Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.
Un univers original, c'est sûr, dessiné avec un style certain, et avec un certain style.
Les personnages auraient pu être plus étoffés psychologiquement parlant.
Et la grande antagoniste de l'histoire, "l'Ombre" est un grand mystère, attendu que jamais on ne la voit vraiment, et surtout, jamais on ne comprend vraiment à quoi elle correspond.
Ce qui fait qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi Volas est mauvais, ce qui est dommage, puisque c'est censé être le coeur de l'histoire...
Graphiquement parlant le noir et blanc est classe. Seul bémol : j'avoue avoir mis du temps pour différencier Enora et l'Anguille, qui se ressemblent quand même pas mal (le visage, les cheveux...), ça n'aide pas à la compréhension.
L'univers dépeint est très cru, très médiéval-bourrin, et même si le complot contre Volas est prenant au début, rapidement l'intérêt s'essouffle, la faute à des concepts mal expliqués/exploités ("l'Ombre"), à des personnages qui auraient pu être intéressants, mais qui au final manquent de charisme, d'histoire, de background, et dont les motivations sont floues...
Le dénouement est dénué d'intérêt. Une oeuvre prometteuse, qui part bien, mais dont l'intérêt décroît à mesure que l'intrigue avance...
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Cette intégrale regroupe les deux tomes de la série dans un magnifique album noir et blanc - ne vous fiez donc pas à la couverture en couleur. L’histoire ne nous réserve pas de grandes surprises. On comprend très vite les enjeux, les différentes possibilités de développement et on parcourt ce récit sans être emporté par la puissance narrative d’une intense combinaison d’intrigues [...] La Cité des chiens se révèle plus un plaisir visuel que narratif. Chaque case vous enchantera par son trait et son traitement graphique, plus que par son récit.
Lire la critique sur le site : Bedeo
De la Dark Fantasy comme on l’aime avec tous les ingrédients d’une spectaculaire épopée. Une tragédie qui aurait largement pu mérité un cycle plus long mais espérons que rien n’interdise aux créateurs de ce cycle de reprendre l’histoire voir un personnage de « La cité des Chiens » pour lui faire vivre une autre aventure …
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Il est a signaler que les dialogues peuvent être particulièrement crus. L’ouvrage n’est donc pas à mettre entre toutes les mains. La cité des Chiens, par son ton âpre et sa sombre esthétique, est une lecture idéale pour cette période d’Halloween !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Interview de Yohan Radomski pour son album La danse macabre paru chez La Boîte à bulles (2013).