Le merle

"Vous êtes décidément trop nuls, néfastes et dangereux. On repart prendre du matériel et on revient vous péter la gueule." : c'est le message que les extraterrestre ont laissé, accompagné de particules radioactives de nature inconnue, de quelques énigmes mathématiques et d'un merle dans une cage.
Se faisant légitimement dessus et à cours de ressources, les Maîtres du Monde refourgent finalement l'oiseau au narrateur, ermite linguiste bouddhiste volontairement exilé dans les montagnes autrichiennes, le chargeant de décrypter le sens caché du piaf.
Un roman intimiste, semi-autobiographique et improbable qui se lit comme rien et laisse un sourire (au moins de dérision) sur les lèvres.

C'est dans sa maison isolée au coeur des montagnes autrichiennes qu'Arthur Keelt, chercheur en linguistique et Bouddhiste, est réquisitionné par les militaires de quatre grandes puissances confrontées à une étrange énigme : des extra-terrestres ont visité la planète, laissant sur place un merle et un message sibyllin annonçant, en substance, la destruction prochaine de la terre. Chargé de déchiffrer la réelle information de la note, Keelt est surveillé comme le lait sur le feu et fait semblant de chercher, livrant de temps à autres d'obscures élucubrations crypto-surréalistes.
Un très beau conte, jubilatoire et philosophique d'Arthur Keelt, traduit avec talent par J-B Pouy, son héritier spirituel et son frère d‘écriture.

Beaucoup aimé ce roman, l'histoire principale présente un personnage à la première personne attachant avec son mode de réflexion bien à lui et ses relations spéciales. Ce qui marque le plus est la façon d'écrire avec de nombreuses notes présentes dans le texte écrites dans le texte par le personnage et permettant de plus se rapprocher de lui en découvrant ses modes de réflexions. Par exemple à chaque fois qu'il parle d'une montagne il doit marquer sa hauteur exacte.