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Beaucoup d'avis déjà sur cet excellent opus des annales du disque-monde !
Je ne vais pas redire tout ce qui a déjà été dit, c'est très bon, j'ai souvent éclaté de rire, et avec La Mort comme sujet, c'est fort, quand même !
De fait ça met un peu de temps à démarrer, mais quand le délire démarre, il fait un bien fou à lire.

Comme toujours sous le rire il y a le regard aiguë de l'auteur sur nos travers, et sa tendresse, et ça fait tout le charme de ses écrits.

Le traducteur est juste formidable, mais comme il a eu un prix pour ça, tout le monde le sait et le reconnaît, lol !

En fait je suis contente de découvrir Pratchett maintenant, parce que ça tombe super bien dans ma vie...
Si vous avez un coup de mou, du vague-à-l'âme, et que vous aimez la fantasy, bien sûr, lisez du Prachett, ça requinquerait un mort !
Hem... C'est nul ok je sors...
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Mortimer est un jeune bon à rien dont personne ne sait trop quoi faire dans ce petit coin du Disque-Monde... jusqu'à ce que la Mort décide de l'embaucher comme apprenti, ou plutôt comme remplaçant pendant ses vacances bien méritées...

Mortimer, c'est aussi le quatrième tome des Annales du Disque-Monde, et le premier du cycle de la Mort. Un livre qui peut tout à faire servir de porte d'entrée à cet univers délirant et délicieux, comme il l'a fait pour moi.

Mortimer, en un mot, c'est... MORTEL ! Je n'aime pourtant pas toujours les histoires trop déjantées et foutraques. Mais là, rien à dire, je me suis régalée !

Bourré d'humour, de jeux de mots, d'effets de STYLE, de situations cocasses et de personnages loufoques, ce livre est bon pour le moral et les zygomatiques. Il est bon aussi pour les neurones, car il est brillant, plein de trouvailles astucieuses et même d'une certaine profondeur dans la recherche par la Mort d'un sens à sa "vie"...

Aucun doute, Mortimer m'a convertie au plaisir du Disque Monde; j'espère que lui et son patron me laisseront le temps de lire la suite de leurs aventures avant de venir me voir en vrai pour casser mon sablier !

Challenge Petits plaisirs 27/xx
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La Mort a décidé de prendre un apprenti.. le jeune Mortimer. un nom légèrement prédestiné peut être ?
Se sentant épaulé la mort décide de prendre des "vacances" en laissant son jeune apprenti gérer son travail. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme elles devraient;

On retrouve dans ce tome l'esprit loufoque et décalé de Terry Pratchett. Son humour décapant et ses jeux de mots. Un grand moment comme toujours dans la visite du disque monde. en tout cas j'ai eu grand plaisir dans ce tome de retrouver un mage raté que l'on a déjà rencontré dans les tomes précédents : Rincevent.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman dans le cycle des annales du disque-monde. On retrouve une intrigue qui se révèle vraiment efficace, même si amenée de façon un peu trop rapide, qui surtout offre des moments remplis d'humour, de surprises et se lit sans temps morts. On se laisse entrainer avec grand plaisir par cette histoire délirante qui nous plonge de nouveau dans l'univers prenant et travaillé de l'auteur. Les personnages sont toujours aussi truculents, passionnants et attachants, et quel plaisir d'enfin découvrir un de mes personnages préférés, la Mort, et ses questions philosophiques. La plume de l'auteur est toujours aussi passionnante, entrainante, fluide et pleine de fantaisie qui entraine le lecteur à tourner les pages. La conclusion s'étire peut être un peu en longueur, mais franchement rien de gênant. Je continuerai sans soucis à lire d'autres romans du cycle.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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La Mort est un travail comme les autres et parfois on s'en lasse, comme de tout. On déprime, on frise le burn-out même. Heureusement on peut prendre un apprenti pour saloper joyeusement le travail, pendant qu'on prend la clef des champs pour tenter de changer de voie et s'interroger sur le sens de la vie.

Cynique, curieux, désabusé, La Mort est peut être un des personnages récurrents le plus vivant de l'univers de Pratchett (un des, car faut pas déconner les sorcières aussi s'en posent des colles existentielles), en tout cas celui qui a le plus d'états d'âmes.


Ça sert à quoi, tout ça ?
Ça sert à quoi, tout ça ?
Ne me demandez pas de vous suivre.

N'en déplaise à Maxime le Forestier, malgré tout, la Mort on a envie de le suivre. Peut être pour rire à ses dépends, peut être pour redécouvrir nos us et coutumes sous un regard détaché et sceptique ou tout simplement pour devenir son compagnon de fortune.
N'en déplaise à Morty (et malgré toutes ses bévu-euh-ses efforts) le héros de l'histoire ce n'est pas lui
N'en déplaise à la Mort et ses vagues à l'âme, ce livre est bourré de pépites, petites phrases ou situations qui en font une lecture cocoon (ah non maintenant c'est hygge le termàlamode) et réconfortante.


[Quatrième livre des Annales du Disque-Monde]
[Troisième livre lu de l'année 2018]
[Première lecture commune de cette même année]
[Livre de l'Atalante, tout vieux, qui tel un grimoire sans âge en devient velouté et perd ses pages]
[Bon c'est fini le décompte là ?]
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On l'aime quand même, sa mère et moi. On s'habitue au monde.

- Ce serait pour son bien, tu sais. On en ferait un homme.

- Ah. Bon. c'est vrai qu'y a d'quoi faire."

Voici comment débute ce désopilant 4e tome des Annales du Disque-Monde, par le génial Terry Pratchett. Bon d'accord, j'ai déjà dit beaucoup dans cette phrase. J'avais adoré la découverte de ce monde dans la trilogie de départ, et j'ai attendu un peu avant d'attaquer celui-ci, acheté par hasard.

Dans ce tome, Pratchett passe du magicien raté Rincevent à un autre personnage clé de son oeuvre : la Mort. Cette dernière, fatiguée, décide de prendre un apprenti pour l'aider dans sa tâche sur le disque. Et comme par hasard, ça tombe sur Mortimer, ou Morty pour les intimes (tout le monde ...).

"Morty appartenait à cette race d'individus plus dangereux qu'un sac d'aspics. Il tenait résolument à découvrir la logique caché de l'univers. Ce qui allait être difficile parce que, de logique, il n'y aven avait pas. le Créateur avait eu des tas d'idées excellentes lorsqu'il avait bâti le monde, mais le rendre compréhensible n'avait pas fait partie du lot."

Morty, qualifié pourtant de bon à rien, trop rêveur, va se révéler très assidu dans son travail. Trop même. Car un jour il décide d'écouter son coeur plutôt que sa "conscience professionnelle" et sauve une princesse destinée à la mort. Sauf qu'on ne modifie pas impunément L Histoire. Et tandis que la Mort profite de ses vacances pour "vivre" et apprendre à "être heureuse", le monde, lui, est au bord du gouffre ...

Je me demande comment un auteur peut avoir autant d'imagination, autant d'humour, et comment il peut réussir un tel concentré de génie en des romans si courts. Exemple de son style narratif :

"Ah oui fit la Mort

(il s'agit là d'un procédé de cinéma adapté au livre. La Mort ne parle pas à la princesse . Il se trouve en réalité dans son cabinet et s'adresse à son apprenti. mais c'est plutôt efficace, non ? On doit appeler ça un fondu rapide ou un zoom inversé. Ou autre chose. On peut s'attendre à tout d'une industrie où tout le monde s'appelle "Coco".)

Le résultat étant qu'à chaque phrase, je m'arrête, je hausse un sourcil et j'éclate de rire !

Que dire d'autre ? rien sinon vous laisser sur cette dernière citation, et espérer que vous allez vous précipiter sur un, ou plusieurs, de ces chefs-d'oeuvre !

"Il peut arriver des choses aux fouineurs de bibliothèques magiques auprès desquelles se faire arracher la figure par des monstruosités tentaculaires passe pour un banal massage léger."

Qu'on se le tienne pour dit.

(Du même auteur, je vous invite à découvrir une trilogie qui ne fait pas partie des Annales du Disque-Monde, mais qui fut un grand coup de coeur de l'année : le Grand Livre des Gnomes)
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Un tome que j'attendais avec impatience. Avec ses quelques apparitions, j'avais hâte de lire un tome consacré réellement à la mort.
Il s'est révélé très distrayant malgré quelques petites déceptions. Premièrement, j'ai beaucoup aimé l'aspect de la Mort cherchant un apprenti pour avoir le temps de comprendre les plaisirs de la vie... Une situation des plus philosophiques au possible. le personnage de Mortimer est donc important... pour autant j'aurais voulu un peu plus de passage sur la Mort elle-même.
Terry Pratchett nous régale à nouveau avec son univers hors du commun, notamment quand il détaille le monde de la Mort ou encore son métier ( qui vient un chouïa trop tard à mon goût...)
On retrouve également des passages complètement délirants même si surtout vers la fin du livre. J'avoue avoir une petite préférence pour le bras de fer entre l'Empereur agatéen et son Vizir... La scène m'a paru des plus vivantes! Et mention spéciale à un certain heurtoir de porte...
Je ferme donc ce livre ravie mais surtout impatiente de lire un nouveau tome sur la Mort pour que Terry Pratchett remplisse les promesses qu'il nous souffle en créant un tel personnage.
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Mortimer n'est pas un mauvais gamin, bien au contraire mais, trop maladroit pour un métier manuel et trop rêveur pour une carrière d'intellectuel, son père se demande vraiment ce qu'il va bien pouvoir faire de lui. Il décide donc d'emmener Morty à une foire à l'embauche et de lui trouver un maître d'apprentissage. Contre toute attente, Morty en trouvera un et pas n'importe lequel puisqu'il s'agira de la Mort en personne.

Comme à son habitude, Terry Pratchett nous dépeint une galerie de personnages savoureux : Mortimer, bien sûr, jeune garçon attachant de par sa maladresse et ses questions naïves mais souvent à propos ; la Mort qui, selon Pratchett, est un bon gars dans le fond que son travail, par la force des choses, empêche de nouer des liens et qui le rend solitaire ; Ysabell, sa fille, et Albert, son serviteur, deux humains dont on se demande la raison de la présence dans le domaine de la Mort, alors qu'ils sont bien vivants ; mais également : le cheval Bigadin, la princesse Kéli, le mage Coupefin... Ainsi que quelques anciennes têtes venu faire un peu de figuration dans une scène courte mais qui ravira leurs nombreux fans, j'en suis sûr (en tout cas, moi, je l'ai été !).

La mort est donc le thème principal du roman, ce qui ne l'empêche pas d'être drôle pour autant. Terry Pratchett parvient à nous faire rire sur ce thème très particulier sans avoir besoin de pratiquer l'humour noir ou le cynisme. Au contraire, l'auteur conserve sa plume si particulière, maniant l'absurde sans tomber dans le grotesque et pratiquant le non-sens tout en conservant une cohérence qui lui est propre.
La mort n'est finalement qu'une étape très courte – et parfois douloureuse, il est vrai – de la vie mais une étape nécessaire et il faut bien que quelqu'un soit là pour assurer le travail, sinon où irait le monde ?

Le monde, je ne sait pas, mais pour le Disque, il vous suffit de lire ce roman pour le découvrir. Un tome qui, comme les précédents, m'aura encore fait passer un excellent moment de lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Que ce fût laborieux pour moi, cette lecture, ma difficulté n'a rien à voir avec la qualité de roman.
J'ai lu Reflex de Maud Mayeras, que j'ai adoré, vraiment ça faisait longtemps que j'avais pas eu un coup de coeur pareil.

Est après, Très difficile de me plonger dans un autre livre, grosse panne de lecture, j'ai mis 10 jours pour lire ce Pratchett, ce fût interminable.
Mortimer est le tome 4 des annales du disque-monde, l'introduction d'un des personnages emblématique: la mort .

La mort, qui a envie de prendre du bon temps et d'expérimenter certaines activités humaines, trouve un apprenti et lui confie son travail pendant qu'elle prend quelques jours de repos.

Franchement, ont peut avoir des craintes à l'ouverture de l'ouvrage, comment Pratchett vas conduire l'histoire ?
Le sujet est quand même une belle peau de banane.
Il nécessite un sacré équilibre, entre des thématiques pas faciles toutes en fessant rires sans tomber dans le ridicule.

Franchement, chapeau bas, le grand Terry y arrive haut la main, mortimer est touchant dans le rôle de l'apprenti qui essaye de lutter contre la nature de choses.

Le récit reste léger, pas lourd du tout, les passages où la mort teste des activités humaines sont hilarant.
La faucheuse chef de cuisine est un grand moment.

Ce livre à trouvé un équilibre pas évident avec un thème pas simple, il arrive à nous divertir tout en nous rappelant le caractère éphémère de la vie.

Malgré ma panne et mes difficultés de lecture ( qui en disparus vers la moitié de bouquin), ce tome 4 est un bon cru des annales du disque-monde.
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La Mort s'ennuie. La Mort a besoin de vacances. La Mort prendra donc un apprenti, qui une fois formé, pourra le seconder efficacement dans la lourde tâche qui est la sienne ( et que nous n'avons point besoin de nommer). L'apprenti, c'est Mortimer, jeune garçon maladroit, un peu timide et naïf. Celui-ci prend son boulot à coeur, mais le problème est bien là : il a un coeur lui, qu'il ne peut ignorer. A partir de là, les problèmes vont commencer ...

Cette épisode des Annales est particulièrement réussi. L'histoire est prenante. Les personnages attachants. Une petite touche philosophique sur le destin, la vie, la mort, la place de chacun dans l'univers, toussa toussa.

Personnage récurrent des Annales, La Mort se dévoile ici dans toute sa splendeur et dans toute ... son humanité. Voilà qui sort de l'ordinaire. Même si Mortimer est au centre de l'histoire, La Mort reste le personnage le plus attachant de part la vulnérabilité qu'il (oui, une fois pour toutes, La Mort est de genre masculin) montre alors qu'il est censé être un personnage impitoyable.

Mais tous les personnages de ce volume ont un petit quelque chose qui attire la sympathie : Morty, l'apprenti au grand coeur ; Ysabell, l'ado qui s'ennuie ; Albert, le serviteur plein de secrets ; Keli, la reine qui tente d'échapper à son destin ; Coupefin, premier Identificateur Royal de l'histoire du Disque. Quoique pour ce dernier, j'émettrais une réserve : en effet, quand on se sert d'une tranche de bacon comme marque-page, on ne peut être une personne recommandable ... Mais son heurtoir de porte est rigolo
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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