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Jean Chuzeville (Traducteur)
203 pages
Editions du Chêne (01/01/1945)
5/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Neuf nouvelles qui parlent de l'invisible. Pas vraiment des nouvelles fantastiques au sens de Poe ou encore moins Lovecraft. Alexei Remizov a toujours été marqué par le rapport entre la vision réelle du monde réel et celle intérieure d'un monde invisible. Il a expliqué dans Les yeux tondus à quel point le jour où on a corrigé sa forte myopie avec des lunettes, il a ressenti la perte d'un monde imaginaire, celui que cette vision floue lui laissait loisir de construire, ce monde invisible. Il a fini sa vie quasiment aveugle, ayant, au contraire de ce que les myopes connaissent bien, « laissé » sa vision continuer à se dégrader, se refermer pour retrouver son monde invisible (mon interprétation psychanalytique de comptoir !)
Dans ce recueil, on trouve un lien très fort entre le « voir » et la tradition de sorcières, de monstres et de mystères qui trainent dans les histoires populaires des campagnes russes. L'invisible n'est pas ce qui n'existe pas, c'est ce qui existe à l'intérieur et rejoint des phénomènes inexpliqués par la science du visible mais connus de tous (de tous ceux qui y croient en tous cas), y compris bien sur la religion qui s'insère dans ce maelstrom comme une autre des croyances populaires.
Un livre de nouvelles à l'écriture et à la construction très simple, qui ressemblent parfois à de simples souvenirs d'enfance – ou plutôt des souvenirs du monde de l'enfance. PETOUCHOK, la nouvelle centrale la plus longue - 50 pages - narrant le monde de Petka, un enfant qui vit avec sa grand-mère – beaucoup de grand-mère semi-sorcières dans ces histoires – et qui rêve d'un monde d'oiseaux et de brigands et d'icônes religieuses, le tout très lointainement lié à la révolution de 1905.
5/5, ma note de myope rêveur athée ayant été élevé dans la religion.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand les anges du Très-Haut ne visitent pas la nuit obscure et que les colombes messagères ont replié leur vol, un peuple retrouve son destin s'il se laisse guider par le baton blanc d'un aveugle sublime.

Préface - Jean Chuzeville - 4 aoüt 1945
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Mais pour toute réponse, deux yeux me regardèrent, du fond de leur prunelle, qui étaient comme des langues de flamme, deux yeux qui voient beaucoup et voient ce que personne ne voit. Peut-être avait-il les yeux de sa grand-mère la sorcière.
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