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La cage aux cons est un titre plutôt surprenant. C'est l'histoire d'un looser, d'un raté mais aux idées de gauche (comme l'auteur aime souvent le rappeler tout au long de l'histoire) qui est mis à la porte par sa belle et tendre et qui n'a le droit de revenir qu'avec les poches pleines d'argent. Il va donc cambrioler un "con" bourré qui proclame haut et fort que sa maison est pleine à craquer d'argent. Mais le con n'était pas aussi bourré que notre looser le pensait et les rôles vont s'inverser.

N'ayant pas lu le roman dont la bande dessinée est adaptée, je l'ai découvert avec un regard neuf et sans attentes particulières autres que le synopsis.

Et cette lecture a été très plaisante. le travail sur les personnages et le renouvellement des situations des plus absurdes est très bien dosé pour à la fois s'attacher et chercher ce qui peut encore se passer par la suite. Matthieu Angotti arrive à renouveler le tout avec le juste milieu d'absurde pour ne pas décrédibiliser son titre.

Niveau dessins, Robin Recht livre un style très "charbon" qui appuie le côté poisseux du personnage principal. le travail sur les visages, sur les expressions apporte un vrai développement autre que par le simple texte.

Toutefois, l'oeuvre manque d'un petit élément supplémentaire pour renouveler l'histoire vers la fin ou d'une conclusion plus développée. En effet cette dernière, bien que satisfaisante à mes yeux, est trop brève à mon goût.
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C'est dans un noir et blanc contrasté et profond que se développe cette histoire. Entre le mystère entourant ce « con » et les saillies du narrateur, l'histoire est aussi drôle que sombre. le narrateur est piégé rapidement dans la maison, entre les cadavres de la cave, le con et la mère du con. Tout comme lui, nous ne comprenons pas grand chose. Mais ce qui tient c'est l'attachement ressenti. C'est un syndrome de Stockholm qui s'installe et le narrateur trouve chez son geôlier un être attentionné. Celui-ci réserve quand même des surprises car nous ne pouvons pas vraiment lire ses émotions. Derrière ces petites lunettes rondes, rien ne transparaît. Ses yeux ne sont jamais visibles. C'est une longue figure impassible qui mène cette histoire, dont la présence mystique est encore plus renforcée par la bonhommie du narrateur. La rondeur, la gouaille et l'hygiène légère de celui-ci le rendent sympathique et ce personnage devient notre seul repère dans la narration. Les deux auteurs parviennent à conserver le flou au coeur de cette BD qui repose sur le contraste. Les dialogues opposent souvent les paroles des interlocuteurs et les pensées du narrateur. Celui-ci s'exprime peu, étant souvent en retrait. Il évolue un peu brouillon dans des décors aux réalisme appuyé. Cette ambiance fait penser aux grandes adaptations de Nestor Burma par Tardi. L'argot est réjouissant, le suspense total et la fin pleine de mélancolie, un goût amer qui reste longtemps après la lecture.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Adapté d'un roman de Franz Bartlet, cette bande dessinée reprend divers codes. On croirait se retrouver dans l'ambiance du film le Chat, de Pierre Granier-Deferre, avec Jean Gabin et Simone Signoret. La vie de petites gens ordinaires, au ras des pâquerettes.
Le personnage principal, narrateur, suit un homme chez lui pour lui voler son argent mais se retrouve pris en otage, à servir de domestique. Il a bien vu qu'il y avait eu des prédécesseurs qui ont fini à la cave, alors il se tient à carreau.
Histoire d'une machination noire et perverse. A con, con et demi. Ou comme quoi on est toujours le con de quelqu'un...
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Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour l'envoi de cette très sympathique bd signée Robin Recht au dessin et Matthieu Angotti au scénario adapté du roman le jardin du bossu de Franz Bartelt.
La Cage aux cons est une petite bulle d'encre noire tout simplement délectable. Un titre qui , notamment par la qualité de ces dialogues, nous plonge tout droit dans un bon vieux polar audiardesque avec une pointe de baroque.
Tout en humour noir, La Cage aux Cons est un huit-clos subtil et décalé entre un voleur qui se revendique perpétuellement de gauche et un aristocrate du genre psychopathe dont la cave recèle quelques squelettes. Suite à une tentative de vol avorté, ce dernier va séquestré le voleur dans sa luxueuse demeure. Nous avons affaire à un jeu du chat et de la souris agrémenté de dialogues savoureux et plus spécialement grâce au personnage antihéroïque du voleur. Amateur de bière et de poésie, notre pauvre gus patibulaire vit sa situation avec résignation et calme manifestant parfois une certaine amitié avec le dangereux aristocrate tout en tentant de trouver une porte de sortie. Nous avons affaire à un portrait très régalant d'un héros un peu looser qui va tenter de se sortir de cette situation parfois confortable, parfois instable.
Les péripéties s'enchaînent et sont emmenées par quelques personnages secondaires marquants. On peut notamment relever un avatar d'un certain Mr. Ventura !
Au dessin , Robin Recht combine un noir et blanc assez inquiétant, notamment pour les scènes extérieures, avec une ligne claire et expressive pour ses personnages. Cela apporte un délicieux décalage entre polar et humour et contribue à faire de cette Cage aux cons un roman graphique qui a de la gueule.

Palpitant, je ne peux que recommander aux lecteurs de s'enfermer dans cette cage aux cons , dans ce polar atypique dont l'humour noir et faussement social vous fera passer un agréable moment.
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Cher Vous,
Si tu as bonne mémoire, j'avais encensé le roman de Franz Bartelt, le jardin du bossu, tu devrais retrouver la chronique quelque part par là… Un roman noir écrit à l'acide, voir peut-être sous acide, faudrait se renseigner.
Cet album de bande dessinée en est l'adaptation, ce qui n'est précisé que sur un bandeau jaune, ce que je trouve dommage personnellement, mais c'est une autre histoire.
Que penser de cette adaptation ? Ben oui, si c'est tiré d'un bouquin, tu te poses toujours la question, est-ce que cela s'y prête, est-ce que c'est fidèle ?
Et bien qu'elle soit rondement menée, fidèle à l'oeuvre, ô combien cynique de Bartelt, et le dessin de Robin Recht se prête magnifiquement à cette fable. Et la gueule du « Couguar », ha qu'elle est belle sa gueule ! qu'elle lui va bien, comme le con, je le voyais aussi comme ça.
Un album tout en noir et blanc, avec un petit clin d'oeil à Garde à vue fort sympathique.
Je ne vais pas t'en faire toute une tartine, c'est à lire et puis c'est tout !


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Une excellente adaptation en BD du Jardin du Bossu de Franz Bartelt par Matthieu Angotti et Robin Recht aux Editions Delcourt.
Une histoire de con façon champion, avec des dialogues savoureux dignes d'Audiard et une intrigue bien ficelée. Surprenant du début à la fin, je recommande !
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C'est une histoire de séquestration mais pas seulement ! C'est une histoire de lutte sociale mais pas seulement ! C'est une histoire de rencontre de 2 mondes mais pas seulement !
Alors qu'est ce que c'est ? C'est une cage aux cons tout simplement ! (mais pas seulement !!) 😂 😂
Allez découvrir cette histoire en noir et blanc ! Je vous le promets vous ne le regretterez pas ! 😉
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Bonjour,
En ce jour férié, une BD de Robin Recht et @Matthieu Angotti aux Éditions Delcourt "La cage aux cons". Tel est pris celui qui croyait prendre... Un petit voyou entend un ivrogne dire qu'il a plein d'argent dans sa salle à manger et décide de le suivre pour le cambrioler afin de reconquérir sa belle. Mais cela ne se révèle pas aussi simple que cela.
Une très belle graphie en noir et blanc, un texte savoureux, une intrigue de polar noir, bref tout est réussi dans cette bd que je vous conseille vivement.
Quatrième de couv C'est l'histoire d'une petite frappe que l'amour de sa vie a foutu à la porte. S'il veut revenir à la maison, ce sera les poches pleines de pognon. Réfugié au bistrot, il repère un type ivre mort. Un vrai con qui se vante d'avoir des millions dans son salon. Il décide de le cambrioler. Mais quand il plonge ses mains dans l'oseille, celles du con se referment sur un flingue. le voilà séquestré chez un grand bourgeois, beau prince et beau parleur. Fuir ou lui faire la peau ? Telle est sa question.
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Après avoir été chassé de chez lui par Karine, un beauf qui se dit "guidé par l'idée de gauche" tombe dans un piège et est séquestré par un bourgeois criminel et totalement pervers.
: Belle surprise pour moi ! Cette BD rend un bel hommage à l'humour noir. J'ai bien aimé le noir et blanc de cette BD qui sied bien à l'histoire et nous plonge dans une ambiance sombre. Les dialogues sont bien écrits, et le dessin est très expressif. La relation entre les deux protagonistes prend un tournant inattendu et malsain qui se termine de façon inattendue.
Par contre,Je n'ai pas lu le roman je ne peux donc pas me permettre de comparer.
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