La voie de Laura, tome 2

Laura, libre, a trouvé sa voie depuis le premier tome où elle avait été dressée pour être soumise. Libérée par ses ravisseurs qui avait compris que c'était sa belle-mère qu'il fallait punir. Seulement, Laura, qui aimait tant s'exhiber, a trouvé le bonheur dans le sadomasochisme, surtout le fait d'être soumise. Donc, elle y va de son plein gré, se trouve un nouveau maître et fait tout ce qu'il désire. Mais le maître pervers veut profiter à sa façon de la générosité de sa belle et va l'offrir à d'autres pour son profit. Là, durant une soirée, Laura, après avoir été consommée par pleins d'inconnus, retrouve Nadya, la maîtresse qui l'avait dressée lors de son enlèvement. Nadya lui demande de s'occuper d'une jeune russe presque pucelle et en cours d'éducation. Laura, qui aime aussi le sexe lesbos, fait son devoir avec application. Ensuite, elle retrouve Julie, sa bonne, qui avait été enlevée en même temps qu'elle. Julie résiste au dressage car elle n'aime pas le sexe des hommes et est une pure lesbienne. Laura est donc chargée de parfaire l'éducation de sa bonne et de la jeune Russe en les conduisant dans un endroit secret, en pleine campagne, où les donzelles seront au dressage…

Lors du premier tome, j'avais trouvé qu'il y avait pour une fis un début de scénario. J'avais été frustré par le manque de longueur de l'album qui, en quarante-huit page, négligeait le devenir de Julie, la bonne et amante de Laura et celui de la femme de son père qui espérait se débarrasser d'elle pour croquer l'héritage de son mari nanti. Suite à cette première critique, j'ai appris qu'un deuxième tome était en chantier. Je l'ai donc attendu avec une certaine impatience. le voilà édité, je l'ai télécharger en PDF, format qui nous offre toujours une superbe numérisation sur le site de la Musardine, plus précisément sur Nicolas BD Adulte. Sur ce site, j'avoue que l'on y achète rarement des livres en toute innocence au qu'on s'attend à du lourd, rarement à de l'eau de rose façonnée avec pudeur. Nous sommes donc avec une bande dessinée explicite. Les femmes y sont très jolies, croquées avec délice mais parfois avec un profile ou une attitude de visage pas très réussie. Mais dans l'ensemble, le graphisme est plutôt réussi. le scénario, le vrai, celui que j'attendais, par contre, est plutôt léger. Je ne sais pas si c'est une habitude des auteurs qui savent dessiner les courbes féminines mais, même les plus grand ou les plus populaires, pêchent souvent du côté de l'écriture. On retrouve effectivement Julie, la bonne enlevée et au dressage mais aussi la marâtre qui était partie sur la voie de la soumission. Je pense que si on avait eu droit à un chapitre concernant l'une et l'autre, j'aurais été comblé dans mes attentes. le scénario ce concentre surtout sur Laura qui a vraiment pris goût à l'exhibition et à la soumission à tel point qu'elle retombe avec plaisir sur ses anciens bourreaux. Julie croise de nouveau sa route mais elle apparaît une nouvelle fois dans la vie de Laura comme un lapin qui sort d'un chapeau. Je ne vous raconte même pas l'apparition de la belle-mère, encore plus frustrante que celle de Julie. Ensuite, il est difficile de séparer le vrai plaisir du faux. Entre rapports consentis, viols, prostitution, nous nous égarons. Comme s'il suffisait simplement d'éduquer une femme a toutes sortes de pénétrations violentes, qui plus est, les conduit toujours à l'orgasme jusqu'à ce qu'elle deviennent de vrais hangars à bites. (Pardon pour la trivialité). La seule évolution notoire de ce deuxième tome est Laura qui semble tout doucement basculer de soumise à dominatrice. Mais, la pauvre, pour en arriver là, s'est contentée de tourner en rond puisqu'elle retombe sous la coupe des gens auxquels elle avait presque miraculeusement échappé. Je pense que nous aurons droit à un futur troisième tome mais je ne me fais plu d'illusion sur la qualité du scénario. Je le téléchargerai certainement mais cette fois sans faux espoir si ce n'est pour découvrir comment la belle finira. J'espère juste qu'elle ne deviendra pas une des nombreuses femelles d'un barème aux antipodes e chez nous. Pour résumer, je dois juste me dire que c'est une bande dessinée de cul créée pour le cul.

Laura a découvert son amour pour la soumission. elle va tombée amoureuse d'un photographe érotique, un brin pervers. il va l, exhibée, la faire prendre par plusieurs hommes à la fois, la promenée en laisse sous les regards des passants.mais Laura va poursuivre ses séances sadomasochistes, auprès de ses initiateurs. même qu'elle va y retrouvée Julie sa bonne. Laura sera soumise, fouettée, humiliée. mais va aussi découvrir la domination.
pour adultes 😈.

La voie de Laura, c'est tout ce que je n'aime pas condensé dans une seule histoire. Dessin approximatif, colorisation cheapos, sexualité représentée non pas comme une quête de plaisir mais uniquement comme moyen d'humiliation, sexe forcé, trajectoire éculée de l'héroïne transformée en esclave sexuelle, cliché de la femme qui veut pas mais qui finit par aimer sitôt qu'on force un peu (culture du viol, donc), ton complaisant pour raconter tout ce fatras estampillé Weinstein spirit comme quelque chose de cool.
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