Dès les premières pages de "
L'ange de Marchmont Hall", on voit une femme meurtrie, comment Greta va-t-elle faire face à ces tragédies passées ? Puis un matin de Noël enneigé, c'est la découverte...
Amnésique, Greta revient dans ce lieu chargé d'histoire sur l'invitation d'un protecteur providentiel.
Avec l'alternance entre deux époques, on suit les bouleversements de la vie de Greta de 1945 à 1985.
A Marchmont Hall, une magnifique propriété, Greta a vécu un mariage malheureux et bien d'autres malheurs.
Cheska sa fille est son unique raison de vivre. Elle va subir sa vie à travers elle, sans jamais vraiment la vivre. le sacrifice va atteindre son paroxysme avec cet accident dont va être victime Greta et qui lui fera perdre la mémoire.
J'ai de l'empathie pour Greta. Ce qu'elle vit est terrible. Mais tant de choses, tant d'événements auraient pû être évités sans les faux espoirs et la naïveté, les illusions et désillusions, l'orgueil et surtout les non-dits : tout ce qui a fait ce que devient Cheska. Que de dégâts dommageables pour sa santé.
L'auteure nous emmène fabuleusement dans la psychologie de cette enfant perturbée par un mal-être profond dévastateur et subtilement de sa mère dans son rapport sombre à la maternité.
J'ai apprécié cet aspect surnaturel sur le devenir de l'ange, ce jumeau dont on parle si peu.
En revanche, j'ai frémi plus d'une fois au comportement de Cheska.
Puis j'ai eu de la peine pour Ava face à cette mère incontrôlable.
Après avoir lu la saga des "Sept Soeurs", j'ai eu envie de découvrir un autre récit de cette conteuse qui va nous manquer.
Pour être tout à fait honnête, il m'a fallu un peu de temps à rentrer dans l'histoire. Puis ces femmes se sont trouvées attachantes. Finalement, je n'ai pu lâcher l'histoire.