Un premier tome de la série dite de l'Amiral Morgan, mettant en scène, armées, sous-marins et renseignements militaires.
Le Nimitz, fleuron de la marine américaine, porte-avions ultramoderne, disparaît brutalement. Seul une explosion nucléaire a pu faire cela. Bientôt l'évidence s'impose. le Nimitz a été torpillé et la chasse au sous-marin va commencer. Mais qui, quand et comment ?
L'histoire reste crédible. On sait par exemple qu'un sous-marin canadien de type diesel a coulé fictivement lors d'exercices, un porte avions anglais en 2007 et plus proche de nous encore, en 2015, le Saphir, vieux SNA français, s'est joué de tout un groupe aéronaval américain et en a coulé le porte avion.
Ne dit-on pas d'ailleurs qu'il n'y a que deux types navires : les sous-marins et leurs cibles ?
Pour autant, écrit en 97, c'était avant que les américains ne comprennent que pour faire 5000 morts, dans le cadre terroriste, il y a beaucoup plus simple qu'un sous-marin armé d'une torpille nucléaire.
Le roman reste très américanocentré, limite les autres c'est des pignoufs incompétents, (avec peut être une petite exception pour les anglais, mais tout juste).
Seul les Républicains sont compétents. Ces lopettes de Démocrates conduiraient l'Amérique et sa glorieuse armée à la ruine.
Quant à la politique internationale, elle est quasi inexistante. Clairement écrit pour un public américain qui n'est pas foutu de situer la France sur une carte, alors l'Iran pensez-donc.
Le scénario reste assez simple au final et la fin est prévisible. On a l'impression que l'auteur est obligé de broder et de digresser pour remplir un cahier des charges et un volume à respecter. Trop long à démarrer et manquant au final d'un peu d'action et de tension dramatique (on préférera nettement les sous-marins de DiMercurio par exemple).
Cela étant, les critiques posées, on a quand même un techno thriller de bonne facture. Une bonne maîtrise de l'outil militaire aéronaval américain.
Ok, il y a plus de critique que de louanges, mais à défaut d'avoir adoré, j'ai quand même aimé ma lecture. Vive le monde. Euh, Vive l'Amérique… Comment ça c'est pas pareil ?
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Bon livre d'action si vous aimez les histoires de guerres navales
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La bureaucratie anglaise est pire que la notre. Si j’appelle le premier Lord de l’Amirauté, il passera la balle au ministre de la défense, qui en parlera au premier ministre, qui mettra les choses au point avec le roi, lequel, je suppose, en parlera à l’archevêque de Canterbury, qui en parlera à Dieu, dont chacun sait qu’il est britannique. Et avant que tu aies eu le temps de comprendre, tout Londres bruissera de commérages et tout le monde essaiera de savoir ce que nous faisons.
Invincibles à toute aérienne ou navale, virtuellement insubmersibles, à l’abri de toute arme sous-marine conventionnelle, entourés d’une muraille de missiles et d’espions électroniques, protégés jour et nuit par un champ de radars informatisés, balayant tout autour d’eux, abritant leurs propres forces d’attaque aérienne supersonique…
Aucun mot ne peut décrire avec assez de précision l’invincibilité des porte-avions de la marine américaine. Sauf un. Imprenable.
Ou presque.
Ils ne vieilliront pas, comme nous à qui on a permis de vieillir,
L’âge ne leur pèsera pas, les années ne les marqueront pas,
Et quand viendra le crépuscule, et quand le jour se lèvera,
Nous nous souviendrons d’eux.
Lawrence Binyon
Les officiers en charge savaient bien qu’ils avaient affaire au problème permanent d’un gros coup – ils allaient appliquer 80 % de leur effort sur 33 % du problème.
La gratitude, c’est comme la beauté. Elle n’est que dans l’oeil de celui qui la regarde.