Les croassements de la nuit

On entre dès le début dans le vif du sujet avec une victime trouvée à moitié dépecée au milieu d'un champ de maïs, le mystère est total. Quelques pages plus loin, l'ambiance est tout à fait western avec l'arrivée en bus de Pendergast et son allure anachronique toute en contraste avec celle de la petite ville de campagne. Une fois les différents personnages mis en scène, la série de crimes atroces continue jusqu'à la fin. Au fil du récit l'auteur en profite pour décrire des personnages au caractère et au profil psychologique très variés. le suspense est intense tout au long du récit avec mystères, légendes, atrocités et horreur. Cette fois, dans cet épisode le personnage de Pendergast nous est dévoilé et décrit avec détails, tout en laissant encore beaucoup de mystères. Un roman palpitant qui nous laisse collé à la lecture.

Une succession de meurtres monstrueux avec mise en scène macabre sème l' épouvante au sein de la population de Medecine Creek , bourgade perdue du Kansas , noyée au milieu d' immenses champs de maïs . L' inspecteur Pendergast , agent du FBI , dandy longiligne , tout de noir vêtu , doté d' un flegme et d' une élégance toutes britanniques, vient , de manière officieuse, prêter main forte aux autorités locales on ne peut plus désemparées....J' ai apprécié ce récit , alliant intriguepolicicière et épouvante, avec de fortes références à Conan Doyle et Hitchcock.

Alerter par un appel téléphonique signalant a priori une bête morte dans un champ de maïs, le shérif Hazen découvre une scène de crime. Entouré d'une haie de bâtons pointus et d'un cercle de flèches indiennes sur lesquelles sont embrochés des corbeaux git le corps d'une femme. Les oreilles, le nez et les lèvres de la femme ont été prélevées.
Alors que plus tard il donne une conférence à une poignée de journalistes, il voit descendre du bus un étrange inconnu, malgré la canicule l'homme porte une costume trois pièces en laine et la cravate. L'inconnu renvoie les journalistes et se présente, il s'agit de l'inspecteur Pendergast du FBI.

L'enquête simultanément menée par le shérif et l'agent du FBI est bien orchestrée, chacun d'eux étudiant sa propre piste alors que les crimes s'enchaînent.

Pour le shérif le meurtrier ne peut être que quelqu' un de l'extérieur voulant écarter Medecine Creek d'essais de maïs Transgénique.

Pour Pendergast le meurtrier est quelqu'un du village et les meurtres semblent liés à une vieille légende.

Un scénario plutôt classique mâtiné d'une petite pointe de fantastique surfant sur les légendes indiennes.

Le récit démarre lentement permettant de bien s'imprégner de l'atmosphère du village de l'Amérique profonde.

Le duo formé par Corrie, une ado rebelle originaire du lieu et l'énigmatique agent du FBI fonctionne très bien, en opposition à un shérif quelque peu buté. le profil des personnages est travaillé en profondeur.

Un très bon roman policier et une excellente découverte d'un enquêteur plein de mystères.
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Pendergast chez les bouseux fut jubilatoire! Des personnages secondaires attachants, surtout Corrie! Une fin que j'ai rapidement entrevue mais je ne boude pas mon plaisir! Je me suis régalé mais vivement que Pendergast retrouve tous ses acolytes!

A défaut de nous emmener dans les égouts du muséum d'histoire naturelle de New York avec le lieutenant Vincent d'Agosta, Aloysius Pendergast nous embarque cette fois dans les souterrains de la petite ville de Medicine Creek au Kansas avec son aide précieuse, la jeune Corrie Swanson.
Et oui, Aloysius est en vacances et sur son temps libre que fait-il ? Et ben, il tente de résoudre le meurtre d'une femme retrouvée mutilée et entourée de flèches indiennes où sont empalés des cadavres de corbeaux !
Je ne suis jamais déçue quand je me plonge dans une enquête de l'inspecteur du FBI Pendergast et je le confirme après avoir terminé cet opus.
Une histoire bien ficelée, une palette de personnages intéressants à découvrir, un bon turn-over et comme toujours un roman bien documenté, ici entre autre sur le folklore amérindien, l'exode rural et les cultures expérimentales sur le maïs.
Un des atouts du livre est aussi le duo formé par l'élégant et raffiné Aloysius Pendergast et la jeune gothique et rebelle Corrie Swanson, une équipe atypique aux antipodes en tout, dans leur parler ou leur tenue vestimentaire mais qui fonctionne et leurs échanges verbaux peuvent être savoureux.
Et puis, de situer l'enquête dans une petite bourgade de campagne entourée de champs de maïs en plein cagnard où tout le monde se connait est une bonne idée. Déjà que le crime est odieux mais les habitants découvrent que le criminel est du coin et bien cela rajoute encore un peu plus d'effroi à cette histoire.
Bref, un thriller terminé qui me donne envie de lire une nouvelle enquête de cet inspecteur hors du commun et chouette il m'en reste encore quelques-uns dans ma PAL ;)

Un meurtre, un inspecteur du FBI plutôt étrange, et une petite ville vieillissante dans le Sud des Etats-Unis.
Aloysius Pendergast arrive pour mener l'enquête qui s'annonce étrange. La ville, sorte de vase-clos où tout le monde se connaît, a une atmosphère étrange, la police locale n'est pas enthousiaste par rapport à la présence de l'inspecteur au physique et au phrasé particulier.

C'est un bon bouquin, qui se lit facilement, et qui se joue de nous : de l'action, du suspense, un cocktail détonnant mené d'une main de maître par Pendergast, le mystérieux.

J'ai adoré cette intrigue écrite à quatre mains, on rentre doucement dans l'histoire, à pas feutré.

La série des Pendergast est un must have parmi les thrillers.
J'ai même relu ce livre, avec le même plaisir que la première fois.

Des crimes atroces ont lieu dans une bourgade, où un simulacre de scènes indiennes est créé pour les scènes de crimes.

La lecture est aisée, tant le style des deux auteurs est parfaitement fluide et agréable à lire. Les rebondissements ne manquent pas, en plus des atrocités perpétrées par le tueur. C'est toujours malin, avec un fond d'ésotérisme. Je ne m'en lasse pas.

Une lecture presque doudou, dans le domaine policier, avec un héros qui semble fait dans un acier de premier choix. Ses manières font rêver.
Un sacré personnage, au service d'une enquête palpitante.

Je suis une fois de plus soufflée par ce tome du cycle Pendergast !

Une fois de plus les auteurs se renouvellent magistralement, une fois de plus ils distillent une atmosphère glaçante et envoûtante, une fois de plus ils nous présentent une galerie de personnages savoureux, une fois de plus le décor est un personnage à part entière qui remplit parfaitement son rôle !

Et quel décor ! Après Big Apple et ses rues tortueuses, son musée, ses égouts, nous voilà plongés dans la chaleur caniculaire d'une petite bourgade du fin fond du Kansas. Dépaysement garanti !
Sauf avec Pendergast qui reste fidèle à lui-même, avec son élégance, son esprit caustique, ses petites habitudes. Retrouver ce personnage est à chaque fois un réel plaisir même si on sait qu'avec lui dans les parages, on aura droit à notre lot de meurtres sordides… de ce point de vue-là, le lecteur ne sera pas déçu, comme dans les précédents tomes, les auteurs rivalisent d'imagination pour nous présenter les mises en scène macabres les plus dérangeantes qui soient. (D'ailleurs petit bémol : le titre original est « Still life with crows » qu'on pourrait traduire par « Nature morte aux corbeaux », pourquoi en français l'avoir traduit par « Les Croassements de la Nuit » alors que cette référence à l'art et à la peinture a justement une importance capitale dans la suite du roman ?)
Le changement de décor permet également de développer des mentalités différentes de celles des personnages citadins, des enjeux également qui n'ont (presque) plus rien à voir avec ceux de New York, entre exode rural, superstitions païennes et pans peu reluisants de l'histoire, manipulations génétiques et intérêts économiques faramineux. A ce titre on ne peut que saluer la piste explorée par les auteurs au travers du shérif Hazen : même si ses conclusions sont bien évidemment erronées pour les besoin du scénario, il n'en demeure pas moins que son idée première aurait largement pu se révéler exacte dans les circonstances baignent l'histoire toute entière. de ce fait, le personnage, bien que dépassé par la réalité, donne une image humaine, réfléchie, loin des clichés des précédents représentants de l'ordre bas de front que Pendergast avaient du « affronter » dans les précédents romans.

Hazen n'est pas la seule bonne surprise de cet ouvrage. Corrie est sans doute un des personnages les plus attachants de ce livre, tant pour son caractère propre, sa volonté, sa détermination, son courage comme son esprit d'analyse (et puis ne nous leurrons pas, son côté goth rebelle est craquant !) que pour sa relation avec Pendergast. Leurs échanges sont savoureux, leurs confrontations réellement riches, les auteurs ont su développer une véritable relation entre eux et la véracité de leurs sentiments est palpable. C'est même elle qui la première semble être capable de faire tomber les barrières érigées de froide assurance érigées autour de Pendergast…

Quant au principal antagoniste… Là encore, les auteurs en se renouvelant ont fait fort… Car une fois parvenus à la fin de notre lecture, il nous est difficile de détester ce « monstre ». Preston et Child ont réussi à le rendre humain, pathétiquement humain, vulnérable, émouvant et pitoyable malgré les monstruosités commises. Preuve en est que le manichéisme n'a pas sa place dans leurs ouvrages, que le monde ne se divise pas entre gentils et méchants et qu'il faut voir au-delà des apparences pour comprendre les tenants et les aboutissants d'actes qui paraissent au demeurant inexcusables.

Bref, je me suis de nouveau régalée avec une des enquêtes de Pendergast et il me tarde de me plonger dans l'ouvrage suivant !

Des maïs à perte de vue, des crimes aux rituels inquiétants et voilà l'inspecteur Pendergast (pour moi, aux allures de Clint Eastwood) qui débarque dans cette petite ville du Kansas. Légendes indiennes, rivalité entre bourgades pour être choisies pour des expérimentations de culture OGM, drames du passé ; toutes les hypothèses sont plausibles et seront attentivement étudiées par le perspicace inspecteur...
C'est le genre de livre dont on a hâte de connaître la fin.

Je suis triste. Oui, je suis triste car je viens de finir ce quatrième opus des enquêtes de l'inspecteur Pendergast. Plus je lis ses aventures plus je m'attache au personnage plus il m'intrigue plus je souhaite le découvrir.
Les croassements de la nuit est génial, il est difficile de le lâcher de passer à autre chose. Les auteurs font monter l'intensité pages après pages tout s'accélère dans les derniers chapitres où il devient quasiment impossible de s'arrêter tellement j'avais envie de connaître la fin.
Preston et Child ont réussi à me faire détester le shérif Hazen en quelques pages alors qu'ils m'ont fait m'attacher à Corrie. Je n'en dirais pas plus sur ses deux personnages si important dans l'histoire.
Bien que dans les 100 dernières pages j'ai compris qui était le tueur cela n'a entaché en rien ma lecture bien contraire souhaitant découvrir le fin mot de l'histoire.
Vous l'aurez compris je pense j'ai adoré et je conseille fortement la lecture du roman.