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Morty fait le désespoir de son père: malgré sa bonne volonté, il n'arrive pas à se rendre utile. La solution serait de le mettre en apprentissage pour qu'il apprenne un métier. Justement, LA MORT cherche un commis…

Avec ce 4e tome, on change à nouveau totalement de contexte, bien que l'UI (Université Invisible) ait un rôle à jouer dans l'histoire et qu'à l'occasion une sorcière fasse une apparition. Cette fois, on suit en parallèle l'apprentissage de Morty et les nouveaux hobbies que LA MORT essaie de découvrir à sa façon.

Ce qui implique évidemment un tas de péripéties plus improbables les unes que les autres, quelques difficultés d'adaptation qui sèment le bazar un peu partout, des personnages dépassés, l'humour décapant de Terry Pratchett et des tas d'occasions de se moquer un peu de tout, y compris et surtout de l'humanité en général.

Les personnages sont peut-être un peu moins attachants que ceux des tomes précédents, mais l'histoire est bien ficelée, même quand elle part dans tous les sens, et on se marre pratiquement du début à la fin. Et LA MORT est probablement un des meilleurs personnages de cette série, il fallait évidemment lui consacrer quelques tomes ^^

Un très bon tome 4, qui réjouira les amateurs d'humour noir et les fans de Terry Pratchett 🙂
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Je n'ai jamais été aussi heureuse de trouver la Mort comme héroïne d'un livre !

Bon OK, c'est pas drôle de se retrouver face à elle, avec sa voix intimidante, sa faux, sa cape noire et ses orbites vides. Mais quand elle décide de prendre des vacances et de s'offrir du bon temps, alors, là, c'est la fête ! Imaginez la Mort qui danse, qui boit à en être ivre, qui fait de l'humour.

Et quand il prend un apprenti, Mortimer, pour le remplacer, et que celui-ci décide de laisser la vie sauve à une princesse, tout part en vrille.

Bref, c'est un régal, j'ai passé un moment génial, un livre qui fait du bien au moral, bourré de jeux de mots, de style loufoques et cocasses, de personnages déjantés.

Avec toujours une réflexion sur un sujet important, avec « l'humanisation » de la Mort.
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La Mort a besoin de temps libre. Il a envie de consacrer un peu de temps à comprendre les humains. Et puis aussi, il aimerait procurer un peu de compagnie à sa fille adoptive, Ysabell. Comment faire ? Mais c'est bien sûr ! Il va se prendre un apprenti...
Ca tombe bien, le père de Mortimer a décidé de la placer en apprentissage... Et il faut dire que les maîtres potentiels se font rares, Morty est tellement bizarre, tout dégingandé et maladroit qu'il est...
Morty apprend vite, la Mort lui fait confiance, à tel point qu'il lui confie très vite sa tournée, une petite tournée pour commencer : 3 personnes.
Et pendant que la Mort s'initie aux plaisirs humains, enchaînant pêche à la mouche (et quelle mouche !), danse de salon (la chenille), et beuverie à la taverne (mémorable !!! un grand moment...), Morty se plante en beauté !
Il n'a pas pu se résoudre à trancher une vie, et a mis la pagaille dans le principe de réalité. Et tandis qu'il s'évertue à chercher de l'aide, la Mort trouve sa vocation et disparaît pour de bon !
Bref, Mortimer se lit d'une traite, on ne passe pas deux pages sans rire tout seul - et de bon coeur, et en même temps, comme toujours avec Pratchett, on ne peut pas passer à côté de questions plus profondes, ici en vrac, la vocation, l'obéissance aux règles et la liberté de manoeuvre, les choix personnels, le poids des responsabilités ... Il y a un côté initiatique dans ce roman, et chacun des personnages est confronté à un choix cornélien à un moment ou à un autre, même Albert, l'homme à tout faire de la Mort.
Des quatre premiers tomes des Annales du Disque-monde, pour moi c'est ce roman le meilleur. Et le meilleur des aventures de la Mort.
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Je n'ai lu, pour le moment et en comptant celui-ci, que les quatre premiers tomes des Annales du Disque-Monde et un « hors série », le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants. J'ai adoré ce dernier et je pense que je peux placer Mortimer en tête de mon podium, aux côtés de Maurice. Premier tome du cycle consacré au personnage de la Mort, Mortimer vaut le détour. D'ailleurs, si vous voulez découvrir Terry Pratchett et ses Annales du Disque-Monde, vous pouvez commencer par celui-ci !

La quatrième de couverture reste assez évasive avec son petit extrait, je me permets donc un petit pitch. Morty, jeune adolescent dégingandé, ne trouve pas de place, malgré toutes les tentatives de son père. Lors du marché « de l'emploi » du village, alors que tous les autres jeunes de son âge sont repartis avec un apprentissage en poche, Morty patiente… Les douze coups de minuit retentissent et enfin, un patron montre le bout de son nez. Mais attention, pas n'importe quel patron : c'est la Mort en personne qui prend le jeune Mortimer sous son aile ! L'apprenti découvre le travail de son maître, apprend au fil des jours et remplace de plus en plus souvent la Mort sur le terrain. Mais n'est pas la Mort qui veut et Morty a bien du mal à faire son travail et à suivre les directives à la lettre lorsqu'il doit recueillir l'âme d'une jeune princesse de 15 ans…

Il s'agit du premier tome mettant en avant le personnage de la Mort (qui parle tout le temps en majuscules, comme si sa voix raisonnait dans nos têtes !) mais celui-ci (car une bonne fois pour toutes, la Mort est un homme !) n'est finalement pas le personnage principal puisque Morty, son jeune apprenti, lui vole la vedette. L'adolescent devient donc, malgré lui, le héros de cette histoire mais, malgré sa place de « numéro un », il ne serait rien sans les autres figures qui ont la part belle sous la plume de Terry Pratchett. A commencer par la Mort en personne évidemment, mais également sa fille adoptive Ysabell (sacré caractère !), Albert le « domestique » de la maison, Kéli la princesse en détresse (bien loin de la princesse douce et fragile…), Coupefin le jeune mage en formation (il lui reste encore beaucoup à apprendre !) ou encore Bigadin, le rapide cheval de la Mort (quoique pourrait suggérer son nom…) !
Terry Pratchett offre plusieurs personnages hauts en couleurs et n'hésite pas à les placer dans des situations difficiles. Les scènes cocasses s'enchaînent et font sourire. Je retiens surtout la quête de « la vie » que suit la Mort qui veut absolument comprendre comment les humains prennent du bon temps… entre l'alcool et la pêche à la ligne, il tente toutes les approches ! Autant vous dire qu'imaginer la Mort encapuchonnée, assise sur un bout de rive, sa main squelettique tenant une canne à pêche, a quelque chose d'assez fendard ! Et Terry Pratchett c'est ça : des personnages décalés dans des endroits improbables pour des scènes plus absurdes les unes que les autres !

Si je disais en introduction que vous pouvez commencer la lecture des Annales du Disque-Monde par ce titre-là, c'est que la trentaine de tomes qui composent ce long cycle peuvent être lus plus ou moins indépendamment, vous ne serez donc pas complètement perdus. En revanche, les lecteurs « disciplinés » apprécieront de retrouver dans Mortimer, des références aux trois opus précédents : je pense notamment aux scènes se déroulant dans l'Université Invisible où j'ai pris plaisir à croiser Rincevent, le mage adjoint du bibliothécaire transformé en orang-outan à cause d'une décharge de magie (il ne souhaite pas redevenir humain, l'université le garde car c'est le seul à connaître l'emplacement de tous les livres de la bibliothèque… et Rincevent se charge des bananes !).


Le monde mis en place par l'auteur est travaillé et réfléchi. Chaque personnage y a sa place et son rôle et tous se croisent et vivent des aventures qui s'entremêlent… C'est riche, bourré d'humour (des personnages décalés dans des scènes improbables…) ; en bref, idéal pour passer un bon moment de détente !
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Que faire du petit MOrty ce demande son père... Car il n'est pas très doué pour l'affaire agricole de la famille... Alors son oncle conseille qu'il trouve une place d'apprenti à la foire à l'embauche... Et Morty ne trouve pas tout de suite, parce qu'il n'y a pas beaucoup d'amateur, surtout que lui-même ne sait quoi faire de sa vie... Alors soudain, un étrange patron lui offre une place, et son père espère bien que le patron à une fille à épouser pour hériter de l'affaire... sauf que le patron est la Mort...
Très tentant comme carrière, mais pas facile dès que l'on ne supporte pas de ne pouvoir éviter la mort inéluctable des gens...On aimerai bien les prévenir... Aussi un apprentissage bizarre et pas si facile, même si sur un plan magique commence pour le petit Morty, pour que la Mort puisse avoir un peu de temps libre pour ses loisirs....
Un ton assez différents de la 8e couleur, le 8e sortilège, la huitième fille, qui sont les 3 premiers volets... Moins enfantin que les deux premiers volumes, moins glauque dans le cynisme que le 3e volume, (ainsi que les autres histoires de sorcières), on retrouve quand même quelque chose du ton de Terry Pratchet : toujours une critique de notre façon de voir à travers un monde loufoque, plus philosophique que le père ^Porcher qui lui aussi tourne autour du personnage de la Mort... Ce squelette troublant, ni humain ni terrifiant. On m'avait dit que Pratchet ne savait pas se renouveler, et bien je ne suis pas d'accord, car si certaines histoires ont la même saveur, il y a quand même pas la même ambiance suivent qu'on parle de la Mort, du guet, d'apprenti Mage ou de sorcières, les thèmes principaux de cette très longue saga qui n'en est pas vraiment une.... Pas vraiment d'histoire suivie (a part les deux premiers volumes qui se suivent) mais plus des histoires indépendantes que l'on peu prendre dans l'ordre qu'on veux, de la Fantasy pour adulte (surtout quand on lit les histoires de sorcières qui ne sont vraiment pas fait pour les enfants chez Pratchet). Si vous chercher de la Fantasy amusante, critique de notre monde à travers le loufoque, Pratchet est l'écrivain qu'il vous faut....
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Mortimer est l'un des tomes que je préfère. Je suis encore loin de les avoir tous lus alors cela ne signifie peut-être pas grand-chose...
Le personnage de la Mort est hilarant et le voir embaucher Mortimer, jeune garçon aux talents... bien cachés, est extrêmement comique.
La plume de Pratchett est toujours aussi excellente. J'aime les personnages qu'il crée et les dialogues sont absolument savoureux.
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Mortimer est un garçon docile, naïf mais trop intelligent pour son entourage. Son père veut le placer en apprentissage mais personne ne souhaite le former, jusqu'à l'arrivée tardive de la Mort qui voudrait bien un peu de repos et donc former un assistant.
La Mort n'est pas le meilleur formateur qui soit, mais il entraine son apprenti à sa suite dans son travail, avant de laisser Mortimer faire ses premières expériences seul. Oui mais voilà, le garçon est sensible. Peut-il se résoudre à faucher la vie des gens ? Et quelles sont les conséquences s'il n'exécute pas le travail ?
Terry Pratchett nous régale une fois de plus avec des personnages si excentriques et pourtant si humains. La Mort vaut le détour. Ce squelette ambulant à cape noire, aux orbites habitées d'une lumière bleue me fait irrésistiblement penser à un bureaucrate psychorigide. Et pourtant il nous réserve quelques surprises divertissantes.
Quant à Morty, au nom encore mieux choisi en français qu'en anglais, sa fraicheur nous incite à nous attacher à lui. Il est le moteur de l'histoire. Son béguin pour une jeune princesse victime de son oncle va entrainer toute une série de conséquences prêtes à remettre en cause l'ordre des choses sur le Disque-Monde.
Signalons au passage la présence d'une scène où apparait le catastrophique mage Rincevent.
J'ai apprécié une fois de plus cet épisode des Annales du Disque-Monde pour l'humour et l'univers décalé, avec, dans cet épisode, en toile de fond, des réflexions sur le destin, l'éternité, le sens de la mort, l'amour. Un bon moment de lecture.
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Encore un tome très sympa ! Ce Mortimer est décidément bien maladroit, même si ça part toujours d'un bon sentiment. Au vu de ses bourdes, on n'est pas sûr que la carrière d'assistant de la Mort soit tout à fait adaptée à ses capacités. Quant à la Mort, il (oui La Mort est un homme) a bien droit à un peu de vacances, ça me parait légitime. Difficile de s'organiser, et nos acolytes vont encore devoir gérer bien des péripéties ! Un roman bien construit et haletant. Toujours aussi sympa !
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"Mortimer" est le 4ème tome des annales du disque monde et le premier du cycle de la mort, il peut être lu sans connaitre les autres tomes et constitue une bonne porte d'entrée dans l'univers de l'auteur. Un bon roman d'aventure et d'apprentissage très réussi, bourré d'humour aussi génial que décalé, les personnages sont sympathiques et attachants. Pour moi impossible de s'en tenir à ce seul livre, je replongerais bientôt dans l'univers du disque monde !
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'univers du Disque Monde, avec ce roman qui met en scène la Mort. Ce dernier est assez attachante et sympathique malgré ses fonctions. Son jeune apprenti nous amuse par son manque de sagesse lié à sa jeunesse, on y retrouve aussi Ysabel ainsi que Rincevent qui fait une petite apparition. Un des meilleurs de cette série.
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