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4,09

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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
3,2,1… j'ai commencé par son dernier livre. Entre histoire et roman j'ai adoré le style. Alors j'ai lu l'avant dernier et c'était toujours aussi bien. pas d'Histoire dans le premier mais un magnifique clin d'oeil à Cyrano que l'on croyait épuisé. j'ai adoré ce style léger de l'auteur: une écriture aérienne et riche. Il est temps de reprendre la route dans le bon sens: j'attends impatiemment le 4.
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Au Salon du Livre de Saumur, Philippe Mermoz écrivain à succès dédicace son dernier roman, Rizières.
Lisa Desbordes, professeur de sport au physique parfait et sensuel est venue pour sa mère car elle-même n'a pas ni le temps ni l'envie de lire.
Ils vont échanger quelques minutes puis Philippe lui glisse un papier avec l'adresse de sa maison d'édition qui lui fera suivre son courrier.
Le souci c'est que Lisa n'écrit jamais !

Naissance d'un triangle amoureux, amour platonique qui s'enrichit par l'échange épistolaire. Échange qui devient vital et rapidement obsessionnel de part et d'autre.
Je suis un peu frustrée de ne pas avoir eu le point de vue de Philippe Mermoz pendant le récit. Ressentir son attente, son impatience face à ces lettres qui lui sont adressés et qu'il attribue à un alter ego littéraire passionnant.

Ce roman est une ode au pouvoir enchanteur des mots et j'ai trouvé magnifique les nombreuses références aux auteurs classiques.
J'ai été très touchée par le personnage d'Irène, sa douce mélancolie et ses mots justes et inspirés.
Aujourd'hui l'envoi de lettres se perd mais c'est pourtant si beau de lire des mots adressés et écrits pour soi, de sentir le papier et d'étudier les tracés de l'écriture...
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Pour ce premier roman, Gwenaële Robert place la barre très haut : c'est remarquablement bien écrit !

C'est plus qu'une simple revisite du Cyrano de Rostand : c'est à la fois son adaptation en roman et sa transposition à notre époque moderne.
Je trouve que ce livre est un bijou de littérature, de par sa qualité d'écriture, ses citations, ses références livresques, sans parler de ses personnages savamment travaillés et intenses en émotions.

Amoureux de la belle littérature ne passez pas à côté de cette pépite !
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Un roman facile à lire et enthousiasmant. Riche de références littéraires, l'écriture est belle et l'intrigue tient un bon rythme.
Sur le même principe que Cyrano, Irène prête sa plume a Lisa pour conquerir Philipe, un écrivain. Les portraits font d'abord craindre le cliché : Irène / la professeur de français fade et désespérément classique qui méprise le corps et sait parler comme personne de lame et du coeur - Lisa/ la prof de sport canon qui a la compétition dans le sang , narcissique, et qui manque cruellement de conversation et de culture - Philippe, l'écrivain parisien ténébreux et blasé en panne d'inspiration...
Toutefois, les personnages arrivent à être attachants ou tout au moins à susciter l'intérêt.
On craint alors l'apothéose de cette histoire de dupes, le moment où la supercherie prend fin. Comment l'auteur va t elle s'en sortir? Finalement la fin est jolie, légère et pas si attendue. Quelques heures de lecture agréables en perspective..

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“Il n'a pas écrit un mot depuis des mois. Rien. Il cherche, pourtant, il guette avec une sorte d'obstination nerveuse l'idée de son prochain roman”, c'est Philippe Mermoz auteur à succès de “Rizières”.
“Elle n'a lu aucun de ses romans. Elle n'en éprouve pas l'envie. D'ailleurs, elle n'a pas le temps. Elle a des cross, des trails, des treks. Et puis des compétitions, des entraînements, des marathons”, c'est Lisa Desbordes, professeur d'éducation physique.
“Elle est femme de notaire, elle habite Saumur, elle se fond dans le paysage. Sa garde-robe est grise, noire, beige. Ses vêtements sont classiques, ses bijoux discrets, son carré sage, ses chaussures plates”, c'est Irene Combier, prof de français.

Philippe est arrivé au Salon du Livre de Saumur, dédicacer « Rizières ».
Lisa s'y rend pour y faire dédicacer « Rizières » pour sa mère qui est à l'hôpital.
Elle flash sur lui, mais l'endroit n'est pas propice à la drague....pourtant Philippe lui glisse dans le livre l'adresse de son éditeur. Elle ne lui reste qu'à lui écrire, mais elle ne sait pas écrire....et c'est là qu' Irene entre en scène dans le rôle de nègre, et ainsi initie l'imposture. La mélancolie balzacienne va-t-elle pouvoir coïncider avec l'enveloppe athlétique ? Un jeu épistolaire qui va la griser pour finir par la piéger, mais.....
Deux femmes, un homme, c'est forcément compliqué, pourtant l'enjeu n'est pas là....

Bien que comme sujet de base rien de nouveau, une lecture très intéressante, dans le fond et la forme, dont j'ai beaucoup aimé la fin. L'auteur y fait de nombreux clins d'oeil à de fameux ouvrages et personnages de la littérature classique et notamment à un livre particulier, Cyrano de Berjerac, dont d'ailleurs découle le titre, “Je serais ton esprit, tu seras ma beauté. Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté “. Et encore une fois une ode à la magie de l'écriture. Cette écriture qui peut révéler des bribes et même beaucoup plus de notre moi profond, qu'on cache si soigneusement dans la vie quotidienne. Cette écriture qui peut séduire, même « ensorceler », mais aussi piéger.
Je vous laisse découvrir l'histoire de ce “personnage en quête d'auteur”, dont je conseille vivement la lecture !

“La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.”
Fernando Pessoa
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Enfin un roman!
Loin de moi l'idée d'ajouter une critique à toutes celles qui ont déjà été faites (de plus la mienne tournerait plutôt à un exercice d'admiration...), ni même de vous résumer ce livre à travers une fiche de lecture aussi fastidieuse qu'ennuyeuse, mais je tiens néanmoins à écrire ici et maintenant combien ce roman est incroyablement intelligent et subtilement poignant. Alors si l'amour du beau roman vous étreint toujours, il vous faut lire celui-ci. Mais surtout, et plus que tout, si l'écrivain c'est le style, alors Gwenaele Robert en est un sans aucun doute et parmi les plus talentueux. . En guise de conclusion, il me revient en mémoire la fin d'une critique littéraire écrite en son temps par François Nourrissier, à propos du roman de Michel Déon , "Les poneys sauvages", et ce dans un genre disons... très télégraphique: "Roman pas mort-Stop- Succès suit-Stop"
Il ne reste donc plus qu'à souhaiter tout le succès possible à cet incroyable roman.
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J'ai adoré ! Quel beau roman ! Merci !
Lisa, une femme très belle croqueuse d'homme, aimerait séduire un auteur rencontré dans un salon du livre. Mais ce dernier ne lui fournit q'une adresse postale. Lisa demande donc à son amie Irène, professeure de français, amoureuse des mots mais enterrée dans l'ennuie, d'écrire des lettres à son nom. Là, commence une correspondance entre, l'auteur et ... Irène. L'homme est séduit par la plume, mais c'est du physique de Lisa dont il a été séduit ... Et vient la rencontre ...
C'est un texte intense, fluide, très bien romancé. Je recommande.
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Il y a de Cyrano de Bergerac dans ce roman délicat à l'écriture surannée et aux nombreuses références littéraires . Une petite merveille...
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Quel plaisir de lecture !
Directement inspirée par l'imposture de Christian et Cyrano vis à vis de Roxane, Gwenaële Robert nous livre ici une version contemporaine et inversée puisque C'est Lise, la professeur d'E.P, une beauté aux charmes ravageurs, qui tombe sous le charme de Philippe Mermoz un écrivain venu signer son roman au salon du livre de Saumur. Pour le séduire n'ayant à sa disposition qu'une adresse chez son éditeur elle imagine de faire appel aux talents épistolaires d'Irène sa collègue professeur de français! Commence alors un échange épistolaire qui s'approfondit au fil des jours et devient bientôt plus « amoureux » au sens noble du terme. Comment le premier pas franchi peut on sortir de cet imbroglio sans se bruler les ailes ? Irène arrivera t'elle à « oublier » Mermoz ? Son couple avec son notaire de mari résistera t'il ? …
Un très beau roman , un plaidoyer pour la langue française, pour la Littérature , une qualité d'écriture qui m'a enchantée , avec G Robert une auteure à suivre sans aucun doute , vivement le plaisir d'un second roman le défi est là mais un tel talent ne peut que le relever brillamment.Merci aux éditions Robert Laffont via le site NetGalley pour ce beau moment de lecture.
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Lorsque j'ai lu le synopsis sur Babelio, j'ai tout de suite été attirée par ce roman. J'étais curieuse de savoir comment ça allait tourner, et ce qu'il allait advenir de cette usurpation.
J'ai pu lire que c'était une "réécriture moderne de Cyrano de Bergerac" (sur le site Babelio via une critique de isabelleisapur), que je ne connais absolument pas .. du coup, je suis vraiment partie sur une pensée totalement vierge.

Il est difficile pour moi de faire une critique sur ce livre, tellement j'ai l'impression de ne pas réussir à trouver les bons mots pour le qualifier. Pour nommer ce que j'ai éprouvé.

Un bijou, de l'amour pour les mots, du sens, du style, de la poésie, du charisme, de la profondeur, de la délicatesse ..
Tout ce que cache cette couverture n'est que pur bonheur pour un lecteur!

Ouvrez ce livre, et prenez du plaisir.

Irène, Professeure de français, se retrouve investie d'une tâche, qui lui fait palpiter le coeur.
Elle qui rêve d'utiliser les mots que plus personne n'utilise.
Cette chance qu'elle saisit, pour vider son trop plein littéraire grâce à un échange épistolaire, devient vite une addiction dont elle vit, respire, s'impatiente.
Elle jubile, elle attend, elle en rêve...

Je me suis retrouvée en cela, dans Irène. Cette insatisfaction de l'échange dans notre monde actuel...
Enfin .. Je raccourcis, j'interprète bien sûre .. Mais j'ai ressentis cette facette chez elle. Ce besoin d'utiliser les mots, vraiment .. de ne pas juste, parler, mais de trouver les bons mots, de leur donner de la valeur, du pouvoir.

Je manque d'études littéraires pour pouvoir faire une critique sur la qualité de cette oeuvre! Ou du moins, je me corrige, je manque d'étude littéraires pour trouver les bons mots à la critique de cette oeuvre! Et surtout pour lui donner les références qu'il faudrait. Je me suis reconnue en Irène, certes, mais je n'ai pas son talent. ^^
Elle n'aura pas "la valeur" qu'elle mérite et je m'en excuse..
Alors je fais avec mes mots, avec mes ressentis ..

Merci pour ce roman qui m'a vraiment touché, au plus profond de mon petit coeur!

Ah! J'ai une espèce de boule dans la gorge.. Je suis un peu triste je l'avoue. Mais je ne sais pas pourquoi?!

Un sentiment de béatitude, et de tristesse d'avoir quitté Irène.
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
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