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3,6

sur 272 notes
Ce premier polar autour de l'inspecteur Rébus pose le décor : Édimbourg, des personnages sombres et pleins de travers une intrigue bien ficelée. C'est un bon roman, mais soyons honnête, il a vieilli. Écrit en 1987, forcément, on est plus habitués ! Mais ça reste une bonne entrée en matière dans l'atmosphère des romans de Ian Rankin
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"L'Étrangleur d'Édimbourg" est un roman policier écrit par Ian Rankin et mettant en scène l'inspecteur John Rebus. L'histoire se déroule dans la ville d'Édimbourg, en Écosse.

Le livre commence avec la découverte du corps d'une jeune femme étranglée nommée Maria Turquand dans un appartement abandonné. L'inspecteur Rebus est chargé de l'enquête. Au fur et à mesure de ses recherches, il découvre que Maria était étudiante à l'Université d'Édimbourg et qu'elle avait de nombreux secrets.

Parallèlement, une série de meurtres similaires a lieu dans la ville. Tous les indices pointent vers un seul tueur en série, surnommé "l'Étrangleur d'Édimbourg". Rebus se lance dans une course contre la montre pour arrêter le meurtrier avant qu'il ne frappe à nouveau.

Au cours de l'enquête, Rebus se confronte à de nombreux obstacles, y compris la corruption policière et les conflits internes. Il fait également face à des tensions dans sa vie personnelle, notamment avec sa fille adolescente Samantha.

Au fur et à mesure que l'enquête avance, Rebus se rapproche du tueur et découvre des liens entre les victimes. Il réalise que l'Étrangleur d'Édimbourg a des motivations profondément personnelles et qu'il a une vendetta à régler.

Le roman explore également les thèmes de la classe sociale et de la politique locale à Édimbourg, offrant une critique de la société écossaise contemporaine.

Finalement, Rebus parvient à arrêter l'Étrangleur d'Édimbourg, mais pas sans conséquences. le final est à la fois satisfaisant et déchirant, laissant entrevoir les conséquences durables de l'enquête sur la vie de Rebus et le paysage criminel d'Édimbourg.
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Un polar très standard. le prototype du flic divorcé, un peu alcoolique, un peu grognon…. Bref du déjà vu et du réchauffé. Ce n'est pas mauvais. J'ai trouvé le roman concis et court. On en nous fait pas perdre notre temps. Par contre c'est un peu tiré par les cheveux et la fin est vraiment trop rapide. Un 3/5 pour moi.
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Bon polar, pour l'ambiance, pour les personnages, plus réalistes que dans la plupart des romans de ce type. Comme on est en Ecosse, il fait froid, humide, il pleut et on boit des coups dans des bars pour se réchauffer. Les relations familiales sont comme le climat : grises et pluvieuses. le seul défaut de ce roman est l'enquête et le dénouement. le meurtrier se donne un mal de chien pour kidnapper et assassiner 4 petites filles, mais sa motivation parait un peu faiblarde. Quand on a affaire à un grave psychopathe, ça se tient, mais là, on a un enchainement de crimes, puis un dénouement explicatif rapide qui semble un peu léger.
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Pourquoi j'ai lu ce livre? pour connaitre Ian Rankin auteur de roman policier écossais connu.
Ce que j'ai aimé dans le livre? pas grand chose et j'en suis désolé car faire une critique négative n'est pas agréable. J'ouvre un livre pour l'aimer et passer un bon moment pas pour le critiquer.
Ce que je n'ai pas aimé :
le fonds moral du livre. La toile de fonds du livre est le meurtre de 4 fillettes. Ces crimes sont présentés comme s'il avait s'agit d'un jeux pour le meurtrier. Difficile à croire et à accepter. C'est moralement condamnable de traiter ces assassinats précédés de kidnapping avec désinvolture.
Le livre fourmille d'épisodes invraisemblables à la limite du risible;
Le justicier REBUS à la poursuite du kidnappeur de sa fille discute à une jeune fille de l'âge de sa fille sur le thème de l'adolescence et ses dérives avec les thèses de l'extrême gauche. A ce moment REBUS ne sait pas s'il va pouvoir revoir sa fille mais il prend le temps de mettre la jeune fille, rencontrée par hasard, face à ses contradictions....C'est farfelu.
Le personnage de REBUS est un poncif du genre : policier divorcé à la dérive, ...
comme si les policiers même écossais n'avaient pas le vie de tout le monde. Un peu facile de reprendre cette image éculée.
Le personnage de Gordon REEVES est schématique. Il va tuer 4 enfants pour attirer REBUS dans un piège. Je n'y ai pas adhéré à cette invention d'une moralité douteuse.
Ce que j'ai regretté :
que la critique des méthodes des SAS soit mieux détaillée car ces commandos soit-disant expert ce sont illustrés dans l'histoire britannique de sinistres façons. Voir l'accident AER LINGUS 712 cité dans les fous du ciel de Jean Pierre OTELLI.
que l'hypnose comme possibilité de faire émerger des souvenirs anciens soit noyée dans ce tissus d'invraisemblances car l'idée était bonne.




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C'est la règle du jeu : le personnage principal est un policier torturé par un passé dramatique, il ne suit pas toujours les règles imposées, boit et fume plus que de raison, est généralement divorcé et souffre de ne pas voir assez souvent son ou ses enfants. le portrait d'un anti-héros auquel les des drames personnels confèrent une attitude parfois déconcertante.

C'est tout à fait le cas de John Rebus. Né à la fin de la guerre – c'est donc mon contemporain – le premier roman de la série le situe autour de 1987 à l'âge de 42 ans. Grand, mince, les cheveux bruns, les yeux verts. Il a quitté l'armée où il avait été sélectionné pour faire partie des SAS, a rejoint la police à Edimbourg, ville d'apparences, touristique mais gangrenée par le trafic de stupéfiants.

Un assassin de très jeunes filles nargue la police. Curieusement, il adresse des messages abscons à Rebus, comme s'il cherchait à se faire prendre. Mais pourquoi s'en prendre à lui, justement ? Rien ne semble relier les quatre jeunes victimes qui n'ont subi aucune atteinte sexuelle. Simplement, étranglées.

C'est un roman très court, dense, qui fouille au tréfonds de la psychologie de ce héros fortement ébranlé par une expérience de jeunesse qu'il s'efforce de refouler mais qui le replonge périodiquement dans une dépression difficilement soluble dans le whisky.

Les personnages secondaires sont attachants : Michael, le frère de John, qui a repris le métier de leur père hypnotiseur de music-hall, les collègues du commissariat, le commissaire Anderson, la référente presse et inspecteur principal Gill Templer, le journaliste Jimmy Stevens qui mène sa contre-enquête …

Comme à l'accoutumée, le noeud de l'intrigue trouve sa solution dans les dernières pages, haletantes, et donne immédiatement l'envie de connaître la suite des aventures de John Rebus …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Tome 1 des tribulations de l'inspecteur Rebus. Ian Rankin nous fait découvrir l'univers du policier et un peu de son histoire. John Rebus a 41 ans. C'est un ancien para, membre des SAS qui, suite à un traumatisme et une dépression, a rejoint les forces de police et la section des affaires criminelles. Il est divorcé de Rhona et a une petite fille de douze ans, Samantha. Elle va se retrouver bien involontairement au coeur de cette enquête…
Edimbourg, on retrouve le corps de deux fillettes dans deux quartiers distincts. Elles ont été étranglées mais n'ont pas subi de sévices sexuels. La police pense à un sérial killer. L'inspecteur adjoint Rebus est appelé à se joindre à l'équipe chargée de résoudre l'affaire. En même temps, il reçoit plusieurs lettres anonymes dont le texte dactylographié est une énigme et dans lesquelles il y a soit une ficelle nouée, soit deux allumettes attachées en croix. Et si le passé de Rebus refaisait surface…
L'auteur mêle plusieurs histoires parallèles.
Ce premier opus vaut à l'auteur une renommée internationale méritée car c'est un bon polar qui se lit d'une traite.
Traduction de Frédéric Grellier.
Editions le Livre de Poche, 286 pages.
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l'intrigue de Shuggie Bain d' Edouard Stuart se passe à Glasgow et nous décrit une Ecosse ouvrière bien noire. Ici on retrouve avec Ian Rankin les mêmes ingrédients dans sa région natale natale de la Fife proche d'Edimbourg avec en toile de fond les mêmes effets pervers liés à la consommation de drogues et d'alcools.
Knots and crosses traduit curieusement en français par l'étrangleur d'Edimbourg est le premier roman d'une longue série (atteignant le chiffre de 23) où le personnage central est l'inspecteur John Rebus . La lecture est simple et l'auteur nous évite certaines envolées pseudo lyriques ou pseudo historiques que l'on retrouve dans trop de romans. On se plait à suivre les aventures de notre héros dans un Edimbourg dévoilant des aspects méconnus . En prime l'épisode sur l'entraînement de Rebus aux unités spéciales des Navy Seals écossais est particulièrement prégnant.
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Cela fait quelques années que j'ai lu toute la série de l'inspecteur Rebus et que je l'avais bien appréciée. J'entreprends la relecture, dans l'ordre cette fois-ci car la lecture initiale était dictée par la disponibilité dans le réseau de médiathèques.

Ce tome est celui de la mise en place du personnage, de son entourage et du cadre écossais des histoires. Son intrigue permet aussi de mettre au jour le passé de Rebus, ce qui le torture et qui ne cessera jamais de le torturer mais sans que nous nous posions la question du pourquoi !

Ce volume a été écrit en 1987 et Rebus est âgé d'une quarantaine d'années, il a grandi dans la dureté de l'après-guerre dans l'Ecosse ouvrière. Il a cessé sa scolarité assez tôt et s'est enrôlé puis est entré dans la police.

Edimbourg est un personnage à part entière, l'Edimbourg invisible donc inconnue des touristes, celle des bas-fonds et des trafics ! Mais la ville ancestrale, l'historique est aussi décrite dans les romans tout comme le paysage alentour et l'on comprend que cet environnement a façonné les habitants.

Rebus est mis à nu et à mal dans ce tome et je pense que cette situation détermine l'attachement ou le rejet que l'on peut avoir du personnage. le déroulement n'est pas trépidant et laisse beaucoup de place aux interactions des personnages. La traduction comporte quelques maladresses dont je n'avais pas le souvenir mais qui n'ont pas gâché mon plaisir !

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La conclusion de l'enquête est à tout le moins bâclée et assurément peu vraisemblable. Elle se déroule en un clin d'oeil!
Je crois que Ian Rankin a priorisé la présentation indispensable de son inspecteur John Rebus. Après tout c'est le premier opus d'une longue série!
Il en fait un personnage attachant et surtout très tourmenté par une vie affective assez chaotique merci. Un curieux inspecteur droit a la droiture imparfaite!
Quoique l'enquête soit assez convenue on ne tombe jamais dans la caricature.
L'intrigue est assez captivante et bien construite malgré tout. J'ai apprécié les descriptions très réalistes des personnages, ce qui inclut le personnage Édimbourg.
L'Étrangleur d'Édimbourg est un bon roman policier. le style de l'auteur est très honnête et son écriture est fluide.
Ce premier opus est le départ d'une série captivante à condition. à mon avis, que la teneur des intrigues soit plus soutenue.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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