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EAN : 9782748366471
180 pages
Société des écrivains (15/09/2011)
2/5   1 notes
Résumé :
"Depuis des mois, il entendait à la radio et il voyait à la télévision que des avions allaient bombarder ou tirer des missiles contre des hommes qui n’avaient pas plus envie de périr qu’il n’en avait l’envie lui-même. Mais, évidemment, cela n’était pas du tout comme de voir là, sur la mer, la masse ramassée et hostile du "Porte-Guerre", avec l’escadrille infernale qui devait sommeiller dans la nuit de son ventre.
Dressé dans sa révolte, la mâchoire serrée, po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Critique réalisée pour les-agents-litteraires.fr
L'éditeur décrit le « Porte-Guerre » comme « une oeuvre où l'engagement se fait impérieux, absolu, jusqu'au-boutiste ». Ainsi présenté, on pourrait prêter à ce roman une filiation à l'élan d'indignation initié par S. Hessel. Mais l'indignation qui saisit Marco charpentier de marine dans une station balnéaire paisible est autrement plus radicale, inflexible … excessive ?!
Contre quoi se révolte-t-il ? Contre la présence d'un porte-avions ou plutôt d'un « porte-guerre parce qu'il y avait toujours eu dans l'Histoire des hommes une belle construction comme celle-ci, envoyée par des agresseurs pour porter la guerre jusqu'aux rivages des peuples plus fragiles ou pour s'approprier leurs richesses ».
Pour les touristes de cette station balnéaire, c'est une curiosité. Pour Marco, l'écorché vif, c'est un symbole d'impérialisme et d'oppression qui fait basculer ses aspirations humanistes dans une radicalité vertigineuse. le navire cristallise tous les ressentiments du quotidien, de la banalisation de la guerre aux luttes corporatistes qui ont ébranlé la solidarité aux chantiers navals …

Avec une trame narrative un poil trop simpliste, des personnages à l'idéalisme exacerbé, le récit chavire dans une ligne de fond dramatique. On devine une trajectoire sans détour. Rien en effet ne semble ébranler la détermination de Marco qui témoigne d'une sensibilité à fleur de peau. le licenciement de son ami Klevchine, la « respiration de la mer » ou la carène du cotre conçu par son ami éveille chez Marco une conscience instinctive et violente, une sensualité animale et fiévreuse. Cette sensibilité apparaît même déconcertante, insaisissable car malgré tout, c'est un personnage qui semble subir sa révolte. Il aime l'idée de préserver l'élégance et la fragilité du monde, mais la colère demeure intérieure, nonchalante, défaitiste...en prêtant à son personnage rebelle une certaine indolence, l'auteur transforme malencontreusement l'élan de contestation en un mouvement d'humeur qui apparaît alors irrationnel, aveugle et même absurde.
Le récit est plaisant mais n'est en définitive pas convaincant. En dépit d'une écriture légère portée par la brise marine, le récit apparaît parfois aussi lourd qu'une enclume.

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