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3,21

sur 217 notes
Voici un auteur que j'aime beaucoup mais je dois reconnaître un peu de déception pour ce roman, sans doute suis-je trop dans l'attente, enfin c'est de toute façon un bon livre mais pour moi un peu moins que « la ferme de Neshov ». L'histoire se passe dans les années 60 en Norvège, c'est l'arrivée de la société de consommation, chaque foyer désire le dernier aspirateur, le congélateur dernier cri…Nous nous promenons dans un immeuble de trois étages où nous faisons connaissance des familles de chaque palier. Les femmes ne travaillent pas à l'extérieur, il y a la dingue du ménage, la bimbo esseulée, la mère de famille nombreuse et les hommes dans leur pleine « virilité » que l'on attend, que l'on sert, que l'on craint et l'exception le père veuf qui néglige son enfant, qui passe des heures dans l'escalier que son père rentre du travail et ouvre enfin la porte de l'appartement pour dîner d'un repas frugal. Et un jour un jeune homme frappe à chaque porte pour proposer des judas, alors si la voisine en a acheté un, moi aussi et puis c'est tellement facile de mettre son oeil et de voir sans être vu. Trop de clichés à mon goût, toutes ces femmes qui ne vivent qu'à travers le ménage, les repas, les enfants et le mari. Alors si vous ne connaissez pas cette romancière, ne commencez pas par ce livre, elle a écrit tant de meilleurs romans. Nena
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Au début, je me suis bien amusée à lire le récit de ces existences proches et banales finalement...
Mais ce roman n'est pas aussi drôle qu'on l'imagine! Il y a dans ces vies du désespoir, de la solitude, du mépris de l'autre .Je suis toujours captivée par ces années 60 où le progrès apparaissait comme une bénédiction, une libération de la femme!!!! Cependant, on assiste là à l'ennui de ces épouses sans professions qui fument (beaucoup), font le ménage( à fond!) boivent et attendent le retour de leur mari. Et ces enfants qui tremblent devant un père tout-puissant! C'est monstrueux.
La fin est cocasse, heureusement!
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Une résidence en Norvège où vivent des couples avec des personnalités et des modes de vie bien différents. La vie quotidienne où les personnages féminins sont quasi obsédées par le ménage, alors que le progrès moderne que nous connaissons commence tout juste son essor.
Sur quatre étages, des tranches de vie sensibles, parfois cocasses qui m'ont enchantées.
Un coup de coeur pour ce récit aux voies multiples où l'auteur a su rendre le quotidien de ces gens dans une époque.
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Plongée dans la Norvège des années 60, on y découvre un mode de vie pas si différent de celui qui nous est familier à la même époque dans notre pays. Celle qui m'avait déjà touchée avec "Je m'appelle Lotte et j'ai 8 ans", récidive avec cet ouvrage. La même écriture sincère, le même décor, les mêmes problématiques : comment peut-on vivre avec peu? Comment faire face à la modernité? Comment résister aux ragots?
Lecteur, on l'est mais on devient presque voyeur. L'intimité de chaque personnage, chaque famille à chaque palier est décortiquée, pour notre plus grand plaisir!
Vous l'aurez compris, un livre à lire!
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Je ferai de toi un homme heureux ou les chroniques de huit familles vivant dans un immeuble norvégien. En 1960, l'électroménager s'installe peu à peu dans les foyers. du rez-de-chaussée au troisième étage, nous avons des portraits très différents des ménages. Chacun vit très différemment les changements liés aux sixties. Il faut dire que cette décennie a marqué un grand tournant dans la société occidentale. On y retrouve le stéréotype de la femme au foyer qui se charge de toutes les corvées possibles et imaginables de la maison, s'occupe des gamins et se plie en quatre pour le plaisir de l'époux. L'homme était le sexe fort, il travaillait donc ramenait l'argent qui faisait vivre la famille. Forcément, la femme n'avait rien à dire…

J'ai trouvé ce titre très réaliste, reflet d'une société machiste en plein bouleversement. La plupart des hommes voient leurs femmes comme des procréatrices et fées du logis. On ne les imagine pas travailler, c'est très mal vu. Se cultiver, dans quel but ? Pas utile pour récurer le sol. Ne parlons même pas de plaisir sexuel féminin ! Après tout, la pilule contraceptive et le droit d'avortement n'arrive qu'à partir de ces années et c'est encore très tabou. Tout comme on tait la pédophilie. Les enfants n'avaient pas de prévention à ce sujet et pouvaient penser que cela était normal. Je pense à l'une des petites filles de l'immeuble qui m'a profondément émue.

Dans cet immeuble norvégien, on ne s'ennuie pas. Les ragots vont de bon train, les nouvelles circulent vite, on s'observe, on se scrute. Mais il y a tout de même du positif avec une certaine entraide entre certains résidants. Nous avons aussi une habitante, archétype de la femme fatale et de la femme libérée qui offre un certain optimiste à la condition féminine.

J'ai apprécié cette découverte d'Anne Ragde, bien qu'il n'y ait pas ou peu d'action, elle nous dresse un portrait très réaliste de l'époque.
Lien : https://romansurcanape.fr/fe..
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Après lecture de ce roman, on peut se dire que c'est plutôt Anne B. Ragde qui a réussi à nous vendre un judas dès le moment où l'on a pris son livre dans les mains. Il permet en tant que lecteur de s'introduire sans vergogne dans chacune des familles de ce bloc. Qui mieux sait que dans chaque cuisine, le linoleum est de la même couleur !? Chaque vie familiale est présentée sans à priori, de telle sorte que c'est à nous, lecteurs des temps modernes de se forger un avis sur la personnalité des personnages. On peut se demander si ça a vraiment beaucoup changé en 50 ans...
La difficulté de lecture, réside dans l'identification de ces nombreux personnages. Malgré la description assez détaillée que nous en fait Anne B. Ragde, il est plus facile de se familiariser avec un visage qu'avec une description et le lien entre les diverses personnalités est d'autant plus confus, au début en tout cas.
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J'avoue que revivre mes propres journées par le biais de ces "desperate housewives" des années 60 ne m'a pas vraiment enthousiasmée. Je reste dubitative quant à l'intérêt de ce livre, je ne peux pas dire que j'en regrette sa lecture mais je n'irai pas jusqu'à le recommander . J'ai largement préféré "Terre des mensonges" donc je relirai d'autres titres d'Anne B. Ragde. Désolée pour celles qui ont adoré !!!
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• J'ai été déçue par ce livre dont je n'ai pas beaucoup aimé le sujet.
• J'ai eu du mal à m'y retrouver dans le foisonnement des personnages.
• J'en suis d'autant plus étonnée que j'avais bien aimé la trilogie des Neshov.
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Je découvre Anne B. Ragde avec ce roman. Elle est pourtant plutôt connue notamment pour sa trilogie "la terre des mensonges" et puis je possède la tour d'arsenic dans ma PAL et je m'y suis pas encore plongée. En tout cas, j'ai de suite été intrigué par ce titre et puis par cette couverture qui nous garantissait un voyage au coeur des années 60. Et je ressors très conquise puisque c'est un gros coup de coeur.

L'idée de départ est je trouve très intéressante. Prendre un immeuble de trois étages et nous présenter les habitants de chaque appartement. Chaque chapitre se concentre sur un logement et on y découvre qui y vit, leur façons de vivre, de penser, leur habitudes.... On commence toujours par la femme qui est toujours au foyer et puis c'est au tour de son mari de nous exposer son point de vue. Chaque chapitre est court et se dévore car forcement on veut vite en savoir plus. Ça c'est la première partie du roman. Dans la seconde, on fait la connaissance d'un tout jeune homme qui vend des judas et qui s'apprête a aller les vendre dans notre immeuble. Et puis enfin arrive la troisième partie, ou lui même va faire la connaissance de chaque habitant et leur vie va s'en trouver un peu bouleversé.....

J'ai vraiment adoré ce roman, ma curiosité était a son comble quand je découvrais un nouvel habitant. Et puis les apparences et les commérages font qu'on a tendance a se méprendre en réalité sur les personnages. le romans est vraiment très bien construit et puis l'écriture est très agréable et fluide.
C'est un roman que je ne peux que recommandais, alors allez y foncez pour ce voyage norvégien, vous ne serez pas déçus.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Cela commençait si bien ! J'étais véritablement enchantée de ma lecture, j'ai dévoré la première partie de ce livre (les 230 premières pages). Et puis, c'est le drame. le résumé laisse comprendre que le quotidien de ces familles est bouleversé avec l'installation de judas dans les portes des appartements. Ces judas, il n'en est nullement question dans la première partie. le vendeur fait irruption dans la deuxième partie, à la page 237 très exactement. Il reste un peu moins de 70 pages au roman et voilà un bouleversement - non pas vraiment dans la vie des personnages mais dans la narration. 70 pages, cela peut être bien assez pour clôturer un roman, bien sûr, mais pas quand on surveille huit appartements en même temps ! Ce petit vendeur vient tout bouleverser, donc, tout accélérer. On le suit d'appartement en appartement, on gravit avec lui les marches, beaucoup trop vite et de manière bien trop répétitive - on prie qu'il arrive en haut, et vite, que ça se termine !

La fin est trop rapide, bâclée, trop prévisible. C'est tellement dommage car le reste du roman ne l'était pas du tout. Alors que faire ? Vous le conseillez tout de même ? Eh bien oui, quand même. Histoire que vous vous fassiez votre propre opinion et que vous découvriez cette auteur parce que je veux croire à un accident de parcours. Et pour me le prouver, je pars en quête de ces autres romans.

Cela commençait si bien ! J'étais véritablement enchantée de ma lecture, j'ai dévoré la première partie de ce livre (les 230 premières pages). Et puis, c'est le drame. le résumé laisse comprendre que le quotidien de ces familles est bouleversé avec l'installation de judas dans les portes des appartements. Ces judas, il n'en est nullement question dans la première partie. le vendeur fait irruption dans la deuxième partie, à la page 237 très exactement. Il reste un peu moins de 70 pages au roman et voilà un bouleversement - non pas vraiment dans la vie des personnages mais dans la narration. 70 pages, cela peut être bien assez pour clôturer un roman, bien sûr, mais pas quand on surveille huit appartements en même temps ! Ce petit vendeur vient tout bouleverser, donc, tout accélérer. On le suit d'appartement en appartement, on gravit avec lui les marches, beaucoup trop vite et de manière bien trop répétitive - on prie qu'il arrive en haut, et vite, que ça se termine !

La fin est trop rapide, bâclée, trop prévisible. C'est tellement dommage car le reste du roman ne l'était pas du tout. Alors que faire ? Vous le conseillez tout de même ? Eh bien oui, quand même. Histoire que vous vous fassiez votre propre opinion et que vous découvriez cette auteur parce que je veux croire à un accident de parcours. Et pour me le prouver, je pars en quête de ces autres romans.

Lien : http://ca-sera-comment-dis.b..
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