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sur 1201 notes
Voilà un moment que « Effroyables jardins « est dans ma PAL.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour lire ce petit fascicule, rempli d'humanité et d'espoir ?

Ce roman fait écho avec les évènements de ce dernier mois. Des citoyens ordinaires peuvent résister face l'envahisseur et tous les ennemis ne sont pas forcement dépourvu de coeur et de justice.

Michel Quint parvient à travers ce court récit à nous faire croire en la compassion de chacun envers l'autre. Un récit certes parfois terrible mais qui met en avant l'amitié, le courage et la famille.
Une histoire simple mais combien poignante à découvrir.
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Effroyable est le mot.

Une demi-heure de lecture qui vous restera probablement longtemps, une histoire si invraisemblable qu'elle est sûrement vraie, l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur et de pire, intimement liés comme si souvent.

Pas un mot de trop et inclassable.
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Un jeune garçon n'en peut plus de voir ce père instituteur faire le clown à tout bout de champ: les fêtes de fin d'année, les goûters de Noël, les anniversaires... Il suffit d'un appel pour qu'il soit prêt, délaisse un samedi en famille, parte, aille faire le clown et revienne quelque peu enivré.

Puis un jour, au cours d'une sortie au cinéma, une sortie bien particulière puisqu'on y projetait "Le pont", il est temps pour le narrateur de savoir, oui connaître l'histoire , connaître le pourquoi des fêlures de son père. Et là nous partons dans une autre histoire, celle de la Seconde Guerre, celle de la Résistance, celle de la peur, une autre histoire qui explique celle d'aujourd'hui.

J'ai eu un petit moment d'adaptation nécessaire à l'écriture de Michel Quint mais passées ces premières pages, j'ai été happée par l'histoire, la tragédie de l'histoire et émue par cet homme, ce père, qui portera toute sa vie la dette (la cicatrice) de la guère, la mémoire de l'horreur. C'est aussi un hommage aux Grandes actions de Résistance des anonymes (ou presque).

C'est un livre d'une soixantaine de pages. C'est donc un livre très vite lu. J'ai re-parcouru de nombreux passages avec émotion. Bref, je vous en recommande la lecture.
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Ce roman, de type court, est composé de deux parties, pour moi.
Une première partie, plutôt compliquée à lire, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire de ce jeune narrateur et de son incompréhension du métier de son père.
Mais ensuite, quand Gaston, le cousin de son père, lui raconte sa jeunesse pendant la guerre, l'histoire prend un tournant intéressant.
Le narrateur comprend ainsi les raisons qui ont poussé son père a découvrir auguste. Cette deuxième partie est alors plus fluide, et plus facile à suivre en terme de compréhension.

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Au départ, j'ai été un peu déstabilisée par la tournure que prenait la narration, ce monologue en patois, fait par un ami intime de la famille. Monologue qui reprend les questions muettes de cet enfant, notre narrateur initial, dont le regard sur son père, et l'ensemble de sa famille, est très critique et sans appel.

On apprend ainsi le passé de ce père, instituteur respectable, devenu clown à ses heures perdues, et de son ami de toujours, Gaston. Des heures sombres de la Guerre, de la Résistance, de la Mort que l'on frôle, que l'on effleure du bout des ongles, du Destin qui sauve in extremis et des ses Rencontres qui vous bouleversent et modifient à jamais votre Vie.

De cette mélancolie, de cette nostalgie, cette tristesse, ces souvenirs moites dont on ne parviendra plus à se défaire. Jamais. Que l'on porte en soi, que l'on porte comme une croix. Qu'il faut expier, qu'il faut brandir, pour ne pas oublier, pour se souvenir, pour vivre.

Ce roman est très court mais dense et intense. On est comme cet enfant, on ne parvient plus qu'à écouter cette histoire, la visualiser et comprendre, comprendre au-delà des apparences, que certaines blessures sont profondes et ne se referment jamais vraiment.

Comme toujours avec ce genre de récits qui comptent si peu de pages, je l'ai trouvé trop bref et j'aurais aimé en lire davantage encore. Mais, l'essentiel est là. Bel et bien là. Et l'objectif est atteint.

Je n'ai pas vu le film, mais après avoir lu ce court roman, j'en ai réellement l'envie !

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge ABC 2022-2023
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Un livre poids plume pour un récit qui marque. 80 pages d'humanité qui font du bien.

L'histoire est racontée par un enfant qui ne comprend pas pourquoi son père, si sérieux, se déguise en clown, un auguste médiocre qui lui fait honte.

Puis il y a cette histoire, l'Histoire d'hommes confrontés à l'inhumanité.

Un très beau récit, tout simplement.
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J'ai emprunté le livre audio à la médiathèque, et il me semble avoir vu sur le catalogue qu'il y avait 10heures d'écoute.... J'ai donc été très surprise d'arriver si vite à la fin du roman. j'ai cru un moment que le CD était défectueux.
Mais après vérification sur quelques sites marchands, j'ai du me rendre à l'évidence, j'avais tout écouté.
C'est peut-être là ma mini déception : j'aurais aimé quelque chose de plus long, plus dense.
Mais finalement, il est à l'imagine des pères du narrateur : pudique. Il ne livre que le nécessaire pour comprendre une histoire, un drame.
Peut-être à relire en vrai avec un livre
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Un livre sur la guerre d'accord, mais surtout sur tous ces anonymes, ignorés de la grande histoire, des héros sans nom qui ont eu l'élégance de ne pas se vanter de leurs "exploits".
En parallèle, un fabuleux hommage à un père que l'auteur jugeait si mal avec ses yeux ingrats d'adolescent
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Le narrateur de l'histoire déteste les clowns et plus particulièrement l'Auguste dont son père endosse le costume. Ce que l'adolescent ignore, c'est que se déguiser est un "rituel expiatoire" pour celui qui causa involontairement, avec son frère, la mort d'un innocent.

Effroyables jardins est une sorte de mea culpa, sincère et touchant, offert par un jeune garçon à plusieurs des membres de sa famille, qu'il a mal jugés et traités à tort avec mépris. C'est aussi la révélation progressive d'un secret qui explique en grande partie l'attitude du narrateur qui ignorait tout du passé de résistant de son père et de son oncle, du sacrifice et du courage de sa tante.

Michel Quint nous offre un récit bouleversant, dans un style simple et franc, qui rend hommage au courage, à l'humilité et à la pudeur de ses personnages.
Lien : https://www.figuresdestyle.o..
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Un bien joli roman de moins de 100 pages qui se lit d'une traite. Si le fond de l'histoire est difficile, elle n'en reste pas moins poétique, et surtout bien écrite. L'auteur n'a pas la prétention de vouloir ajouter du larmoyant quand celui-ci n'a pas lieu d'être. On n'a pas le temps de s'attacher aux personnages mais on est tout de même touché par leur histoire.
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