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EAN : 9782917228258
100 pages
ED SAUVAGES (15/01/2014)
5/5   2 notes
Résumé :
Le "celtaoïsme", qui fut le centre ardent et fondateur de sa poésie, s'est naturellement imposé comme fil conducteur dans le choix des textes de cet ouvrage. Sous le titre "Poèmes celtaoïstes" que j'ai donné à ce choix sont concernés uniquement les textes écrits à partir de 1979, date de son installation dans la baie d'Audierne.
J'ai pris le parti de l'ordre chronologique d'écriture, pour montrer l'oeuvre en mouvement, en cours d'élaboration, ses phases de b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il faut saluer le travail des Editions Sauvages de publier ce choix de poèmes de Paul Quéré, poète décédé en 1993 à l'âge de 62 ans. Poète, peintre et potier dans le Finistère, trop discret pour que son oeuvre puisse avoir un succès commercial, il a néanmoins marqué toute une génération de poètes bretons.

Sont regroupés dans cet ouvrage, des textes écrits entre 1979 et 1993, portant sur ses thèmes privilégiés : le celtaoïsme ou la philosophie Tao adapté au celtisme, les éléments, les lieux, la Bretagne, sa terre, son océan, son vent, les doutes, etc. "Celtaoïsme empire du sens / Où dialoguent le yang du granit / Et le yin de toutes les eaux".

Cherchant toujours "une écriture à déchirer les vents", son style mêlant inventivité et lyrisme l'a placé immédiatement parmi les poètes qui allaient compter.

En filigrane dans ces poèmes, on aperçoit Mandelstam, Perros, Walzer, Kerouac et bien sûr Kenneth White, son compère en géopoétique,m. On sent aussi un lien quasi mystique avec la terre de Bretagne, qu'il arpentait de son pas d'écrivain et manipulait de ses mains de potier.

Une oeuvre toujours actuelle et bien vivante par le miracle du livre.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cet agacement à ne pas pouvoir nommer les choses ! Quels sont ces arbres, ces plantes, ces insectes, ces bruits divers qui signent leur présence d'un mutisme blessant.
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peindre un paysage
ça n'est pas copier
mais extraire
les signes essentiels
de sa confusion
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la peinture recrée
la nature à sa
propre image
parce que les mots
ont horreur du vide
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Celtaoïsme empire du sens
Où dialoguent le yang du granit
Et le yin de toutes les eaux
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