Oyez, oyez, gentes dames et nobles damoiseaux !
Dans mes années lycéennes, j'ai eu l'occasion de lire « Tristan et Yseult ». Lecture devenue majeure à la lumière des explications d'un professeur de Français (Merci !). Cela m'a ouvert un monde insoupçonné, une écriture subtile et charmante. Il est un des livres qui a déterminé la lectrice que je suis aujourd'hui, c'est certain. Il est aussi, l'un de ceux qui plus tard, m'a permis de réaliser le pouvoir de la littérature et la puissance des mots.
Si vous désirez rencontrer Floire et Blancheflore, il faudra donc faire un petit voyage dans le temps puisque vous serez plongés au XIIème siècle en plein Moyen Age.
Floire et Blancheflore, deux enfants nés le même jour, élevés ensemble bien que de conditions sociales différentes sont inséparables. Le charme opère dès leur plus tendre enfance à tel point que l'éloignement imposée à l'adolescence est insoutenable. Floire n'aura de cesse de vouloir retrouver sa moitié quitte à en perdre la vie. Sa quête d'amour le conduira dans des contrées inconnues telles que l'Orient et sa merveilleuse Babylone.
« Floire et Blancheflore » est une légende inspirée d'un des contes des Mille et une nuits « Neema et Noam ». Il m'a enchantée, j'ai passé un agréable moment (et une agréable nuit !) mais rien de comparable à Tristan et Yseult.
Commenter  J’apprécie         70
Chaque année, quand l'amiral veut choisir une femme parmi ses demoiselles, il les range devant le canal de cristal, qu'elles traversent tour à tour ; l'amiral veille attentivement et fait veiller les siens.
C'est alors que l'on voit un grand prodige, car pour une pucelle qui passe, l'eau demeure limpide et claire ; pour une femme coupable, elle se trouble aussitôt. Ainsi dénoncée, la malheureuse est mise à mort et ses restes sont jetés au feu.