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3,51

sur 2174 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Reclus dans son quartier général en Prusse Orientale et terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses dont Rosa. C'est le 1 er livre de cet auteur que je lis. Quand les S.S lui ordonnent de porter une cueilleree à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre. Ce livre a été traduit par Dominique Vittoz. L'homme ne vit que d'oublier sans cesse. Nous sommes entrées une par une. Nous sommes assises. Les toilettes de la caserne était pleines. Il nous remis un tablier et une cagette.
Ici crois tu que Dieu aurait créer quelque chose d'aussi vulgaire que la merde.
La guerre durera tant que Goering n'aura pas enfile le pantalon de Goebbels. C'est ce qu'on appelle un suicide intellectuel. le rieur de l'adulterra donna sa préférence à l'anarchisme libertaire. C'est le forestier Opiz qui tira le premier. Nous étions proche l'une en face de l'autre. Elle approcha son visage près du mien. L'intimite des minutes precentes avait disparue
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La Goûteuse d'Hitler de Rosella Postorino est un roman qui se passe vers la fin de 1943 près de la tanière du Loup en Allemagne Nazi. Dix femmes allemandes forcées de gouter aux plats du dictateurs et voir la réaction de celles-ci un certain temps avant de les servir à Hitler. Les S.S. tout puissant méprise le peuple allemand, Hitler garde sa moustache ridicule pour cacher son gros nez et surveille son poids, Hitler ne mange pas de viande car lors d'une visite dans un abattoir il a marché dans le sang des animaux abattus et trouve cela horrible. Les gouteuses vivent dans la peur du poison et des S.S. Rosa le personnage principal de l'histoire parce qu'elle est prise en otage par son travail de gouteuse se rend compte qu'elle vit dans une dictature. A travers ses personnages l'auteure nous montre que tant et aussi longtemps que Hitler était payant l'Allemagne a fermé les yeux et approuvait. L'écriture de ce roman me fait penser à ce roman de Réjean Ducharme (L'avalée des avalés) par l'avalanche des émotions et des détails. Un roman de l'Allemagne Nazi au féminin et qui fait histoire par les nombreux prix qu'il a reçu. Bravo
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Un peu en décalage avec l'actualité littéraire, c'est ce matin que j'ai fini "La Goûteuse d'Hitler". Un roman fort, puissant, haletant, au style simple, mais efficace.
Ce fut un véritable plaisir de lecture que la découverte de ce roman. Rosella Postorino nous fait découvrir avec un style à la fois simple et implacable une part méconnue de l'histoire du IIIème Reich allemand. L'ambiance de l'époque est très bien reconstituée, dans ce roman très travaillé. Je trouve dans ce texte nombre de réflexions intéressantes ; et je crois qu'il est rempli de symboles, signifiant plus qu'ils en ont l'air.
En outre, c'est un roman engagé, par bien des aspects que "La Goûteuse d'Hitler". L'héroïne, pleine de questionnements moraux, représente la difficulté de résister, lorsqu'on subit le despotisme.
Cette réflexion subtile sur la résistance et le devoir de résister traverse tout le texte.
Ce livre est en outre un hymne à la puissance de l'amour, de l'empathie, de l'amitié et de la compassion.
Une auteure prometteuse, à suivre !...
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J'avais vu les chroniques élogieuses de quelques amies blogueuses.
Je me joins au choeur. Quel bonheur de lire un roman de qualité sur réalité historique.

Jusqu'où est-il permis d'aller pour survivre ? A quoi se fier, à qui, si la bouchée qui te nourrit pourrait te tuer, si celui qui a décidé de te sacrifier peut aussi te sauver ?
La première fois qu'elle pénètre dans la salle où elle consommera ses prochains plats, Rosa Sauer est affamée. "Depuis des années nous avions faim et peur".
Neuf autres femmes de Gross-Partsch, un village voisin de l'antre du Loup, sont aussi réquisitionnées. Près du quartier général de Hitler dissimulé dans la forêt.
C'est en automne 43, Rosa arrive de Berlin pour fuir les bombardements. Elle s'est réfugiée chez ses beaux-parents tandis que son jeune mari combat sur le front russe.
Quand le SS ordonne : "Mangez", devant l' assiette bien garnie, c'est la faim qui l'emporte ; aussitôt après cependant, la peur domine : les goûteuses doivent attendre une heure afin que les gardes soient certains que le repas servi au Führer n'est pas empoisonné.
Dans le milieu clos du réfectoire, les jeunes femmes commencent à se parler, à s'attirer , à s'envier ou se repousser. Rosa est mal acceptée , elle est "a berlinoise".
Il lui est difficile de susciter la bienveillance. Cependant elle est intriguée puis attirée par Elfriede, hostile mais charismatique.
Au printemps 44, l'arrivée du lieutenant Ziegler instaure un climat de crainte redoublée. Fin de la présentation.

Rosella Postorino pénètre l'ambiguïté des pulsions et des relations humaines ce qui rend le roman particulièrement profond.
Que signifie être et rester humains. Rosa se reconnaît faible mais l'instinct de survie la pousse à obéir, à avancer.
Et à se taire jusqu'à un âge très avancé.
Car Rosa Sauer a réellement existé. Sous un autre nom.
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Je viens de refermer ce livre pourtant je n'ai pas clos son chapitre... il fait encore son bout de chemin dans mon esprit et je comprends qu'il fera partie des livres qu'on ne finit jamais tout à fait, non pas pour ne pas avoir lu jusqu'à leurs derniers mots, mais parce qu'ils font écho en nous. Allez savoir pourquoi celui-là plus qu'un autre... Il n'y a pas de règle et c'est ce que j'aime dans la lecture!
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C'est avec un talent tout en finesse que Rosella Postorino nous introduit dans les coulisses de la Wolfsschanze, la Tanière du loup, située en Prusse Orientale.
Rosa Sauer est venue vivre chez ses beaux-parents, dans l'attente des nouvelles de son mari parti sur le front de l'est.
En compagnie de neufs autres jeunes femmes, elle devient l‘une des goûteuses d'Hitler, paniqué à l'idée d'être empoisonné. Jamais les goûteuses ne verront le dictateur, mais il est là, tout près, et vit au travers des récits du cuisinier, des SS, et des propos plus ou moins vrais qui circulent.
Ecrit à la première personne, ce roman nous confie le destin de Rosa et de ses compagnes d'infortune. Surveillées par les SS, elles doivent avaler la nourriture, la peur au ventre de tomber sur un aliment empoisonné. Dans ce huis clos tendu, chacune épie l'autre, Malgré la méfiance et la peur, l'amitié va se frayer son chemin parmi ses femmes.

Ce roman est captivant pour les beaux portraits de ces femmes qui vont traverser des moments tragiques de l'histoire. Rosa n'a aucune inclination envers la doctrine nazie. Pourtant, obligée d'obéir pour sauver sa vie et celle de ses beaux-parents, elle deviendra complaisante par docilité. L'absente de son mari dont elle est sans nouvelles et la vie étriquée qu'elle mène loin de Berlin, influencent son comportement.

J'ai trouvé passionnante cette traversée de l'histoire de 1943 à 1945, vue à travers les yeux d'une jeune femme que rien ne prédestinait à devenir goûteuse d'Hitler.
Tout au long de l'histoire, où l'héroïne revient souvent sur sa vie d'avant la guerre, on s'interroge sur ces petits riens qui bouleversent une vie bien tranquille et soulignent la frontière ténue entre soumission et complicité. Jusqu'où peut-on aller pour survivre ? Comment s'arrange-t-on avec la culpabilité inévitable ? L'auteure tente des réponses sans moralisme, à chacun de se faire son opinion.

Excellemment traduit de l'italien par Dominique Vitto et parfaitement documenté, ce roman se lit avec célérité tant il est prenant.


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Wouah ! quel livre ! je rejoins complètement les personnes - et ici sur Babélio elles sont nombreuses à l'avoir lu et aimé- sur leurs avis enthousiastes.
On sait pertinemment lorsque l'on ouvre ce type d'ouvrage (je veux dire sur le thème d'une guerre quelle qu'elle soit) qu'on ne va pas lire des récits d'enfants de choeur ... quelle destinée nous est retracée ici, celle de Rosa Sauer désignée volontaire pour devenir l'une des goûteuses attitrée du Fhurer en personne . pour une fois (en ce qui me concerne) l'action se passe en Allemagne au sein de son peuple entre ceux qui étaient nazis et ceux qui n'adhéraient pas à cette doctrine, et j'ai découvert cet aspect là de ce conflit.
l'histoire qui est romancée est largement inspirée de la vie de Margot Wolk qui fut une authentique goûteuse du III ème Reich et je dois dire que c'était pour le moins inattendu.
Je recommande ce livre tant pour cet aspect inattendu que pour les informations qu'elle apporte sur cette période.
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Ce roman est inspiré de l'histoire vraie de Margot Wölk qui a été une des quinze goûteuses d'Hitler en 1943 dans son bunker de Prusse Orientale. Margot Wölk est sortie du silence à 96 ans, en 2013. Elle a raconté son histoire à un journaliste et est décédée peu de temps après. Une histoire taboue qu'elle a dû garder secrète une bonne partie de sa vie pour sa protection, du moins tant que les nazis et SS étaient dans les parages.

Dans cette histoire vraie romancée, Margot s'appelle Rosa. Elle est mariée et vit chez ses beaux-parents pendant que son époux est au front. Un jour des SS viennent la chercher. Elle a été choisie pour être une goûteuse d'Hitler. Chaque bouchée est un jeu de roulette russe. L'angoisse et la panique sont les seuls compagnons de ces femmes sélectionnées car Allemandes pures. Elles sont là pour donner leur vie au Führer.

J'ai lu un article après ce roman et la plupart des événements qui sont cités sont vrais. Bien sûr, pour adoucir cette atroce histoire, un peu d'amour et de tendresse sont distillés. Cela n'en reste pas moins un récit insupportable. Rosa et d'autres goûteuses n'ont jamais été pour le régime politique de leur Chancelier mais elles ont appris deux choses : la survie a supplanté la vie et ne jamais refuser un ordre d'un SS. La peur est omniprésente et j'ai ressenti un malaise tout le long de ma lecture. Cependant j'ai beaucoup aimé découvrir encore une sombre histoire de la Seconde Guerre Mondiale.

Bref, un récit percutant et poignant. Historique mais sans être une leçon d'histoire. À lire pour savoir et ne pas oublier.
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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J'aime en général beaucoup les récits sur la seconde guerre mondiale, ici c'est une fois de plus le cas, on y découvre un pan de l'histoire de cette guerre que je ne connaissais absolument pas : L'histoire de femmes allemandes forcées de travailler pour Hitler en tant que protectrices de ce dernier contre l'empoisonnement alimentaire.

Sujet de fond très intéressant, l'auteure nous fait bien ressentir la peur de ces femmes, de manger leur dernier repas, partager au sentiment de manger à leur faim. Beaucoup de sujets parallèles sont abordés comme les maris partis au front, le deuil, l'amour, la trahison, l'amitié, la violence des humains particulièrement cruelle.

Des personnages excellents, approfondis, attachants ou pour certains repoussants. Ce fut une lecture fluide mais de celle que l'on ne souhaite pas voir la fin car on aime à suivre ces destins.

À lire absolument.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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J'ai adoré ce livre, je l'ai lu presque d'une traite. Les rebondissements font qu'on ne s'ennuie pas une seconde et la palette des émotions ressenties est large. J'ai été happée par l'histoire en tournant les pages de plus en plus vite jusqu'à la fin. A conseiller sans hésitation.
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