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4,07

sur 207 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais découvert Douglas Preston par son récit d'exploration La cité perdue du Dieu Singe qui relate les recherches archéologiques menées pour retrouver la mythique Cité Blanche dans la jungle du Honduras. le livre m'avait emballée et je m'étais promis de découvrir ses oeuvres de fiction. Tempête blanche est donc le premier que je lis dans la série de l'Inspecteur Pendergast et j'avoue ne pas avoir été aussi séduite que la grande majorité de ses lecteurs.

Certes, je ne me suis pas ennuyée une seconde avec ce polar qui se lit vite, facilement et dans lequel se mélangent habilement frissons, suspense, contexte historique intéressant avec l'exploitation des mines d'argent à la fin du 19ème siècle, clins d'oeil littéraires réussis à Oscar Wilde et A. Conan Doyle, ambiance prenante d'une ville coupée du monde par une épouvantable tempête de neige.
Le personnage de Pendergast en hybride de Sherlock Holmes pour les méthodes et d'Oscar Wilde pour le dandysme est original et plutôt réussi.

Alors, malgré ces qualités, pourquoi n'ai-je pas accroché plus que ça ? Sans doute justement parce que ça se lit beaucoup trop vite et que je m'attendais à un polar à l'intrigue beaucoup plus développée, plus riche, avec plus de pistes et de suspects potentiels pour le tueur. Car malheureusement, j'avais deviné assez tôt son identité.
Au final, une lecture détente agréable mais sans plus.

Challenge multi-défis 2022
Challenge mauvais genres 2022
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Un thriller efficace dont l'histoire m'a bien plue. C'est le deuxième roman que je lis de ces auteurs. Même si cette intrigue m'a plue, je ne suis pas tombée "en amour" pour cette série. Mas c'est "facile" et agréable à lire.

Fin décembre, Corrie part, dans le cadre de sa future thèse, à Roaring Fork sur les traces d'un ours qui auraient dévorés des hommes vers 1870. C'est un ancien site minier qui a été transformé en lieu de villégiature pour les stars, les gens riches. Evidemment, il s'avère bien vite qu'il s'agit bien plus que cela et que cela va la mettre face à toutes sortes de dangers. Elle sera rejointe, par son protecteur, Pendergast agent du FBI.

L'originalité , c'est que cette histoire d'ours a pour origine une rencontre entre Oscar Wilde et Conan Doyle où le premier aurait raconté cette histoire au second. J'ai bien apprécié cet aspect.

Concernant les relations entre Corrie et Pendergast, cela m'a laissé un peu de marbre puisque je n'ai absolument pas suivi leurs précédentes péripéties. Pendergast n'est pas fort présent dans ce tome, je ne sais pas si on le voit plus dans les autres.

Corrie m' exaspérée : elle fait beaucoup de mauvais choix et n'apprend pas de ses erreurs... c'est même trop et pas "naturel", je dirais. Ce sont ses mauvais choix finalement qui font que l'histoire avance mais bon.

Une lecture sympa mais qui me laissera pas un souvenir impérissable sauf l'aspect "Holmes" ;)

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Ce roman est mon premier des deux auteurs mais également de leur héros, l'inspecteur Pendergast. N'ayant jamais lu (pour le moment) d'autres romans du duo je ne me pencherai pas sur la question de ce roman par rapport aux autres de la série et sur l'évolution des personnages.

Je l'ai lu sans avoir aucune idée du contexte personnel des personnages, parfois j'ai pu me sentir un peu égaré, surtout parce que le personnage de Pendergast est très renfermé et que comme il ne mène pas la danse, c'est perturbant. On sent bien qu'il est important, mais il ne joue qu'un rôle mineur dans l'intrigue.

Corrie, personnage introduit dans la série lors d'un autre tome, est le personnage phare de l'histoire. C'est une jeune femme au caractère fort et volatil et surtout encore jeune. Elle tente de se faire un nom et de devenir une experte medico-légale, mais elle manque clairement de maturité. Elle brûle les ponts derrière elle et parle souvent sans réfléchir. Elle semble incapable de se contrôler, ce qui l'amène bien souvent dans des situations difficiles.

Si j'apprécie pour une fois de voir une personnage d'enquête réellement débuter, je n'ai pas apprécié ce personnage. Beaucoup trop immature à mon goût, je pense que l'on peut avoir sa personnalité sans pour autant être aussi irréfléchie, surtout avec de telles ambitions.

L'enquête en elle-même est plutôt intéressante. L'introduction d'une enquête inédite de Sherlock Holmes, bien que maladroite à mon goût (je parle de l'introduction), était plutôt audacieux et original. Les auteurs s'en tirent d'ailleurs assez bien, réussissant à mêler habilement passé et présent. L'enquête inédite, qui sera d'ailleurs retranscrite, respecte assez bien le style de Conan Doyle pour que les amateurs y trouvent leur compte. Pourtant l'ensemble est un peu simpliste.

Les raisons et les coupables sont presque trop évidents à trouver, ce que je trouve dommage. Appréciant beaucoup ce genre de roman, je "remarque" rapidement les ficelles, surtout lorsqu'elles sont aussi visibles que cette histoire de Holmes. Pourtant, l'ensemble est traité honnêtement et si on ne suit pas le roman collé à la page, on passe un agréable moment à voir se dévider l'enquête.

Au final je continuerai probablement à lire cette série, mais sans pour autant me jeter dessus.
Lien : https://d.gr-assets.com/book..
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Corrie Swanson a été prise sous l'aile protectrice d'Aloysius Pendergast, agent du FBI un peu particulier. Elle bénéficie d'une bourse à John Jay, école de police américaine, et va, dans le cadre de sa thèse, partir sur les traces d'un ours mangeur d'homme qui a sévi en 1876 du côté de Roaring Fork, ancienne région minière devenue station de sport d'hiver de la jet set.

Sur fond de projet immobilier d'envergure, son arrivée et son étude vont réveiller les anciens démons de la région.

Le suspens autour de la réalité du grizzly mangeur d'homme est assez vite évacué, il n'y en a pour ainsi dire pas du tout et ce n'est pas grave, ce n'est pas là que réside l'intérêt du roman.

Après une première approche de Preston & Child qui m'avait laissée sur ma faim, celle-ci m'a permis de découvrir Aloysius Pendergast, LE vrai sujet du livre avec Conan Doyle, Oscar Wilde et Sherlock Holmes. Oscar Wilde est là parce qu'il a été contemporain de Conan Doyle et a voyagé aux Etats-Unis où il a donné bon nombre de conférences sur l'esthétisme. Il donne donc l'occasion à Preston & Child d'organiser la transmission par Wilde à Doyle de l'histoire qui nous occuper sur un peu plus de 400 pages. Car Aloysius Pendergast, par ses manières, ses réflexions, ses méthodes, possède une réelle filiation avec le héros de Conan Doyle, Sherlock Holmes.

Aloysius Pendergast va d'ailleurs faire le lien entre l'affaire qui l'occupe, avec sa protégée, et certaines aventures de Holmes dans lesquelles Doyle a voulu rendre compte de l'histoire atroce que lui avait rapporté Wilde sur cet ours mangeur de mineurs. Il va ainsi contacter la société anglaise des Irréductibles de Baker Street qui réunit les fanas holmésiens et déterrer une aventure inédite d'Holmes qu'aucun éditeur n'avait voulu publier car trop subversive pour l'époque… alors qu'elle donnait les clefs de ce qui s'était passé aux Etats-Unis à la fin du XIX° siècle et que Preston & Child s'amusent à écrire.

Pendergast est fascinant de nonchalance, de flegme qui frisent le j'menfoutisme et l'inconscience. Il est totalement décalé par rapport à son époque et donne souvent l'impression d'avoir été transporté de l'époque victorienne à nos jours.

En dehors du personnage principal, Preston & Child mènent la partie contemporaine de leur histoire assez habilement, sans effets de manches de derrière les fagots. L'isolement de Roaring Fork à cause de le tempête de neige, les tunnels des mines où se déroule une course-poursuite entre Corrie Swanson et le tueur recruté pour se débarrasser d'elle participent à rendre l'atmosphère « claustrophobique » de la fin du roman.

« Tempête blanche » ne révolutionne pas le genre mais s'appuie sur un excellent personnage que les auteurs manipulent avec talent dans une histoire donc classique mais réussie.
Lien : http://garoupe.wordpress.com..
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Une petite déception, car les auteurs nous habituent à de meilleurs romans.
Un des points qui m'a gêné le plus (les auteurs n'y sont pour rien), c'est la relation qui lie Pendergast à Corrie. J'ai raté le volume où Corrie apparait, et du coup, de nombreuses questions se posent. Qui est-elle ? Pourquoi lui paye-t-il ses études et surtout pourquoi lui pardonne-t-il autant d'écarts ?
L'intrigue est bien ficelée, même si elle ne recèle que peu d'originalité. le flash-back à l'époque à l'époque de Conan Doyle est plutôt réussi. L'histoire est claire, les personnages sont bien définis.
Par contre, les soi-disant capacités de Pendergast à se projeter dans une pièce il y a plus de 100 ans, m'ont laissé de marbre !
La chute et le revirement associé peuvent être discutés : comment Pendergast, qui est aussi efficace habituellement, comment fait-il pour se tromper sur le personnage qui a brulé ? Cela ne m'a pas semblé plausible.
Conclusion :
Il y a à prendre et à laisser dans ce roman, mais les habitués de Preston & Child peuvent prétendre avoir un peu plus qu'un livre finalement moyen.
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Thriller qui mêle dans une station de ski ultra chic la découverte d'un chantier du 19èm, un pyroman et une nouvelle de Conan Doyle. Original
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Jamais je n'aurais imaginé faire une critique sur le dernier volume de la série signée Preston & Child. Que de chemin parcouru depuis « Relic ». Et c'est à vos avis que je le dois, lecteurs de Babelio. Je n'avais vraiment pas aimé ce thriller en huis-clos et ce héros pseudo-holmésien. Mais je semblais être la seule. J'ai donc donné une seconde chance à la série et me suis prise au jeu. J'ai fini par enchainer les tomes jusqu'à « tempête blanche », dernier en date. Ils ne sont pas tous de qualité égale mais c'est devenu un plaisir de retrouver cet inspecteur ambigu.


Dans les épisodes précédents, l'inspecteur Pendergast doit faire face à de graves problèmes familiaux. Alors qu'il se remet difficilement de ses épreuves, il reçoit une lettre de sa protégée, Corrie Swanson. Désormais élève de police, section anthropologie, elle décide de préparer une thèse sur le corps de mineurs attaqués par un ours en 1876. Arrivée sur les lieux, elle n'obtient pas les autorisations pour les prélèvements. Corrie décide de revenir à ses anciennes méthodes peu recommandables. Mais elle apprend vite qu'il est imprudent de se heurter aux décisions des notables de la plus importante et la plus huppée station de ski du pays. Sans l'intervention de l'inspecteur Perdergast, elle écopait de 10 ans de prison ! Toutefois, la ville a bientôt d'autres préoccupations : une série d'incendies meurtriers dévastent les belles propriétés. Perdergast met en garde Corrie. Mais en pleine rébellion contre son autorité, elle n'en tient pas compte. Après tout, que peut-il y avoir en commun entre des corps mutilés au XIXe siècle et ces assassinats au coeur de l'hiver ? Et pourquoi l'inspecteur insiste t'il tant pour qu'elle relise Arthur Conan Doyle ?


Après les péripéties familiales de Pendergast, nous retrouvons ici une aventure classique. Tous les ingrédients sont là : les bons qui ne sont pas si bons, les méchants qui ne sont pas forcement coupables, les courses-poursuites, le mystère. Et pourtant, il manque quelque chose. C'est ce petit détail que j'ai eu du mal à identifier mais qui m'a manqué. Est-ce parce que le héros est un peu en retrait par rapport à Corry ? Est-ce l'absence du duo Pendergast d'Agosta ? Pas sûr. Je crois plutôt que c'est la surenchère d'enquêtes ! Trois d'un coup, ça fait un peu beaucoup. Je veux bien qu'elles aient un lien entre elles. Mais justement, ce lien est trop visible dès le départ et ça gâche le plaisir de la découverte.. Je ne dis pas que c'est un mauvais thriller. J'ai passé un bon moment et j'ai eu plaisir à retrouver Corrie, personnage que j'avais apprécié dans « le cri du corbeau ». Mais cela ne sera pas mon préféré. Par contre, j'ai bien aimé la partie se passant à Londres, y compris lorsqu'il rend visite à la vieille conservatrice. Personnellement, c'est ce Pendergast que j'attends. Puisqu'il n'était pas assez présent dans ce livre, et bien j'attendrai le suivant….
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un tome de transition dans lequel Pendergast se met en retrait de sa protégée Corrie Swanson.
bien,sans plus malgré Conan Doyle,Holmes et Watson,Ellery Queen
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