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Lui, c'est le con, un tocard...Un zéro pointé, mais pour pouvoir continuer à vivre avec Karine,sa vénale fiancée, il doit trouver du fric.

Voilà qu'un coup inespéré se présente ; simple, un type saoul qui se vante de garder du cash chez lui en quantité, suffit de le suivre jusqu'à chez lui et se servir !

Mais, les choses se compliquent, voilà le con séquestré par un curieux personnage aux intentions obscures.

Honnêtement, si je n'avais pas reçu ce roman graphique dans le cadre d'une opération Masse Critique (Merci à Babelio et aux éditions Delcourt !) je ne l'aurais probablement pas lu ; le graphisme Noir & Blanc, parfois d'aspect charbonneux sur certaines planches ne m'attirait vraiment pas…

Cependant, j'ai apprécié cette lecture, le scénario et les dialogues sont réussis (adaptation d'un roman : "Le jardin du bossu" de Franz Bartelt), et si le dessin ne m'a pas transporté, il convient très bien à l'histoire, j'ajoute, qu'étant fan de Lino Ventura, j'ai bien aimé le gros clin d'oeil au film "Garde à vue".
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"La cage aux cons", rien que le titre est prometteur ! On aurait pu s'attendre à une BD où les personnages se bousculent, où la cage est trop petite pour les contenir tous car des cons.... Mais non, en fait il s'agit d'un huis clos. J'ai eu de la tendresse pour le cougar, celui qui "est basé sur l'idée de gauche". Il m'a bien sûr fait penser à Jacques Villeret dans le dîner de cons . Ses réflexions, ses attitudes m'ont beaucoup plues.
Les dessins ne font certes pas dans le raffinement mais les traits très grossiers vont parfaitement bien avec l'histoire et j'y ai pris goût.
C'est une lecture vraiment agréable qui nous surprend à la fin. Notre cougar est vraiment alors celui qu'il croyait ne pas être..... retour à la cage départ ;-)
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Un dessin en noir et blanc, avec un trait un peu pâteux, épais, des nuances gris sâle, tout cela s'accomode parfaitement au récit, un peu glauque, avec des personnages pas nets du tout et une ambiance lourde et malsaine. On ne connaîtra pas son nom, le personnage central, c'est une petite frappe, un peu de bide et grosse moustache, une vie de merde. Après une dispute avec sa chérie, il décide de cambrioler un “con”, le coup facile, sauf que ça va tourner de façon bizarre, et il va se retrouver otage de ce con. J'avoue qu'àprès la première surprise, d'autres bien gratinées vont suivre. Les auteurs ont su créer une ambiance de huis clos formidable, un tête à tête truculent, drôle et cynique et qui va s'achever en apothéose, le genre de final vertigineux, jubilatoire, qui restera forcément gravée longtemps dans ma mémoire et qui fait qu'on ressort de cette lecture avec la banane.
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« Je pars parce que je sais que Karine aura toujours raison. Karine, c'est mon grand amour ». Peut-être, mais s'il part, ce gros naze, c'est parce que Karine le fout dehors pour qu'il aille chercher du pognon ! Pas question de revenir sans. Pour un gus « basé sur l'idée de gauche » et qui se considère comme un humaniste, le pognon, c'est seulement parce que Karine en veut. Ça lui fait de l'effet, et il est partant, le gus, bien sûr. Dans le bistrot où il va réfléchir, il voit un type qui se vante devant tout le monde d'avoir plein d'argent chez lui et qui précise même l'endroit où il est rangé : un con, forcément. Il le suit, pénètre discrètement chez le con qu'il entend ronfler, trouve l'argent, et commence à déchanter quand le con qu'il croyait endormi surgit derrière lui. En échange de l'argent, le con exige qu'il enterre un cadavre dans sa cave… C'est qui le con, maintenant, hein ?
***
La couverture de la Cage aux cons laisse présager un univers assez noir et la première page conforte cette impression. Comme les scènes d'extérieur se déroulent généralement la nuit, c'est paradoxalement dans la chambre-cage que le dessin se fait plus clair. La page-titre qui présente un sac plein d'argent avec une arme posée dessus me semble tout droit sortie d'un film, Mélodie en sous-sol peut-être. le profil de la page 9, le marcel rayé, le blouson et les moustaches rappellent Coluche dans Ciao Pantin. À la fin, un des personnages a des airs de Ventura : les auteurs connaissent leurs classiques et se régalent de citations. J'ai dû en rater plein. le voisin d'en face, Michel Simon ? Robin Recht et Matthieu Angotti se sont inspirés d'un polar de Frantz Bartelt intitulé le Jardin du bossu. Je n'ai pas lu celui-ci, mais j'ai retrouvé dans la BD l'humour aussi noir que déjanté de cet auteur. La gêne que pourrait engendrer la complicité malsaine que développent les deux hommes est contrebalancée par l'humour des dialogues. Bref, une BD jubilatoire !
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Aussitôt reçu, aussitôt lu. Il faut dire que ce livre m'a fait l'effet d'un beau cadeau en cette matinée pluvieuse: couverture rigide et bien léchée avec son noir d'encre et son liseré doré, pages épaisses aux cases larges et bien délimitées. La première page? Un bonheur visuel: une pleine page sur lauqelle la silhouette d'une grue apparaît entre nuages noirs et paysage industriel qu'on devine dans l'ombre de l'encre noire de la nuit et en plein centre, une bulle: "J'ai vraiment choisi le plus con!"
Un énorme travail artistique a été mis à l'oeuvre dans cet album, comme le montrent les pages suivantes: un vrai régal pour les yeux.
Au niveau des dialogues, c'est pareil. C'est drôle, subtil, expressif et ça reste nature.
Le récit enfin: un homme est foutu à la porte par sa femme car il ne lui rapporte pas de fric. Elle, c'est une capitaliste dans l'âme; Lui, un gauchiste, poète à ses heures perdues, et très amoureux de sa vache de femme. Il rencontre le "con" dans le bar où il va se rafraîchir les idées, l'entend se vanter de planquer tout son fric dans le tiroir de la cuisine alors c'est aussi simple que ça, il le suit et pénètre chez lui pour assouvir les besoins de Karine. Sauf que ça ne se passera pas du tout comme il l'envisageait, le con n'étant pas celui qu'on pense...
L'idée de cet album est vraiment originale et je me suis bien amusée à sa lecture, au point que j'en réclame encore. Un petit bonheur de weekend automnal pour lequel je remercie Babelio et les éditions Delcourt.
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DANS LA CAGE ? Ne cherchez nulle part le con, vous ne le trouverez pas. Y'en a pas.
Alors pas la peine de vous fatiguer les yeux car on n'est pas dans le monde de « Où est Charlie ? » où avec un peu de chance on fini par retrouver - bien planqués derrière un hallebardier du XVe s. ou au milieu d'une horde de samouraïs déchainés - un Blanchebarbe, un Pouah ou une Félicie… Et ce n'est pas non plus un remake policier de la Cage aux Folles bien que de fantastiques acteurs du cinéma français hantent ces pages. Amusez-vous à chercher les références !
ALORS NOIR ?! Il s'agit effectivement d'un excellent thriller aussi surprenant que truculent à mi-chemin entre une psychose infernale et de surprenantes vacances que le docteur Hannibal Lecter aurait passé à Belleville-Ménilmontant.
CHAUSSE-TRAPPE... le gros homme moustachu bien entravé sur un confortable fauteuil Louis-Philippe n'a donc rien d'un beauf ni même d'un con comme on pourrait malhabilement le supposer. Comme quoi il ne faut jamais juger trop vite… Notre héros malgré lui - car c'est bien lui notre héros ; les apparences sont souvent trompeuses... – a le regard fatigué et la philosophie souffrant d'un strabisme tirant sur la gauche ; humaniste mais sachant prendre son parti. Pas de bol, il vient d'être rejeté par sa dulcinée qui attend de lui quelques substantielles rentrées d'argent dans l'optique de changer d'atmosphère. Dépité, hagard et n'ayant plus tellement de possibilités devant lui, il décide de trainer sa solitude dans un bar parisien et tombe sur une conversation plutôt engageante.
Serait-ce enfin son heure de gloire ?
Son avenir pourrait-il en train de prendre des allures de billet de loterie gagnant ?
C'est ce que nous allons découvrir… sans oublier que les cons, c'est comme les emmerdes, ça vole toujours en escadrille…
Une BD abracadabrante que je vous conseille vivement.
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Après « le dîner de cons », la cage aux cons comme pour décliner le même principe mettant en avant un vrai imbécile. du moins le croît-on naïvement au départ. Comme dit, l'habit ne fait pas le moine.

J'ai littéralement adoré cette bande dessinée que je qualifie volontiers de magistrale. Tout d'abord, le dessin est réellement magnifique. Il possède un côté » pictural extrêmement plaisant à regarder. Robin Recht s'éloigne un peu du style qu'il avait adopté dans « Désintégration – journal d'un conseiller à Matignon » ou encore du « Troisième Testament - Julius ». En l'occurrence, il donne dans un charme un peu rétro.

Par ailleurs, on est tout de suite plongé dans la psychologie du personnage principal, un sympathique homme amoureux d'une femme vénale qui le met à la porte. On va partager son angoisse, ses interrogations, sa fuite en avant. On va trembler avec lui et on va admirer son calme et sa détermination à s'en sortir devant le traquenard dans lequel il est bêtement tombé.

Je ne me suis pas ennuyé une seule minute tant l'intrigue est passionnante. Et franchement, c'est un scénario de fou ! La mise en page est d'ailleurs assez variée et plutôt ambitieuse par moment. Tout concourt à une grande maîtrise de ce récit aux accents de polar noir mais qui sort des sentiers battus.

L'expérience de cette lecture a été pour le moins déroutante surtout avec la révélation finale qui fait de l'effet. C'est également une approche assez moderne et au final assez savoureuse. Bref, un petit bijou et surtout une sacrée réussite.

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Excellente B.D. D humour noir lue grâce à la critique de Christophe_bj qui parlait des tontons, Audiard, etc. Un homme s'engueule avec sa compagne, surtout à cause de l'argent manquant. Alors, quand un type au bar se vente d'avoir un tiroir plein de fric dans sa salle à manger, il décide de le suivre discrètement. Il attend d'entendre son ronflement pour pénétrer dans la maison où effectivement l'argent est bien là. Il se sert quand soudain la lumière s'allume et le même mec, plus du tout saoul mais distingué, va lui faire une curieuse proposition. Ils ont pour point commun la poésie et on se demande qui va manipuler qui. Ça va aller de surprise en surprise avec un déroulement insoupçonnable. Jubilatoire !
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Quand Karine fiche à la porte de leur maison le narrateur de cette histoire parce qu'il n'a pas rapporté de pognon , il se dirige tout naturellement au Bar à la recherche d'un con à plumer. Et là, il est servi parce que le pigeon qui est ivre est plein aux as ...Une affaire facile , lui semble t'il , pour revenir les poches pleines chez son grand amour !

Mais, mais mais , cela ne va pas vraiment se passer comme il l'avait imaginé , avec son raisonnement plutôt simpliste , son bon fond , ses idées de gauche et son penchant pour la poésie et la philosophie de comptoir.

Un scénario original pour cette histoire en noir et blanc et qui tient bien la route avec une pincée d'Hitchcock, une pincée d'Audiard pour la tête du flic ( mais un peu moins pour les dialogues ... ) et une pincée de Simenon pour l'ambiance franco-belge, cette BD est adaptée du roman le jardin du bossu de Frantz Bartelt , l'auteur de l'Hôtel du Grand Cerf dont on retrouve effectivement aussi ici l'aspect déjanté .

J'ai bien aimé également le graphisme bien adapté à l'atmosphère et la belle couverture de cet album.

Je remercie Masse Critique et les Editions Delcourt pour ce plaisant et divertissant moment de lecture
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Il y a des bandes dessinées qui éblouissent par leurs dessins, graphismes, mises en pages, les couleurs ou le traitement des planches, mais ici, pas vraiment. Mais par contre, le scénario, la narration, les twists constants (qui est vraiment le con dans cette histoire ?) en font vraiment une BD remarquable !

S'il n'en faut rien dévoiler pour ne pas en gâcher le sel, c'est l'histoire d'un pauvre type en mal d'argent (son amoureuse semble franchement vénale) qui trouve un con plein d'oseille à dévaliser. Mais voilà toute l'histoire… qui est le con ?

Une histoire vraiment bien tissée, drôle et pleine de rebondissements tirée d'un livre de Franz Bartelt, le jardin du bossu
Lien : https://www.noid.ch/la-cage-..
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