Liselotte veut à tout prix montrer les réalités du terrain et les horreurs de la guerre. C'est son devoir de journaliste et de femme de témoigner de ce qui se passe. Elle part donc en Pologne annexée afin de savoir si les horreurs qu'on lui a rapporté sont fondées.
Georg découvre, quant à lui, les origines de son père qui officie en tant que résistant. Son but est dorénavant de retrouver sa mère.
Ce troisième volume accélère grandement la cadence historique. Les destins s'entrecroisent dans le cadre de plusieurs événements se passant au cours du récit : la bataille de Stalingrad, la terrible rafle du Vél d'Hiv, les camps de concentration dont celui de Dachau, la répression des alsaciens mais aussi la fondation d'un mouvement pacifiste. de nombreux événements mettent un peu en parenthèses l'histoire familiale. le tout est comme précédemment très bien documenté.
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Georg a découvert l'origine de sa naissance et rencontré son père en pleine guerre. Malgré son appartenance ) l'armée adverse, ils ont réussit à se parler. L'influence de sa compagne irlandaise, a pondéré sa colère d'autant qu'il comprend que ses parents se sont aimés lque sa mère a été manipulé et le croit mort.
Son but est dorénavant de retrouver Liselotte qui s'est engagé dans un journalisme engagé et dangereux car ouvertement anti nazi.
Une série qui a démarré comme un mélodrame sordide malgré l'amour du couple formé par Louis et Liselotte, et qui devient plus sentimentale voire primesautière dans la façon dont évolue Georg. Ce qui apporte un peu de fraicheur dans une histoire qui a pour toile de fond les luttes des allemands contre la tyrannie nazie. Bien documenté, cela ajoute un plus non négligeable à cette histoire familiale compliquée.
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Ce troisième tome de "Visages, ceux que nous sommes", aussi prenant que passionnant, bénéficie d'un scénario palpitant et solide, digne des plus grandes sagas historiques, et est qui plus est agréablement mis en images.
Lire la critique sur le site : BDGest
Toujours bien aidé par la rigueur de la documentation de ses scénaristes, Nathalie Ponsard-Gutknecht et Miceal Beausang-O’Griafa, le dessinateur soigne une reconstitution fidèle de l’époque plaçant cette fiction au cœur d’un contexte documenté.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
La vérité est une illusion, Fraulein... Mais vous aurez tout le loisir d'y réfléchir à Dachau !