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3,6

sur 272 notes
C'est la règle du jeu : le personnage principal est un policier torturé par un passé dramatique, il ne suit pas toujours les règles imposées, boit et fume plus que de raison, est généralement divorcé et souffre de ne pas voir assez souvent son ou ses enfants. le portrait d'un anti-héros auquel les des drames personnels confèrent une attitude parfois déconcertante.

C'est tout à fait le cas de John Rebus. Né à la fin de la guerre – c'est donc mon contemporain – le premier roman de la série le situe autour de 1987 à l'âge de 42 ans. Grand, mince, les cheveux bruns, les yeux verts. Il a quitté l'armée où il avait été sélectionné pour faire partie des SAS, a rejoint la police à Edimbourg, ville d'apparences, touristique mais gangrenée par le trafic de stupéfiants.

Un assassin de très jeunes filles nargue la police. Curieusement, il adresse des messages abscons à Rebus, comme s'il cherchait à se faire prendre. Mais pourquoi s'en prendre à lui, justement ? Rien ne semble relier les quatre jeunes victimes qui n'ont subi aucune atteinte sexuelle. Simplement, étranglées.

C'est un roman très court, dense, qui fouille au tréfonds de la psychologie de ce héros fortement ébranlé par une expérience de jeunesse qu'il s'efforce de refouler mais qui le replonge périodiquement dans une dépression difficilement soluble dans le whisky.

Les personnages secondaires sont attachants : Michael, le frère de John, qui a repris le métier de leur père hypnotiseur de music-hall, les collègues du commissariat, le commissaire Anderson, la référente presse et inspecteur principal Gill Templer, le journaliste Jimmy Stevens qui mène sa contre-enquête …

Comme à l'accoutumée, le noeud de l'intrigue trouve sa solution dans les dernières pages, haletantes, et donne immédiatement l'envie de connaître la suite des aventures de John Rebus …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Première enquête de l'inspecteur John Rebus (que je ne connaissais que de réputation.)

il y a eu deux enlèvements de petites filles à Edimbourg.
Au moment où commence ce livre, John Rébus est affecté à cette affaire, comme de nombreux policiers. Il s'occupe des vérifications de base, témoignages, recherches d'affaires similaires, recherches de voiture suspectes...
Comme il s'agit du premier tome d'une série, une large place est faite à la présentation du personnage principal.
L'enquête se révèle très glauque suite à la découverte des deux corps des fillettes dans un terrain vague, une troisième fillette disparait.
Pour soulager un peu la tension, on suit également l'inspecteur dans sa vie quotidienne, ainsi que celle de son frère.
Pas de temps morts dans cette enquête qui aura finalement un lien avec le passé de John Rebus...

Cel faisait longtemps que je voulais lire une enquête de ce personnage et j'ai apprécié d'avoir commencé par le premier tome qui explique très bien, et progressivement, qui est john Rebus.
Une fin sur les chapeaux de roues, légèrement invraisemblable....
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Cela fait quelque temps que j'avais besoin de changer d'auteur de polars...un peu lassée de lire tjrs les même, mais j'avais envi de rester ds les romans avec un "Flic" qu'on pourrait suivre sur plusieurs années.
Me voilà donc partie faire connaissance avec cet Inspecteur John Rébus, divorcé, accro au whisky et a la cigarette, légèrement négligé, et enquêtant ds les parties sombres d'Édimbourg.

On rentre de suite ds le vif du sujet, en étant entraîné ds une enquête sur des enlèvements/meurtres de petites filles.
Dans un premier temps, on attaque par la présentation de la petite famille Rébus, le frère, l'ex-femme...et on met les pieds au sein d'une famille éclatée, avec un inspecteur « paumé ».
Et on se retrouve au centre de l'enquête avec quelques personnages gravitant autour de Rébus.

Un frère égoïste, un journaliste fouineur et prêt à tout pour avoir un scoop, une aventure sans lendemain, ou peut être pas, avec une inspectrice indifférente, un chef méprisant, une ex-femme pleine de rancoeur, et une fille entrant bientôt ds l'adolescence....
Un inspecteur pas très bien entouré, (sauf par son binôme de comptoir travaillant avec Rébus), et hanté par un lourd secret qu'il a lui même enfouit au plus profond de sa mémoire, refaisant surface par moment.
Mais voilà, l'enquête avance, (doucement mais sûrement....début un peu long à mon goût) et finalement chaque personnes nous montrent une facette différente de se que l'on pouvait penser d'eux, et on les redécouvre.
Possible aussi que les mésaventure de notre cher Rébus, et les leurs les rapprochent qd même un peu, créant ainsi de nouveaux liens.

Mon avis est assez mitigé, je l'ai assez vite lu, je me suis attaché à ces personnages, j'ai adoré la vision de chacun faite par l'auteur, mais je me suis ennuyée les 2/3 du livres, en sachant très bien ce qui allait se dérouler par la suite.
J'ai fini le livre, et je pense qd même tenter un de ces jours la suite des aventures ou mésaventures de notre assez triste Inspecteur Rébus.
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La conclusion de l'enquête est à tout le moins bâclée et assurément peu vraisemblable. Elle se déroule en un clin d'oeil!
Je crois que Ian Rankin a priorisé la présentation indispensable de son inspecteur John Rebus. Après tout c'est le premier opus d'une longue série!
Il en fait un personnage attachant et surtout très tourmenté par une vie affective assez chaotique merci. Un curieux inspecteur droit a la droiture imparfaite!
Quoique l'enquête soit assez convenue on ne tombe jamais dans la caricature.
L'intrigue est assez captivante et bien construite malgré tout. J'ai apprécié les descriptions très réalistes des personnages, ce qui inclut le personnage Édimbourg.
L'Étrangleur d'Édimbourg est un bon roman policier. le style de l'auteur est très honnête et son écriture est fluide.
Ce premier opus est le départ d'une série captivante à condition. à mon avis, que la teneur des intrigues soit plus soutenue.
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Le personnage de John Rebus me fascine. Depuis quelques années, je lis régulièrement un roman de Ian Rankin, et toujours j'en revient à cet inspecteur si attachant. Alors j'ai entrepris de lire toutes ses aventures dans l'ordre chronologique. Dans ce premier roman qui lui est consacré, si l'histoire est assez classique, les descriptions, notamment d'Édimbourg sont passionnantes, ses pubs, la partie souterraine, mais aussi l'histoire de la ville. Ce sont autant de lieux que l'on retrouve plus tard, et qui imprègnent l'oeuvre de Rankin.
Mais par dessus tout, Rebus occupe l'espace, sa ténacité, sa robustesse mais aussi sa fragilité, il doute en permanence, il est sur la brèche constamment, ses addictions, ses blessures, le font basculer comme s'il était foudroyé, surtout quand ses proches entrent en scène. Et ici, son frère Michael, son ex Rhona, la relation naissante avec une collègue Gill, sa fille Samantha, sont au coeur de l'intrigue. On en apprend beaucoup sur son passé, son passage au SAS, la dépression qui en a suivi, et cela explique qu'il perde les pédales par moment, on est touché et on comprend, on s'identifie et on se régale.
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Ian Rankin : L'étrangleur d'Édimbourg (1987)
Un polar, mon deuxième après Pars vite et reviens tard de Fred Vargas, conseillé par un expert (http://www.polarsurbains.com/tag/les%20enquetes%20de%20morse/) et acheté sur le net, confinement oblige.

Cent pages de description d'Édimbourg dans les années 80, sa pluie, son ennui, ses pubs et ses sorties déprimantes, l'alcool et le tabac, la baise, le commerce de la cocaïne (on n'y touche pas, c'est seulement pour les autres), les moeurs pénibles des journalistes, et l'entrée paresseuse de l'étrangleur. Et brutalement le commissaire Rebus est concerné, confronté à un acrostiche, et tout part en accéléré, passé et présent jusqu'au coup de feu rédempteur.

Bref, une bonne lecture pour 8,49 €, un prix qui n'est plus visible quand on a consommé et qui ne permet pas le prêt. 193 pages dont un prologue et un épilogue, deux chapitres inattendus pour un polar. Tout est dit page 164 : « Un fou s'est échappé du placard où il avait enfermé ses cauchemars, avait fait irruption dans ce monde pour y enlever sa fille ». A propos, le texte numérique n'autorise pas le copier-coller.

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Ayant lu récemment une enquête beaucoup plus tardive de John Rébus, ce policier teigneux à la retraite, j'ai voulu retourner à sa première enquête. Excellent effectivement. Très étonnant de trouver ce personnage, dans sa première enquête alors qu'un curieux blocage mental l'empêche de trouver la vérité. Et cette fois encore un complot imprévu. Et toujours une description de bars glauques, de poivrots et de fumeurs invétérés. le tabac et l'impuissance sont les personnages principaux de la 1ère moitié du roman, intéressante même si on piétine, la deuxième moitié est en mode thriller dynamique (l'obsession du tabac y disparaît d'ailleurs mais pas l'omniprésence de l'alcool).
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J'avais décidé de découvrir les enquêtes du fameux inspecteur John Rebus, créé de toute part par Ian Rankin. J'avais lu ci et là des échos sur ses nombreuses enquêtes (17 en 2007). Je sais que l'inspecteur vieillit au même rythme que la publication de ses enquêtes. Né approximativement en 1947, il se retrouve donc en 2007 à la retraite mais participe encore à quelques enquêtes en tant que conseiller pour la police écossaise. Vous allez me dire : c'est un personnage ! Mais non, c'est un telle célébrité outre-Manche que la question a été officiellement posée au Parlement d'Écosse. Pour ma part, j'ai décidé de reprendre à zéro et donc de le suivre dans sa toute première enquête, l'étrangleur d'Édimbourg. J'ai trouvé plusieurs de ces livres à Emmaüs et en librairie d'occasion mais je ne trouvais pas celui-ci. Lorsque j'ai découvert que les éditions du Livre de Poche ont décidé de republier ses enquêtes, je n'ai pas hésité une seconde.

Le titre original du roman Knots and Crosses est beaucoup plus parlant que la traduction française qui n'a pour seul mérite que de nous indiquer le lieu du crime : Édimbourg, Écosse. le roman a été publié en 1987. J'ai ainsi découvert que John Rebus est divorcé, grand amateur de whisky (un peu trop), divorcé, à peine 40 ans. Il vit dans le centre mal famé d'Edimbourg, aime les mauvais garçons et déteste la hiérarchie ou travailler en équipe. Il a un frère cadet, Michael, prestidigitateur comme leur père. Michael, marié et père de deux enfants, vit dans une maison cossue dans un quartier huppé d'Edimbourg et les frères se voient très peu. Michael était le préféré de leur père à qui John va rendre hommage à la Toussaint. John dort mal - ancien para, il avait intégré une unité spéciale de l'armée et avait été torturé par ses pairs avant de quitter la grande silencieuse puis de sombrer dans la dépression. Quelques temps plus tard, il avait rencontré sa future épouse et intégré la police. Depuis, il ne cesse de faire des cauchemars où il repense à cet épisode et à son pote de mauvaise fortune, tous deux enfermés dans une cellule et torturés.

John Rebus n'a que très peu d'amis au sein de la police, leur préférant la compagnie du whisky, lorsqu'une, puis deux petites filles, âgées de 8 ans sont enlevées. Leurs corps sont retrouvés quelques jours plus tard. Les enfants n'ont pas été abusés sexuellement mais étranglés. John a une fille du même âge, Samantha, de son premier mariage dont il n'a pas la garde mais qu'il emmène souvent le dimanche avec lui. le meurtre sordide de ces enfants et le kidnapping d'une troisième petite fille mobilisent toutes les forces de police de la ville et John n'y échappe pas. Convoqué au commissariat central, il est affecté à la plus ingrate des tâches : fouiller tous les dossiers des délinquants sexuels et pervers (même si aucune des filles n'a été violée) car son supérieur, Anderson, ne l'aime pas (et c'est réciproque). John se voit confier cette tâche au côté d'un flic plus jeune que lui mais dont la bouteille lui donne vingt ans de plus. L'enquête avance lentement, nous sommes en 1987 et à cette époque aucun logiciel de croisées de données n'existe. Tout est sur papier.

John croise la route d'une femme policier, Gill Templer, plus gradée que lui, qui sert de liaison entre la police et les médias et les deux entament une liaison. Celle-ci connaît bien le journaliste Jim Stephens qui enquête depuis peu sur un trafic de stupéfiants. Ce dernier a découvert que Michael Phebus, le frère de John, trempe dans cette affaire et il en faut peu au journaliste pour être convaincu que John est au courant, aussi il ne le lâche plus. John ne comprend pas l'intérêt de ce journaliste à son égard, comme il ne fait pas très attention aux devinettes qu'il reçoit méthodiquement au commissariat. Dans une enveloppe, à son nom, se trouve ainsi une phrase mystérieuse et toujours un bout de corde avec un noeud. Peu à peu, toutes les pièces du puzzle commencent à s'emboiter et tout finit par s'emballer...
Que dire de ce premier roman? Sinon que si j'ai trouvé la traduction moyenne, comment dire : je me dis que j'aurais sans doute plus apprécié de le lire en anglais (et entendre les expressions typiquement écossaises), ici le roman perd de son parfum écossais. Étrangement, Ian Rankin ne publiera une suite (puis une dizaine d'autres) qu'en 1991 sous la pression des lecteurs. Je dis étrangement car pour moi, Rankin y intègre déjà tous les éléments d'une série. La présentation des personnages, des lieux - on y apprend ainsi tous les détails de la vie de John Rebus : son passé dans l'armée, sa dépression, son entrée dans la police, son mariage et son divorce, sa relation avec sa fille, ses relations houleuses avec ses chefs, ses pubs préférés.

Ian Rankin déclarait qu'il ne se reconnaissait pas comme un auteur de roman policier, et que le seul objectif de ce roman était de commenter la vie en Écosse "à cette époque, sur ses manies et ses psychoses, sur les défauts de son caractère. Je disséquais une nation".

Si j'ai appris quelques éléments sur le vrai visage de la capitale écossaise, je suis quand même loin d'une véritable plongée (avec une vision sociologique) sur la ville. Évidemment, on est loin de l'image touristique de la ville. Ici Rankin présente la face cachée de la capitale, ses bas-fonds, le trafic de drogue, les figures locales du banditisme mais aussi ses quartiers huppés mais tout cela reste assez superficiel. La ville est présente mais sans être un véritable personnage. Mais je me dis qu'il me reste encore de nombreux livres à lire pour me faire une meilleure opinion des romans de Rankin.

Aussi, si le livre est un bon page-turner (je l'ai commencé dans l'avion et fini le soir dans mon lit), je suis restée un peu sur ma faim.
Lien : http://electrasamazingflying..
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1er opus où l'on fait connaissance avec John Rebus. L'intrigue est intéressante, l'ambiance l'est tout autant. On se glisse dans les ruelles d'Edimbourg, ses pubs un peu délabrés... tout ça est moins reluisant qu'une carte postale touristique de la ville et c'est ça qui est intéressant. L'intrigue est ni haletante ni trop lente, tout est amené petit à petit jusqu'au dénouement. Je prévois de poursuivre avec le personnage de Rebus.
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J'avais fait connaissance avec Rebus au travers d'Exit Music. Déception. Mais ce premier opus m'a conquis. Un héros tourmenté, avec des problèmes familiaux et de boisson. Vous allez me dire : j'ai trouvé Connelly euh non Indridasson. Certe le profil du héros est cliché mais tout l'intérêt du livre n'est pas là. le style vaut le détour et la toile de fond aussi. J'ai apprécié et je poursuis l'aventure, aurais-je répondu à Julien Lepers.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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