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3,6

sur 272 notes
Ce premier tome de la série des enquêtes de John Rebus est le prétexte pour nous présenter cet inspecteur, ancien militaire ainsi que la ville, Edimbourg. Un livre qui se lit bien et qui me donne envie de poursuivre cette série...
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Un livre à lire absolument avant tout départ en vacances à Edimbourg parce que c'est le roman qui vous fera voir la ville comme vous n'aurez jamais l'occasion de la voir, touriste de passage que vous êtes !

Comme le souligne l'Inspecteur Rebus, les touristes n'en ont en général que "pour le coeur central" d'Edimbourg. "Ils ne s'aventure[nt] jamais dans les HLM de banlieue, à Pilton, Niddrie ou Oxgangs pour faire une interpellation dans un immeuble puant la pisse". John Rebus, lui, "parcour[e] la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais (...). Cette jugnle gagn[e] inexorablement du terrain" dans l'Edimbourg des années 1980.

Ce polar date de 1987 mais ne fut traduit et publié en France qu'en 2004 ! Mieux vaut tard que jamais car on passe un excellent moment avec cet inspecteur extrêmement humain, se débattant avec des problèmes familiaux compliqués mais adorant plus que tout sa fille Samatha, pré-ado, lectrice assidue et mature pour son âge (12 ans), dont son ex-femme a la garde.

Ce livre m'a donné l'envie, justement de visiter la bibliothèque vieillotte et humide, (mais ça va tellement bien avec l'ambiance de la ville ici) où se déroule une partie de l'action du roman (en suposant qu'elle existe). Il a aussi a aiguisé ma curiosité sur la ville . On peut atteindre la bibliothèque en traversant "The Meadows, un vaste espace vert, avec en ligne de mire à l'horizon l'imposante forteresse grise et son drapeau qui flott[e] dans la bruime au-dessus des remparts." Il faut passer "devant la Royal Infirmary, qui gard[e] la mémoire de tant de découvertes et d'illustres personnages, devant une partie de l'université et devant le cimetière de Greyfriars Kirk et sa petit statue de bobby".

Dans la bibliothèque des escaliers mènent à ses entrailles. Cachés au fond d'une arrière-salle, en bas de ces escaliers, il y a un autre "escalier métallique très escarpé et mal éclairé qui s'enfonce dans les fondations de la bibliothèque". Un endroit dont certains "Edimbourgiens" ont entendu parler car "la biblitothèque a été construite sur l'emplacement de l'ancien tribunal de police" et qu'on "a conservé les cellules qui se trouvaient en sous-sol", "tout un dédale de cellules et de couloirs, directement sous la ville". Il y existerait "des sorties, dans des endroits comme le nouveau tribunal ou la cathédrale Saint-Gilles". Mais en plus, "sous l'hôtel de ville, on dit qu'il reste des rues entières de la vieille ville. On a construit directement par-dessus, sans s'embêter". Des rues entières, avec les boutiques,k les maisons, la chaussée. Et tout ça date de plusieurs centaines d'années...".
Ca met l'eau à la bouche tout ça, que cette bibliothèque municipale existe ou pas. Et quand Rebus vous dit qu'Edimbourg est une "ville d'apparences", que c'est "la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on dit à Glasgow", ça donne envie d'en savoir plus sur son passé "black tartan" en quelque sorte.

Car au-delà de l'intrigue policière, l'intérêt de ce roman est vraiment la promenade dans cette Edimbourg "noire" et mystérieuse, où l'on croise des personnages non moins mystérieux, dont un affreux journaliste pot de colle. J'ai adoré les références à Docteur Jekyll et Mister Hyde mais aussi à Crime et Châtiment dont le psychopathe tueur de 4 gamines, est un fan. le suspens se fait galopant sur la fin du livre, impossible de le lâcher avant de l'avoir lu jusqu'au dernier mot. L'écriture est simple, fluide, donc facile à lire : impeccable pour une lecture de vacances écossaises. J'ai aimé la nouvelle couverture du Livre de Poche pour ce roman également. Bref, tout m'a plu. C'est un coup de coeur !

C'est le premier livre que je lis de Ian Rankin, j'y reviendrai, c'est sûr !

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[...] J'avoue que notre première rencontre s'est plutôt bien passé. Certes, l'homme n'est pas des plus drôle ni joyeux, mais le mystère qui entoure son passé et le tourmente m'attire... Oui, je suis comme ça, les ténébreux me plaisent... Enfin, pas tous et pas que. Mais lui en l'occurrence, oui !

[...] Ian Rankin semble plus intéressé par les tourments de son personnage que par les indices qu'il pourrait glaner en faisant du porte à porte. Oui, autant le dire, la psychologie des personnages compte tout autant que l'intrigue en elle-même. D'ailleurs, point de courses poursuites et de fusillades, mais plutôt des réflexions, des questionnements et des évidences qui apparaissent peu à peu aux yeux du lecteurs, au fil des conversations et des découvertes. [...]
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Je découvre Ian Rankin et l'inspecteur Rebus. Mieux vaut tard que jamais me direz vous! Je met 4 étoiles car j'ai aimé l'écriture, l'intrigue, le personnage de l'inspecteur et les autres. Je trouve toutefois que la fin est trop rapide, un peu bâclé peut être! Je reste sur ma fin concernant le journaliste et le frère de l'inspecteur. Ça ne m'empêchera pas de poursuivre et de lire les suivants cela dit! J'ai envie de voir l'évolution des personnages.
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C'est un livre sympathique mais il ne m'a pas tenue en haleine comme j'aime avec les policiers. L'enquête est au second plan, on s'intéresse plutôt à la vie de l'inspecteur Rebus, mais à la fin les deux se rejoignent dramatiquement! C'est le deuxième de Rankin que je lis, j'aime toujours son style simple et il nous permet à chaque roman de découvrir un peu plus Édimbourg. Donc je continuerai de parcourir son oeuvre.
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La toute première enquête de l'inspecteur Rebus, à découvrir ...
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Qui n'a pas lu de roman de Ian Rankin ne sait sans doute pas ce qu'est la peur humide de l'Écosse qui colle aux pavés d'Édimbourg et aux semelles des protagonistes. Les enquêtes de l'inspecteur Rebus - un peu alcoolo, fumeur invétéré, mais vraiment attachant par son côté “jamais satisfait ni sûr de lui” - y prennent leur cadre avec une description presque chirurgicale des quartiers souvent sordides où Rébus va traîner sa déprime…
Je vous invite à découvrir Ian Rankin sur la page “Wikipedia” (oui, pour une fois on peut y trouver de très bonnes choses). Personnellement je l'ai découvert dans une émission de P. de Carolis “Le Grand Tour” alors qu'il faisait escale en Écosse, et par curiosité je suis allé voir qui était-il sur internet. Cela correspondait plutôt bien avec le personnage.
On aime à croire que cet auteur met de lui-même dans ses romans mais à part l'Oxford Bar qu'ils fréquentent tous les deux, les similitudes s'arrêtent là…
J'aimerais vous faire partager le plaisir un peu glauque de ces romans policiers plus noirs que l'eau du Loch Ness, mais il est difficile de résumer un univers aussi fouillé. Allez-y pour un aller sans retour et buvez un scotch single malt ou une pinte d'ale dans un pub d'Édimbourg, à ma santé. Bonnes lectures !
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Excellente découverte
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J'ai remarqué ce livre par le biais des éditions originales.

Le titre original "knots and crosses" fait référence au jeu de morpion qui s'appelle "naughts and crosses", ce qui signifie littéralement ronds et croix. L'auteur joue sur l'homophonie entre "naught" et "knot" qui signifie "noeud". Les cordelettes avec un noeud jouent un rôle dans l'enquête.

Il s'agit de la première enquête de l'inspecteur Rebus, un détective d'une cinquantaine d'années, dur et quelque peu cynique qui vieillira au rythme des romans.

Rebus est aux prises avec une enquête délicate de tueur en série qui sévit dans la ville d'Edimbourg.

L'auteur parvient à nous brosser un portrait tout en nuances de ce flic traumatisé par son passé militaire.

Le lecteur est conduit sur un fausse piste du coupable qui prend peu à peu une consistance effrayante.

Et dans le dernier tiers du livre, on se rend compte que tout ce passé du personnage principal joue effectivement un rôle primordial dans la résolution de l'enquête mais pas du tout comme le lecteur l'avait imaginé.

Ça se lit très facilement. Au fur et à mesure de l'état d'avancement de l'enquête, la tension monte. Les derniers chapitres sont insoutenables.

C'était la première fois que je lisais cet auteur et je n'ai vraiment pas été déçu.

D'autant que la ville d'Edimbourg forme un autre personnage de la trâme, ce que j'ai beaucoup apprécié.

L'auteur informe constamment le lecteur des pensées des différents personnages et c'est très agréable.

Les personnages sont bien dépeints. Les descriptions extérieures et intérieures sont aussi excellentes.

Si je devais comparer ce livre à un autre, je dirais que la façon de présenter cette histoire m'a rappelé les "Dix petits nègres" d'Agatha Christie en plus dense, plus angoissant et moins répétitif. Belle comparaison s'il en est, vous ne trouvez pas ?

En conclusion, je recommande vraiment ce livre qui a été un véritable coup de coeur !
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L'Etrangleur d'Edimbourg est le premier roman de la série John Rebus. On y découvre un type qui ne plaît pas à tout le monde, surtout dans la famille police.

L'idée de l'intrigue pour ce roman m'a paru un peu facile : le gars abandonné qui connaît l'abominable pour attirer l'attention de celui qu'il considérait comme un ami.
Le scénario est un peu simpliste, les ficelles se découvrent assez rapidement au cours de la lecture. La brièveté du roman doit accentuer cette impression. J'ai eu plus l'impression d'avoir à faire à une ébauche de roman policier. Plus de substance aurait été mieux.

Le roman est plus original avec le personnage de Rebus, il a un passé trouble, justifiant des fêlures. Fêlures qu'il sait posséder mais dont les origines sont refoulées.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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