Perdue : Un amour qui défie le temps

Sofia est une jeune Brésilienne de 24 ans qui est totalement incapable de vivre sans son téléphone portable. Pas de chance, ce dernier finit malencontreusement dans la cuvette ...
Elle se précipite donc dans la première boutique et achète un modèle étrange qui est supposer "tout faire". Ni une ni deux, elle l'allume ! Aveuglée par la lumière blanche qui s'en échappe, elle tombe dans les pommes. A son réveil, elle ne reconnaît rien. La ville a disparu. La campagne s'étend à perte de vue. Quel cauchemar !
Un jeune cavalier vêtu de manière plutôt étrange et s'exprimant de façon vieillotte vient à son secours.
Sofia comprend, peu à peu, qu'elle vient d'effectuer un bond de pratiquement deux cent ans en arrière ... Comment rentrer chez elle ?

"Sans accès à Internet, j'avais l'impression de ne plus exister. Une mort virtuelle, en quelque sorte."

J'ai apprécié l'idée du voyage temporel, même si ce n'est pas nouveau. La confrontation entre deux époques amène souvent des situations coquasses et fait sourire.
Pas de grande surprise au niveau de la romance, Sofia et Ian s'éprennent rapidement l'un de l'autre.
Parfois agaçante et immature, Sofia donne l'impression d'être une jeune adolescente et non une adulte. Sa façon de s'exprimer m'a déplu et gêné ma lecture. Dommage.

Une histoire douce et sucrée qui ravira les adeptes du genre.

Ce premier tome fait partie d'une série de six romans. Cette comédie romantique a été adaptée au cinéma par Disney.

#PerdueUnamourquidéfieletemps #NetGalleyFrance !

Suite à une soirée bien arrosée avec son amie Nina qui fête son installation avec son fiancé, Sofia perd son téléphone dans les toilettes. Elle y est totalement accro, le lendemain elle se précipite dans la première boutique venue pour en acheter un nouveau, la vendeuse lui propose un modèle très joli qui a l'air ancien, ils sont en rupture pour d'autres marques. Sofia ne peut attendre d'en trouver un autre et l'achète. Il peine à s'allumer, puis soudain la jeune femme est éblouie par une vive lumière et se retrouve en plein champ. le quartier a complètement changé et un cavalier habillé à l'ancienne vient l'aider. Il s'offusque de la voir à moitié nue, pense qu'elle est tombée sur la tête et a perdu connaissance, il lui propose de venir chez lui le temps de se remettre. Après quelques quiproquos, Sofia comprend qu'elle est arrivée en juin 1830. Elle n'a plus qu'une idée en tête, revenir chez elle. Toutefois elle ne tarde pas à répondre aux sentiments de Ian, tombé amoureux au premier regard de cette étrange jeune fille.

Je ne suis pas fan de romance, mais le scenario du voyage dans le temps m'a attirée. C'est plutôt amusant, un peu dans le style des Visiteurs (quand même avec plus de finesse). J'apprécie beaucoup ce thème et j'ai tout de suite eu envie de lire ce roman pour voir comment il était traité. Si Ian est un personnage très séduisant, un vrai gentleman, on ne peut pas en dire autant de Sofia. Elle est censée être adulte, mais parle et se comporte comme une adolescente, elle est immature et finalement pas très sympathique. Elle est extrêmement égoïste et auto centrée. Elle ne cherche pas du tout à s'adapter au monde de Ian, par son comportement très contemporain. Elle le tutoie et l'appelle par son prénom, ce qui ne se faisait pas du tout dans la bonne société du début du dix-neuvième siècle. Se vantant d'être une grande lectrice de Jane Austen, Sofia aurait dû mieux comprendre les codes de l'époque et essayer de s'y adapter un minimum, ne serait-ce que par reconnaissance pour toute la bienveillance dont ses nouveaux amis l'entourent. Elle les juge sans cesse, eux qui qui se mettent en quatre pour elle. Ian est très attachant, il représente le parfait gentleman de son époque. Il est ouvert d'esprit et fait le maximum pour aider Sofia même s'il désire la garder auprès de lui.

La romance ne laisse pas de grandes surprises, je ne pensais pas apprécier autant ce roman léger, mais finalement il m'a convaincue. C'est le premier tome d'une série et je lirai sans doute la suite. J'ai particulièrement aimé le thème du voyage dans le temps, même s'il n'a rien de nouveau, il est très bien traité ici. Les relations entre les personnages sont intéressantes et l'évolution de Sofia est positive au fil des pages où elle gagne en maturité. Elle aura pu réfléchir à ce qu'elle veut vraiment dans la vie. L'amour que Ian et Sofia porte au cheval peu commode du jeune homme m'a touchée. Il sera un être important dans l'intrigue. Sofia menait une vie assez superficielle et son voyage la fera réfléchir à ce qui est vraiment important dans la vie, ce qu'on devrait tous faire. Bien qu'il s'agisse d'une comédie romantique, ce livre aborde plusieurs sujets importants, ce que j'ai apprécié. L'auteure critique aussi l'urbanisme désordonné qui règne dans les grandes villes brésiliennes d'aujourd'hui où la nature a été complètement détruite.

Finalement ce roman est une sympathique rencontre, il est la transcription moderne d'un conte que je vous laisse découvrir. Un grand merci à Mylène de L'Archipel et à Netgalley pour ce partenariat.

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Au cours d'une soirée arrosée, Sofia fait tomber son téléphone dans la cuvette des toilettes. le lendemain, elle s'empresse d'aller en acheter un nouveau. Elle entre dans la première boutique de téléphonie qu'elle voit. Alors qu'elle souhaite un appareil avec toutes les options, la vendeuse lui en propose un qu'elle qualifie de spécial.

Sofia est impatiente de l'utiliser. Elle le sort dès qu'elle est dans la rue et appuie sur le bouton de mise en route. Rien ne se produit. Elle continue à avancer sans lâcher la touche. Soudain, l'écran s'allume et projette une lueur aveuglante. Éblouie, elle trébuche sur une pierre. Lorsque ses yeux parviennent à s'habituer, elle découvre que son environnement a disparu : « Où étaient passés les immeubles ? Où était passée la rue ? » (p. 31) La chaussée s'est transformée en terre battue. Un homme à cheval s'approche. Il est habillé de manière étrange. Lui aussi s'étonne des habits de la jeune femme. Celle-ci découvre qu'elle a été projetée en 1830.

Sofia est recueillie par Ian et sa soeur Elisa. Accro aux nouvelles technologies et au confort de 2010, elle doit s'habituer aux robes bouffantes, au cabinet d'aisances extérieur, à l'absence d'eau courante et d'électricité et aux moeurs et aux conventions de l'époque. Ses hôtes, eux, s'amusent de ses manières d'un autre lieu, sans se douter que deux siècles séparent leurs existences. Des situations burlesques et des quiproquos amusants découlent de leurs différences.

Sofia a de la chance d'être hébergée par les Clarke. En effet, Ian et Elisa sont tolérants : ils lui pardonnent ses excentricités et, malgré leur étonnement, ils ne s'offusquent pas de ses manières « d'un autre temps ». Sofia comprend qu'elle n'est pas là par hasard : des messages sibyllins lui indiquent que ce voyage dans le temps est également un voyage intérieur. Malgré son désir de retrouver sa vie et ses démarches pour y parvenir, elle trouve sa place dans la famille Clarke et découvre, enfin, que l'amour existe. Mais l'espace temporel entre elle et son prince charmant rend ses sentiments impossibles.

Sofia est tiraillée. Comment concilier ses aspirations antagonistes ? J'ai été émue par son déchirement et touchée par le respect qu'elle éprouve pour ses nouveaux amis, malgré ses attitudes parfois brusques, son impétuosité et son langage outrancier. Sa fougue détonne avec le calme malicieux et charmant de Ian. La transposition de sa modernité en 1830 est savoureuse : j'ai beaucoup ri et je me suis imaginée vivre cette aventure. Certaines inventions et certaines avancées sociétales me manqueraient fortement. J'ai aussi été captivée par le mystère autour du destin de l'héroïne. Pourra-t-elle rentrer chez elle ? Est-ce souhaitable ?

J'ai adoré ce conte moderne. Lorsque je l'ai terminé, j'ai émis le souhait que les péripéties de Sofia se poursuivent. Quel bonheur de lire sur la quatrième de couverture que Perdue est le premier tome d'une série de six romans. Je suis ravie et impatiente de lire la suite.

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La première chose qui m'a tout de suite donné envie de lire ce roman est la mention de l'époque de Jane Austen dans le résumé. J'aime beaucoup cette autrice et surtout ses histoires qui se passent au temps des longues robes à crinoline, où les personnages se vouvoient, où tout était plus guindé. J'étais donc très contente de me retrouver plongée à cette période. 

J'ai tout d'abord fait la connaissance de Sofia, on est en 2010, c'est une jeune Brésilienne de 24 ans. Lors d'une soirée un peu arrosée avec ses amis Nina et Rafa, Sofia fait tomber son téléphone portable dans la cuvette des toilettes. Son téléphone étant toute sa vie, elle se rend très vite dans une boutique dès le lendemain pour en acheter un nouveau. La vendeuse, un peu bizarre, lui vend un modèle très performant selon elle, et pour pas si cher que ça. Sofia est contente d'avoir fait une telle affaire. le seul hic, c'est que lorsqu'elle veut l'allumer, il ne fonctionne pas. Quand enfin, il s'allume, c'est pour projeter une grande lumière blanche qui aveugle Sofia, elle perd alors connaissance. Lorsqu'elle se réveille, elle voit un jeune homme, à cheval, qui l'aide à la secourir. Il est habillé d'une façon étrange, parle aussi bizarrement, il emmène Sofia chez lui pour la soigner. La jeune femme a du mal à réaliser, et tombe des nues lorsqu'elle se rend compte qu'elle se trouve en fait en 1830. Quel choc pour elle, comme on peut se l'imaginer. Elle se retrouve recueillie par Ian qui vit avec sa soeur Elisa dans une belle propriété. Sofia ne peut pas révéler la vérité, qui est difficilement croyable, donc elle dit juste qu'elle vient d'un autre pays, avec d'autres moeurs et coutumes pour justifier sa façon de s'habiller ou de parler. Car Sofia va devoir oublier toute la modernité et s'habituer à la façon de vivre de cette époque, les cabinets d'aisance, pas d'électricité, pas d'eau courante, pas de téléphone, pas d'internet, les robes longues à porter. Elle sera bien obligée de s'y faire, mais elle gardera ses baskets rouges aux pieds. Elle a toujours son téléphone avec elle, qui reste silencieux, sauf lorsqu'il lui envoie des messages mystérieux. Apparemment, une autre personne aurait vécu la même chose qu'elle, elle se met donc en tête de la retrouver. Comment faire pour retourner de là d'où elle vient, c'est une lutte incessante pour elle, et surtout, il ne faut pas qu'elle s'attache à Ian ou à Elisa, car elle sait qu'elle va devoir les quitter pour toujours. C'est un dilemme pour elle.

Je me suis très vite attachée à la jeune femme, et me suis posée les mêmes questions qu'elle. Comment va-t-elle faire pour repartir dans son présent. Elle a beaucoup de caractère, n'est pas du genre à se laisser faire, ce comportement de femme libre choque là où elle se retrouve. Et ça se comprend aisément. Tout comme son vocabulaire, elle emploie des expressions ou des mots inconnus pour les gens du passé, elle tutoie Ian ou Elisa, les appelle par leurs prénoms et pas par des Monsieur ou Mademoiselle. Tout ça est perturbant pour elle comme pour le frère et la soeur. J'ai trouvé Ian vraiment très conciliant et ouvert d'esprit, car plus d'une fois, Sofia aurait pu être enfermée pour folie. Lui ou sa soeur sont vraiment très tolérants pour arriver à pardonner les excentricités de Sofia et ne pas s'offusquer de ses manières d'un autre temps. Et d'un autre côté, Sofia s'habitue peu à peu à la vie avec les Clarke, elle prend ses marques dans cette famille, et surtout elle trouve sa place, elle se sent bien avec eux. Elle sait aussi qu'elle va vivre un déchirement quand le téléphone émettra à nouveau sa lumière blanche et la renverra dans le futur. Son coeur balance entre les deux époques, le choix est difficile à faire. 

Sofia m'a beaucoup touchée, et même émue. Je me suis imaginée à sa place et me suis demandé ce que j'aurais fait. Comment réagir lorsqu'on se sent tiraillé entre deux lieux. Bon, je ne connaitrais jamais la même aventure, mais c'est vrai que les deux époques ont leurs avantages et leurs inconvénients et je comprends le dilemme ressenti par Sofia. Les autres personnages sont très attachants aussi, il est très difficile de ne pas résister au charme de Ian, ou d'apprécier la compagnie d'Elisa, qui a tout à apprendre. Ian m'a fait penser à Mr Darcy, c'est un peu sous ces traits là que je l'imaginais. Je me doutais bien qu'une romance allait éclater entre lui et Sofia, rien qu'en lisant le résumé. Mais j'avais très envie de voir comment l'autrice allait l'amener. J'avais peur qu'elle soit trop présente et gâche tout le reste, mais non, l'autrice l'a amenée avec beaucoup de délicatesse et d'une façon très naturelle. Et ça, j'ai beaucoup apprécié. 

J'ai été émue, mais j'ai surtout beaucoup  souri et ri. Car les expressions de Sofia ajoutées aux réactions des autres personnages qui lui font face, entrainent des moments burlesques, où l'envie de rire est la plus forte. Ces scènes drôles allègent le récit, donnent des bulles de fraicheur. La lecture se fait avec une certaine addiction et rapidement. J'étais tellement prise dans ma lecture que je n'avais pas envie de quitter Sofia, je voulais tellement savoir ce qui allait lui arriver que j'essayais de lire plus vite. Et en même temps, je ralentissais car je me sentais tellement bien dans mon livre que je voulais y rester le plus longtemps possible. J'ai beaucoup aimé le final, je me suis posée beaucoup de questions à ce sujet, et je n'ai pas été déçue de celui que l'autrice a proposé, plein d'émotions. 

J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice, très fluide, elle sait retenir l'attention du lecteur dès le début du livre, et à ne pas la relâcher jusqu'à la fin. Elle raconte très bien, et elle sait rendre réels ses personnages, et l'ensemble des faits, alors qu'on sait très bien qu'on ne peut pas se retrouver deux siècles plus tôt. L'attachement à Sofia est renforcé par le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier. Ce "je" m'a permis de mieux rentrer dans la peau de l'héroïne, de vivre dans sa tête et d'être au plus près de ses émotions. C'est une expérience assez marrante à vivre, car il y a certaines réactions que moi je n'aurais pas eues, et parfois ça m'a un peu choquée. Mais rien de vraiment très déstabilisant non plus. J'ai apprécié la sensibilité de l'autrice, sa délicatesse dans sa façon de dépeindre des personnages ou des faits. Tout est très bien décrit, les habits, les lieux intérieurs comme extérieurs, j'ai ainsi réussi à vraiment m'imaginer toutes les scènes. Quand j'ai lu que ce roman allait être adapté en film, je n'en ai pas été surprise, car l'autrice a une écriture très visuelle et il est très facile de tout bien voir, comme si on y était. 

Ce livre est un conte des temps modernes, Sofia donne la référence d'un conte très connu, je ne dirais pas lequel pour ne pas gâcher, c'est vrai qu'il y a beaucoup de similitudes. le temps d'une lecture, je me suis revue comme la lectrice des contes que je découvrais, c'est toujours très enchanteur de croire aux fées et aux princes charmants. Un peu de rêve dans ce monde fou et désaxé fait du bien. La lecture de ce roman a apporté cela, pour mon plus grand plaisir. Si vous aussi, vous avez envie de vivre dans un autre temps, vous dépayser et vous changer les idées, je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre. C'est l'effet qu'il a eu sur moi, et c'est très plaisant. J'ai vu dans la description que ce livre est le premier de six romans, j'ai déjà hâte de connaitre le prochain, je vais continuer à suivre Carina Rissi pour ne rien rater de ses infos. 
Lien : http://marienel-lit.over-blo..

Quelque part au Brésil, Sofia, une jeune célibataire de vingt-quatre ans, mène sa vie de citadine comme elle l'entend tout en travaillant dans un établissement financier. Autonome et pleine de vie, elle ne manque pas une occasion de faire la fête avec ses amis. C'est à l'occasion de l'une d'elles, qu'elle laisse tombé son téléphone portable dans l'eau. L'appareil est cassé. Toute sa vie se trouve à l'intérieur. Il lui faut absolument en trouver un autre et vite. C'est une urgence absolue.

C'est alors qu'elle entre dans une boutique de téléphonie. Elle est accueillie par une femme mystérieuse qui lui vend un nouvel appareil un peu particulier. Sofia ne réfléchit pas longtemps et l'achète. Quelques minutes plus tard, lorsqu'elle allume son nouveau téléphone, une lumière jaillit. Sofia perd connaissance et se réveille au milieu de nul part. Un jeune cavalier vient à son secours.

Elle ne le sait pas encore, mais elle a fait un bond de deux cents ans dans le passé.

"Perdue, un amour qui défie le temps" est une comédie romantique aux airs de Cendrillon dans un décor de Jane Austen se déroulant en Amérique du Sud.

A travers ses personnages, aux caractères bien trempés, et aux situations complétement inattendues, nous assistons à la poursuite d'un amour impossible.

Entre une jeune femme de 2010 et un homme de 1830, il y a un énorme fossé entre la façon de vivre et celle de voir les choses. Ils ont tous les deux des choses à apprendre. Rien ne les destinait à se rencontrer. Et, pourtant, un voyage dans le temps et deux cents ans ne les empêcheront pas de vivre un bel amour, du moins pour quelques temps.

Car, Sofia a une mission. Elle doit découvrir qui elle est et ce qu'elle souhaite au plus profond de son âme. Ce voyage dans le temps est l'occasion de faire un travail sur elle-même. Lorsqu'elle aura trouver les réponses, elle pourra peut-être rejoindre le présent. Mais en a-t-elle vraiment envie ?

Ce livre est une lecture rafraîchissante grâce à un texte délicat et pleins de bons sentiments.

Une adaptation en film se prépare !

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