est mourante. L'atmosphère est délétère, macabre et angoissante. Je ne vous raconte pas la suite, c'est un classique.
Le dessin rend plutôt bien lui aussi le côté gothique de l'histoire, la tendance malsaine qui se dégage de ce manoir et de cette famille Usher en perdition...
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