AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 143 notes
5
11 avis
4
9 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
Dans une langue merveilleusement poétique, à l'aide de métaphores animalières, et bien d'autres procédés, madame Claude - Pujade Renaud que je connais , ayant lu Belle Mère et d'autres oeuvres notamment des nouvelles et des romans pour la jeunesse retrace les destins croisés de deux femmes proches du poète Anglais Ted Hugues, son épouse Sylvia Plath poétesse ,écrivaine Américaine et sa maitresse Assia Wewill à travers une pluralité de points de vue, de voix , de personnages.....

En 1956, Ted et Sylvia tombent amoureux, suivent création.... passion....voyages...naissance de Frieda et Nicholas, mais Ted passionné par le langage animal,épris de nature sauvage, d'animalité qu'il porte puissamment en lui se prend de passion pour Assia l'épouse de David....
Sylvia se suicide et Assia tente, en vain, de prendre sa place...elle aura une fille avec Ted...
Le braconnier c'est Ted, ses proies :Sylvia, Assia et d'autres et ses filles...
Ce très beau roman émouvant et attachant est écrit par séquences évoquant les points de vue de personnages proches des trois héros comme Warren, frère de Sylvia, qu'il a sauvée d'une première tentative de suicide,Célia,soeur d'Assia,Aurélia, la maman de Sylvia....
Une vie comme une histoire arrachée à la force d'une femme, la carrière et la vie de cette romancière nous entraîne tout au long de ce bel ouvrage entre les joies, les peines, les incompréhensions, "Une vie qui bouillonne en elle, qui écume..."
Une vie liée à de grandes périodes d'exaltation suivies de grosses périodes d'épisodes dépressifs....
Des chapitres très courts s'enchaînent avec fluidité portés par l'intensité de l'écriture, une écriture traversée par de nombreuses figures animales, que l'on trouve chez Sylvia ( les abeilles liées à son pére), la chatte Sappho d Aurélia, sa mère, d'autres animaux interviennent liés à Ted et son magnétisme animal, les chevaux, les ours, les cerfs, les loups, les oiseaux....
En outre deux scénes, une d'harmonie totale entre les amants et la Nature,l'autre très violente, Sylvia assoiffée, alourdie par ses maternités, détruisant les collets des braconniers, le sang, celui de la morsure initiale qu'inflige Sylvia à Ted, celui des régles qu'elle refuse avec horreur, la couleur vermillon qu'elle emploie beaucoup....le rouge courant dans ce roman de chair, marqué par les odeurs fortes liées à l'animalité et à la puissance, le sucre et les desserts très présents aussi.....


Une oeuvre très riche, puissante, magnifique montrant les ravages et les bonheurs liés à l'écriture:"S'ajoutait le cauchemar de ne pas dormir ou si peu?
Je me réveillais malaxée concassée par les rêves."
"La sensation d'avoir été lapidée par une grêle de météorites oniriques."
"Peut- être n'avais - je pas droit à un sommeil réparateur puisque je n'avais rien produit? Ou mal.. Ou pas assez. La perfection ou rien!"
Une oeuvre traversée par la densité , la complexité des poèmes et des créations de ces deux artistes.....
Comment deux écrivains peuvent - ils vivre ensemble et à quel prix?
Il y aurait encore beaucoup de choses à écrire à propos de cette oeuvre magistrale mais ce n'est que mon tout petit avis.
Commenter  J’apprécie          150
C'est un roman qui explore une vie... Celle de Sylvia Plath, poète du XXème siècle, femme ardente et créatrice, fille meurtrie de la mort de son père et envahie par une mère trop présente. Elle rencontre, en 1956, Ted Hughes, poète aussi avec lequel elle a deux enfants. Celui-ci aime les femmes, un peu trop et bientôt une nouvelle aventure marquera la fin de sa vie avec Sylvia.
Ce roman est raconté en courts chapitres par de nombreux témoins, c'est l'histoire véridique de ces deux êtres qui se sont aimés avec passion, ont composé des poèmes, et se sont blessés l'un à l'autre.
J'ai eu peur de cette écriture dense, sans dialogues, mais me suis finalement passionnée pour l'histoire de ce couple.
Commenter  J’apprécie          140
Un écheveau de vies humaines traversées par les passions, les suicides, la poésie. Des destins fascinants qui portent en eux simultanément la vie intense et la mort. Avec une écriture chargée, pour l'occasion sans doute, de poésie, d'une forte évocation de la nature sauvage et indomptable, Claude Pujade-Renaud revient sur les femmes de Ted Hugues célèbre poète anglais. Faut dire que le nombre de suicides autour de cet homme provoque un trouble profond. D'abord il y aura la non moins célèbre poétesse Sylvia Plath, première femme de Ted Hugues, ils partagent l'un pour l'autre un amour dévorant, une passion commune pour la poésie et deux enfants. Mais cet homme magnétique et sensuel ne saura pas vivre avec une seule femme et succombe (entre autre) aux charmes de la brune Assia Gutman journaliste, juive, hantée par les camps de concentration dans lesquels une partie de sa famille a péri. Sylvia se suicidera au gaz le 11 février 1963, après leur séparation, en prenant soin d'isoler les portes pour protéger ses enfants, quelques années après Assia se suicidera au gaz avec l'unique fille qu'elle aura eu avec Ted Hugues. En 2007, c'est le fils de Sylvia et de Ted, Nicholas qui se suicidera. La contamination de la mort semble hanter cette famille un peu comme chez les Hemingway. Il est difficile de ne pas s'abandonner à l'attraction de ce mélange de talents et de mort. L'écriture poétique et métaphorique du roman donne la parole aux amis, à la famille, aux infirmières et autres voisins des protagonistes. Chacun raconte sa vision de la vie de ces trois personnages et progressivement se construit le puzzle sans pathos, ni interprétations douteuses, de l'existence du braconnier - Ted Hugues chasseur adorait être dans la nature, ses poèmes reflètent son bestiaire personnel – et de ses femmes. le récit donne la part belle à la poésie de Sylvia Plath et aux mots qui allègent le poids des tragédies. Malgré ces vies fracassées et parce que les suicides ne sont jamais commentés , il émane de ce livre une force de vie qui s'enracine peut-être dans la poésie.
Commenter  J’apprécie          100
Ted Hughes et Sylvia Plath, couple mythique de la poésie anglo-saxonne, ont déjà fait couler beaucoup d'encre. En effet, la production littéraire concernant leur tumultueuse relation est probablement plus abondante que leurs écrits à tous deux réunis. de ce fait, lorsque j'ai eu entre les mains le livre de Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier, ma première réaction a été de me dire mais que pourrait-elle nous apprendre de plus, que ce qui a déjà été écrit ?
Et pourtant…
L'originalité de ce roman, puisque de roman il s'agit, a été de prendre de la distance par rapport au quatuor maléfique : Ted et Sylvia, David et Assia.
Claude Pujade-Renaud a, certes, choisi de donner la parole aux quatre protagonistes mais pas uniquement. Elle laisse la part belle à d'autres personnages ayant côtoyés les amants maudits. L'exemple le plus marquant est, il me semble, la mère de Sylvia, qui, jusque du fond de son établissement pour personnes dépendantes et engluée dans son Alzheimer, parvient à donner à Warren une ultime explication au sujet du suicide de sa soeur. le plus bref, mais pas le moins intéressant, est peut-être le témoignage d'Else, la jeune fille au pair, qui commente et éclaire la double mort d'Assia et de Shura au soir du dramatique 25 mars 1969. L'auteur ne donne pas de réponses définitives mais des pistes possibles permettant, au néophyte que nous sommes, de trouver notre vérité subjective à propos de ces destinées tragiques.
Claude Pujade-Renaud a écrit un très beau livre, le thème était ardu à traiter et les difficultés qu'il présentait ont été contournées de façon magistrale. Ce n'est pas un énième livre sur le sujet mais bien un autre regard, porté avec délicatesse, sur des souvenirs s'inscrivant dans l'histoire de la poésie du XX° siècle.
Commenter  J’apprécie          60
Ce roman fonctionne sur le même principe que "La nuit la neige" : des voix entremêlées, qui racontent la même histoire. Celle d'un homme et de ses deux femmes successives, avec d'étranges résonances entre les histoires de ces deux femmes, et entre les histoires des deux couples. Des résonances qui iront jusqu'au tragique. La trame de ce roman est belle, mais la narration infiniment moins forte que celle de "La nuit la neige".

En effet, les différents narrateurs manquent d'une "voix" qui soit la leur, distincte de celle des autres, et de hauteur sur les événements. Anne-Marie des Ursins, dans "la nuit la neige", princesse chassée par une autre princesse promise au roi d'Espagne, est une femme incroyable, forte et faible, digne, grandiose et parfois ridicule.

ici, Sylvia Plath, poétesse et première épouse du braconnier, est une femme tourmentée, mais que l'auteur peine à camper et donc le lecteur peine à se l'approprier. Les autres voix qui parlent de Sylvia, puis ensuite de Assia, deuxième amour du braconnier, n'ont pas effleuré ces couples d'assez prêt pour pouvoir en parler avec un peu de profondeur ou de subtilité.

Une petite déception, car j'aime beaucoup cet auteur (son meilleur : Platon était malade, que je recommande chaleureusement !)
Commenter  J’apprécie          60
Je ne sais pas si ce sont les références aux animaux sauvages ou la passion des personnages, ou encore l'univers poétique mais ce livre possède une force psychologique et une intensité qui m'ont passionnée.
Claude Pujade-Renaud relate en polyphonie les amours de Ted Hughes et de Sylvia Plath, deux célèbres poètes du XX ème siècle.
Sylvia est une femme marquée par le décès de son père, prussien émigré aux États Unis. Depuis cette disparition, elle est dépressive et suicidaire.
Elle peut exploser de joie ou de rage, surtout à l'approche de ses règles. Sa rencontre avec Ted Hughes, cet anglais séduisant, attiré par le monde sauvage, va la transformer en mère aimante et en femme jalouse.
L'auteur détaille toutes les relations entre les personnages, chaque point de vue apporte des éclairages différents.
Il y a en régulièrement des allusions au nazisme et à l'extermination des juifs. Sylvia voit en son père d'origine allemande, le symbole du nazisme et la rencontre d'Assia, cette juive dont la famille fut décimée sera déterminante.
Ce livre aborde de nombreuses notions. Bien sûr, la création littéraire mais aussi la filiation et la culpabilité. c'est une histoire romanesque, passionnante qui m'a permis de découvrir la vie tumultueuse de ces deux poètes.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
Commenter  J’apprécie          60
Les hasards de l'édition font qu'en peu de temps deux livres d'un même auteur m'ont comblés.
Deux poètes majeurs du siècle, un couple, deux créateurs exaltés et avides de vivre : Sylvia Plath et Ted Hughes liés par leur amour commun de la poésie "Nous étions en écriture comme on est en prière " *, par un amour charnel puissant " fils de fer tirés entre nous " vont s'affronter, se détruire l'un l'autre mais c'est elle qui en paiera le prix. Car comment avoir tout ? comment conjuguer une vie de poète et la vie tout court, comment assumer grossesses, naissances, comment supporter d'être une femme trompée ? La violence, la colère permettent un temps béni de création poétique mais ne suffisent pas pour résister au désespoir et la folie guette.
Ted Hugues est avide des mots, avide de poésie, avide de femmes. Amoureux de la nature, des animaux qui tiennent la première place dans sa poésie, il est le " braconnier ", le prédateur qui aime la chasse et en jouit.
Assia Wevill, la deuxième femme du braconnier, poète elle aussi, deuxième proie consentante, le suicide de Sylvia Plath et les déchirements du couple l'entraîneront elle aussi vers la mort.

L'auteure a fait le choix d'un roman polyphonique pour tracer le portraits de deux femmes, les deux épouses de Ted Hughes et son portrait à lui en filigrane, lui le braconnier. Claude Pujade-Renaud n'accable pas, ne cherche pas de coupable. A travers des chapitres courts et très rythmés elle fait entendre les voix des poètes mais aussi des amis, frère, soeur, mère. Par les voix alternées des acteurs et des témoins elle multiplies les points de vue sur les trois personnages, elle les enrichit, les comprends. Elle étudie d'une plume élégante les passions sauvages, les interprète, et fait naître un récit d'une grande intensité.
Commenter  J’apprécie          60
C'est l'histoire d'amour de Sylvia Plath, poète américaine, et de Ted Hughes, poète anglais. Tous deux se rencontrent à Cambridge et très vite se marient. Alors que leur vie semble être au comble de la perfection, le couple éclate. En effet, ils viennent d'acheter une maison à la campagne, Court Green, dans le Devon, sont parents d'une petite Frieda et un garçon est à naître. le couple est menacé d'une part par les antécédents psychologiques de Sylvia, qui a subi un traitement aux électrochocs à la suite d'une tentative de suicide (à l'âge de vingt ans) et d'autre p art par la rencontre d'un couple. Ce couple -les Wewill - ont acheté leur ancien appartement et sont invités à visiter la maison de campagne. Ted se disait insensible au charme de la belle Assia et pourtant c'est leur liaison qui fait exploser le couple Hughes, moins d'un an après l'achat de Court Green et juste après la naissance de Nicholas. Assia de son côté reste avec son mari qui fut auparavant son amant. Il pense donc pouvoir supporter cette relation. Par contre, Sylvia, elle, ne peut pas et met fin à ses jours le 11 février 1963. Elle met la tête dans le four après avoir précautionneusement scotché la porte de la cuisine, afin que ses enfants se sentent pas le gaz. La vie de Ted et Assia bascule car ils seront désormais hantés par la mort de cette femme vive, éclatante et pourtant si fragile.

J'ai été vraiment frappée par ce livre qui permet d'entrer au coeur de la vie de ces poètes. Au début, c'est gai, c'est l'amour, le succès. On voit bien que Sylvia est tourmentée, mais on l'oublie presque. Dès lors qu'elle se suicide, le livre bascule dans une autre ambiance: grave. Ce livre est tellement dense, il y aurait tant à dire ! Car Claude Pujade-Renaud parle aussi du conflit intérieur de ces deux femmes hantées par l'Holocauste: Assia mi-juive, mi-allemande (à l'époque, difficile d'être les deux), Sylvia, bouleversée par la mort précoce de son père, cet Allemand, celui qu'elle traite de nazi (il ne l'était pas néanmoins !).

Un livre très poignant, très marquant, très fort.
Lien : http://leslivresdelaurane.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Une biographie romancée d'une période de la vie de Ted Hugues, poète britannique et Sylvia Plath, poétesse américaine.

Claude Pujade-Renaud raconte avec brio leur histoire d'amour : rencontre, passion, amour pour la poésie, procédés d'écriture, rapport avec la nature, puis déchirement, adultère et drames.

L'auteure choisit un procédé narratif intéressant qui donne un rythme dynamique au récit : des changements de narrateurs (chacun des personnages et leurs proches) pour chacun des très courts chapitres qui s'enchaînent tout au long du roman.

C'est un roman passionnant quand on s'intéresse à la vie et à l'oeuvre de Sylvia Plath ; dans le cas contraire, je pense qu'il est peut-être beaucoup plus difficile
d'accrocher.

Commenter  J’apprécie          44
Cet obscur braconnier, ce charmeur de bêtes magnétique et puissant, c'est le poète anglais Ted Hughes. Lors d'une lecture sur le campus de Cambridge en 1956, il rencontre Sylvia Plath, alors jeune étudiante américaine en Littérature et appelée à devenir une des plus grandes poétesses de son temps. Entre eux, c'est la passion immédiate, le mariage quelques mois plus tard, puis la création, la vie conjugale, deux enfants et des échanges fascinants, intenses, sur le fil. Après une lourde dépression en 1953, Sylvia Plath restera toujours habitée par une profonde déchirure malgré ses apparents débordements d'énergie ; Ted Hughes, quant à lui, ne saura jamais vraiment se résoudre à la monogamie. Au bout de six ans, c'est la sensuelle Assia qui sera à l'origine de leur rupture, premier maillon d'une longue série d'évènements tragiques.

Il faut dire que quand j'aime tout particulièrement un artiste, en l'occurrence ici Sylvia Plath, et qu'en plus j'ai eu l'occasion de l'étudier pour les besoins de l'Université, il m'est toujours très délicat d'attaquer un ouvrage le concernant, surtout si ce dernier se présente comme une fiction. Je suis immédiatement à l'affût de quelques inexactitudes ou de clichés trop flagrants et surtout de l'essence même de l'artiste esquissé. En gros, je pars avec un a priori suspicieux et c'est à l'auteur de faire ses preuves, de me convaincre. Et Dieu sait qu'il m'ait arrivé d'avoir des déconvenues assez magistrales.
Je me suis donc lancée dans Les femmes du braconnier avec le sourcil froncé et une petite moue interrogative.

Mais très rapidement, ma moue s'est transformée en sourire de plaisir : Claude Pujade-Renaud m'a littéralement emmenée dans l'univers captivant de son roman polyphonique ! Elle y mêle avec brio la voix des poètes et celles des personnes alentours ; un style précieux, délicat et la rudesse d'une intimité exaltée.
Les mauvaises langues pourraient dire que le procédé est un peu éculé, un peu artificiel. Il est vieux comme le monde pour brosser le portrait de personnalités à multiples facettes, à la complexité notoire. Qu'à cela ne tienne, l'auteure n'en maitrise pas moins les codes pour offrir un croquis parfaitement exact (à mon humble avis) de Ted Hughes et Sylvia Plath et de leur relation tumultueuse. J'y ai retrouvé la poétesse telle que je la voyais moi-même en lisant ses oeuvres grandement autobiographiques : à la fois fragile, obsédée par le fardeau du père disparu, parfaitement maniaque, acharnée au travail, dévoreuse d'amour et perfectionniste au possible. J'y ai également retrouvé la lourde emprunte de la psychanalyse qui n'a cessé de jalonner sa vie, pour le pire plus que pour le meilleur. Et puis cette vision de Ted, grand, charismatique, bestial, prédateur, et paternel. Honnêtement, plus je lisais, je me disais que Claude Pujade-Renaud avait tout compris !
A noter, en outre, que l'ouvrage fait de Ted Hughes le personnage principal, ce qui explique la poursuite du roman sur plus d'une centaine de pages après le décès de Sylvia Plath. Et finalement, le destin d'Assia ne diffèrera pas tant de celui de Sylvia, la reconnaissance littéraire en moins. Toutes deux subjuguées, âppées puis écrasées par la présence de celui qui donne tout à la poésie.

Un jeu de passion et de mort, tout en retenu et en délicatesse chez une auteure dont je poursuivrai la découverte après un coup de coeur si délicieux!
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (260) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1227 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}