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Michèle Garène (Traducteur)
EAN : 9782709619820
344 pages
J.-C. Lattès (03/01/2001)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Le docteur Evelyn Sutcliffe est médecin au service des urgences à l'University Hospital de Manhattan. Son stress est renforcé par l'ambiance délétère qui y règne au moment où des pourparlers sont en cours pour une fusion éventuelle avec un autre établissement. Mais le choix du conseil d'administration est loin de faire l'unanimité. Pour l'heure, Evelyn soutient la grève des infirmiers menée par leur représentant syndical Gary Seligman, ancien amant de son frère Alan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une attention venimeuse est un thriller médical. J'aime bien ce genre, j'ai l'habitude de lire les romans de Robin Cook, l'un des maîtres du genre.
Et c'est l'une des premières fois que je lis un thriller médical d'un autre auteur.

C'est le second roman des aventures du docteur Evelyn Sutcliffe.
Je n'ai pas lu auparavant « Soupçons aux urgences » mais cela n'est absolument pas dérangeant.

Il y a pas mal de personnages différents mais il est facile de suivre car l'ensemble est bien ficelé. Ça se lit assez bien.
Evelyn est très intéressante.
C'est le personnage central, et elle est médecin.
Elle est sympathique, plutôt charismatique et j'ai pris plaisir à la découvrir.
Quand son ami meurt à cause d'un panier de champignons qui lui a été envoyé à elle, elle décide de mener sa propre enquête car elle doute que le coupable présumé désigné par la police soit le bon !
A t-elle raison ??

C'est une bonne idée que ce soit la doctoresse qui mène l'enquête en parallèle avec la police, ça apporte une certaine dimension à l'histoire.
Il est difficile jusqu'à la fin de savoir qui est réellement coupable, c'est plutôt bien fichu.

Toutefois, je n'ai pas été passionné par ce roman car il a quelques défauts.
Tout d'abord, je ne suis pas une grande amatrice des champignons et encore moins quand ils sont venimeux !
Du coup certains passages m'ont semblé un peu indigestes. Trop de champignons donnent l'indigestion ; )

De plus, certains passages sont assez compliqués, car il y a également pas mal de termes médicaux. Cela ne me dérange pas en soi mais il faut avouer que Leah Ruth Robinson n'est pas Robin Cook ! Ce dernier a l'art de me captiver, contrairement à elle.
Je ne peux pas dire que j'ai détestée « Une attention venimeuse », que j'ai lu en quatre jours, mais j'ai trouvé l'ensemble parfois indigeste et aussi parfois un peu compliqué.

Mais comme j'ai beaucoup aimé l'héroïne, il est possible que j'emprunte les autres romans de l'auteur à la bibliothèque, si ça ne parle pas de champignons cela m'intéressera peut-être plus : )
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J'avoue ne pas être fan des thrillers habituellement, mais celui-là me tentait bien et je ne regrette pas de mettre lancée.

Commençons par le négatif. Tout d'abord, j'ai eu pas mal de mal à me repérer dans tous les personnages, leurs unions et leurs différentes appellations. Après quelques chapitres j'ai réussi à m'y faire mais le début n'était pas évident.
Par rapport à ça, j'ai été assez déçue car beaucoup de personnages ont des histoires amoureuses entre eux qui ne sont jamais exploitées et c'est dommage !
Ensuite, l'autrice est docteur et on le ressent ! Il y a beaucoup de jargon médical et psychanalytique. Autant pour le premier ce n'est pas très grave de ne pas tout comprendre, ça donne même de l'étoffe et un certain professionnalisme au roman ; autant pour le deuxième j'étais bien contente d'être psychologue et de tout comprendre parce que peu de choses étaient expliquées et même si tout n'est pas indispensable, passer à côté de certains concepts/jargons est dommage car cela apporte réellement quelque chose !
Et enfin sans spoil, la fin. Même si je n'ai pas beaucoup d'expériences dans les thrillers, je sais que ce que j'aime c'est être surprise à la fin (1), mais avoir techniquement eu des indices tout au long de l'écrit qui aurait pu me permettre de deviner (2) (Si vous avez des recommandations de livres de ce type je suis vraiment preneuse !). Pour l'issu de ce livre là, il a manqué l'un des deux (et je ne dis pas lequel pour ne pas spoiler ;) )

Et maintenant le positif parce qu'il y en a ! le livre est prenant, bien écrit mais pas trop complexe, avec des personnages bien construits, réalistes, qui ont une histoire, des amours, des façons d'être et des métiers palpitants. J'ai lu ce livre en 3 jours et même si le fait que je sois en vacances a joué je le dois aussi au style de l'autrice et à son scénario qui ne m'a pas déçu même avec les quelques points négatifs décrits précédemment. Je suis contente d'avoir lu ce thriller et je me tournerai d'ailleurs peut être plus vers ce style à l'avenir. je recommande !

PS : le livre date de 2001 et pourtant il y a une grosse représentation lgbt qui est montrée comme parfaitement normale ce qui est fort agréable, et malgré quelques maladresses le discours se veut bienveillant, féministe et ouvert d'esprit ce qui est formidable dans une lecture où on ne s'y attend pas !
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Arabisation et génocide culturel (2)
L'avocat et militant des droits de l homme et des droits culturels, le marocain Hassan Ad Belkacem, donne la repartie au journaliste d'El Djazeera et à un douctour syrien tous deux baignants encore dans le discours arabiste et fascisant à l origine des tragedies que vivent les peuples de ces regions. Vivement l emergence d une elite arabe epousant le discours moderniste et democratique pour lequel souscrit et appelle Hassan Ad Belkacem pour le bien de tout le monde et dans le cadre d'un espace politique renouvelé qu on pourrait appeler Arabophonie respectant toutes les cultures autochones et les droits de l homme. Genocide culturel: "Dans la première version de la Convention des Nations Unies sur le génocide (1947), il était prévu d'inclure un article pénalisant le génocide culturel (ethnocide). Cet article devait réprimer "l'anéantissement des caractéristiques propres à un groupe poursuivi par l'exil forcé, l'interdiction de parler sa langue nationale, la destruction de livres et autres actions (Robinson 1960, 19). Dans la version finale de 1948 le terme n'apparaît plus. le crime qu'il définissait correspond aujourd'hui à l'ethnocide : « L'interdiction de cours en langue maternelle et le rapt d'enfants constituent des mesures ethnocidaires typiques. L'exemple le plus récent est l'arabisation de l'Algérie, où un tiers de la population -- environ 7 millions de Berbères -- devraient faire le deuil de leur langue ». Ce dernier exemple constitue depuis 1948 un crime <b>...</b>
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