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3,99

sur 862 notes
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Je dois dire qu'au départ ce roman m'a décontenancée. L'inspecteur est-il benêt ou l'auteur nous prend-il (nous, lecteurs) pour tels?
J'ai gardé cette interrogation jusqu'au bout et je n'ai toujours pas la réponse... On comprends dès la p 57 qui est la victime mais cette divulgation est donnée comme grand rebondissement du chapitre final. Trait d'humour auquel je n'ai pas adhéré ? Peut-être.

Toujours est-il qu'avec ça, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire. L'inspecteur, héros enquêteur, n'a même pas de nom. Difficile dans ce cas de s'attacher à lui.

Non, vraiment, je suis très déçue de cette lecture.
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Un inspecteur de 25 ans venant de la grande ville de M. arrive dans le village de P. pour enquêter sur la découverte du corps démembré de Joël, 16 ans, dans une cuve de l'usine de confiture. Nous sommes en 1961. Débute une enquête dont dès le départ on nous dit que le rebondissement final nous surprendra, bien que tout l'annonce dès le départ. Voilà qui titille l'intellect de la lectrice que je suis et qui se targue souvent de trouver le coupable bien avant la fin de l'histoire. Ah ah ah !

Et bien autant le dire tout de suite : Si aux deux tiers j'ai percé une partie du mystère, j'ai été bluffée, et j'ai ri, mais ri du rebondissement final.

L'une des originalités de ce polar est sa forme épistolaire. En effet, le village se trouvant isolé téléphoniquement du reste du monde, c'est par l'échange de lettres entre l'inspecteur et la procureure, mais aussi avec le garde-chasse et le maire, que nous suivons le déroulement de l'enquête. Des retranscriptions d'audition ou d'observation que les auteurs ne se privent pas de commenter, parfois avec de truculents propos sur les différences entre citadins et campagnards.

Le ton est léger, plein d'humour. On bouscule un peu les clichés entre rats des villes et rats des champs, on fait dans l'autodérision, on chahute un brin la hiérarchie, on se moque un peu du quidam, mais toujours dans un esprit bon-enfant. le tout pour mettre un peu de distance par rapport à la barbarie du meurtre de « cet affreux Jojo » que « tout le monde aimait ici ».

Les personnages sont attachants : du jeune inspecteur qui ne manque pas de maturité et d'humour au garde-chasse, Jean-Charles Provincio (sic), représentant de la police des fleurs, des arbres et des forêts comme il se désigne lui-même, en passant par Elvire la jolie fleuriste, Félicien le bougon père adoptif de Joël, Martine la voisine un peu folle, Basile Boniteau le maire visionnaire ou l'hôtelier toujours serviable.

Bref, un coup de coeur pour ce polar frais, addictif, aux situations parfois rocambolesques, écrit avec beaucoup de subtilité. Sans oublier les références à Jean Teulé, Platon, Agatha Christie ou John Steinbeck. On n'est pas loin du coup de génie (je m'emballe, je m'emballe).
Merci @CallieTourneLesPages pour cette découverte. Il ne me reste plus qu'à me plonger dans les autres écrits de Romain Puértolas.
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Mon premier Romain Puertolas. Je crois que je vais m'en souvenir longtemps !

Une enquête résolue avec des agents un brin loufoque, un style à part très frais et agréable, et un twist à la fin ! Nom de diou, je me suis fait avoir comme une bleue 😂😂😂
en bref, une très belle découverte !
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Ayant déjà lu plusieurs romans de l'auteur, j'adore son style de l'écriture et toujours des intrigues inattendues avec lui.

Encore une fois j'ai passé un super moment dans ce roman !

"La police des fleurs, des arbres et des forêts" m'a emmené en 1961, dans le village de P. isolé du monde après de violents orages et un téléphone mystérieusement coupé. À la demande urgente du maire, Basile Boniteau, qui est, en plus, le patron d'une usine fabriquant de la confiture, la procureur de la ville de M. envoie son meilleur officier de police…
Arrivé sur place, l'officier de police est assisté d'un collègue efficace, Jean-Charles Provincio, le garde-champêtre, le fameux policier des fleurs, des arbres et des forêts.
Le pauvre Joël a été égorgé, découpé en morceaux, mis dans des sacs de Galeries Lafayette et jeté dans une cuve de l'usine de confitures ! Cette découverte macabre a énormément choqué tout le village mais le docteur qui est aussi vétérinaire n'a pas attendu la police pour faire une autopsie et, lorsque l'officier de police arrive, le corps est déjà enterré.
le policier n'est pas content de la procédure qui n'est pas respectée et va mener l'enquête. Il va interroger les habitants du village. Des drôles de gens de la campagne comme on dit !

Comme il ne peut pas téléphoner, le policier écrit très régulièrement des lettres à la procureur et enregistre tout sur son magnétophone, retranscrivant ensuite ses auditions.

Cela donne un roman très original avec une succession de lettres pleines d'humour, distillant les informations, les révélations, les surprises et les rebondissements les plus inattendus, les plus incroyables.

C'est très vivant et captivant avec la succession des drames, des révélations intimes aussi jusqu'au coup de théâtre final absolument magistral !

J'ai adoré et j'en redemande encore ! Super plume et une histoire très fascinante !
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Un meurtre dans un petit village coupé du monde, au début des années 60.. Et le garde champêtre (policier des fleurs des arbres et des forêts), se voit seconder par un ''inspecteur de la ville''..
La grande question est .. qui a tué Joël.. ? et qui a mis son corps démembré dans la cuve à fruits de l'usine de confitures.. ?

Au rythme de la vie de ce petit village, calme et posé, l'inspecteur tentera de déjouer les noeuds de cette intrigue. .
Dans un style un tantinet suranné, sans doute pour rappeler le début des années 60 , on partage l'enquête via les lettres que l'inspecteur envoie à la procureur de la République..
Et j'avoue que j'ai trouvé ce livre gentillet sans plus, jusqu'à la presque toute fin..
Quelques pages avant la fin, on se rend compte qu'on a été manipulé depuis le début, que les indices, étaient écrits en noir sur blanc.. Mais que, happé par l'histoire qui était doucette et doucereuse, à l'image de ce village, on a oublié de les prendre en considération..

Belle surprise donc, pour ce roman bluffant; j'ai beaucoup souri à la fin de m'être fait avoir comme ça !!
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Une lecture vraiment très agreable et dépaysante (l'action se situe dans un village français de 300 habitants, en 1961). La construction est assez originale : des échanges épistolaires et des retranscriptions d'enregistrements faits à partir d'un magnétophone. Pour ma part (manque de concentration ? Naïveté ? Lecture trop détachée ?), je n'avais pas vu venir la fin que je n'ai deviné que 10 pages avant la fin ... Et tant mieux, car cela m'a permis de pleinement profiter de l'effet de surprise.
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Insolite, surprenant, drôle.
Quelle lecture ! Décidément, je ne m'attendais pas à ça.
En lisant le résumé, je n'étais pas vraiment tentée... Macabre découverte dans une cuve de l'usine de confiture… Cela s'annonçait plutôt étrange. Et bien pas du tout ! Foncez ! Vous pouvez y aller les yeux fermés !
Ce polar bucolique et original m'a immergée dans la campagne des années 60. L'auteur retrace cette enquête par le biais d'une correspondance épistolaire entre l'officier de police en charge de l'affaire et la procureur de la République. J'ai beaucoup aimé cette narration atypique ainsi que la plume décalée de l'auteur.
Le fossé ville-campagne est finement abordé au travers de cette rencontre entre un jeune policier citadin pétri de certitudes et les habitants de ce village rural qu'il considère d'un autre temps. Les aprioris et les jugements hâtifs fusent de parts et d'autres et prennent des proportions hilarantes.
Le lecteur détient dès le début les indices pour résoudre lui-même cette intrigue. Mais je ne m'en suis doutée à aucun moment. Romain Puértolas m'a baladée avec ruse tout du long jusqu'à ce final époustouflant qui m'a totalement bluffée. Il fallait oser ! Je ne me suis pas encore remise de ce coup de théâtre.
Ce roman est déroutant, c'est un délice.
Je ne vous en dis pas plus. A lire sans modération et surtout, à relire !
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Romain Puértolas m'a de nouveau fait passer un très bon moment. Pour information, il avait déjà publié son super roman L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire ikéa. Il nous fait voyager dans un village français, avec tous les clichés de la campagne parce-que "ici c'est pas comme à la ville" !
Romain Puértolas écrit là un policier avec une fin vraiment inattendue, c'est rien de le dire et en plus il nous prévient dès le début du roman.
Le roman est une suite de correspondances et c'est que du bonheur même si le postulat de départ est la découverte macabre du cadavre de Joël découpé et retrouvé dans plusieurs grands sacs des Galeries Lafayette.
Il faut lire cette oeuvre. Moi j'ai commencé par le fakir, j'ai lu celui-ci aussi et je n'ai pas déchanté, je vais lire tout ce qu'il a écrit c'est clair.
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Un petit roman humoristique qui l'a beaucoup amusée (ce qui est assez rare).
En 1961 un jeune officier de police de la ville est dépêché dans un village pour résoudre le meurtre horrible de Joël. La victime a été retrouvée coupée en 8 morceaux emballés dans des sacs, dans un chaudron de l'usine de confiture locale. Comme il n'est pas très difficile de deviner le quiproquo, j'ai été très amusée par les doubles sens de la plupart des dialogues.

Jusqu'à maintenant je n'avais pas été attirée par ces autres romans mais qui sait ?
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