AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,26

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu le traquet kurde de Jean Rolin dès sa parution en 2018. J'écris de mémoire et à partir de mes notes ces quelques lignes les conservant au chaud en me promettant de parler de ce coup de coeur qui m'a éblouie.
C'est l'actualité internationale qui me sonne de réagir avec la décision des États-Unis de se retirer de la Syrie. Pour ne pas oublier le peuple kurde, le roman de Jean Rolin est à lire absolument. Parce qu'il parle de liberté et de paix et de l'éternelle quête de celles-ci en ayant comme emblème un petit passereau, le traquet kurde originaire du moyen orient et qui chose incroyable a été repéré en haut de la chaîne du Puy de Dôme en 2015. Que faisait-il donc là ? On peut voir dans cet oiseau l'image atroce de tous les réfugiés contraints de quitter leur pays et qui ont tout perdu.

La dure et triste réalité n'empêche pas la rêverie et la curiosité et c'est à partir de là que Jean Rolin, le narrateur, fin limier et éternel baroudeur de la vie part à la recherche des origines de ce petit oiseau. D'abord, à travers les collections muséales ornithologiques britanniques et surtout par un formidable voyage d'initiation à travers le Moyen-Orient jusqu'au mont Nemrut Dag et au tombeau mausolée d'Antiochos. Ce voyage, qui se poursuit jusqu'en Afrique du Sud comparable à ceux des anciens explorateurs pacifiques et non voleurs, un carnet de croquis à la main, m'a subjuguée et m'a laissée frémissante devant tant de beauté. Intensément nostalgique aussi parce qu'il renvoie à notre finitude face à l'immensité de la nature si belle et si vulnérable avec la menace d'extinction qui pèse sur les oiseaux et tant d'autres espèces animales et aux trésors archéologiques qui font partie de notre héritage commun de l'humanité.

J'ai aimé les grandes emballées digressives, truculentes et anecdotiques de la première partie du livre même si je préfère ne pas voir les animaux empaillés. En parcourant les allées du musée, j'ai appris les grands noms de l'armée britannique qui ont fait les heures de gloire de l'espionnage et du contre-espionnage dont la passion pour l'ornithologie leur servait le plus souvent de couverture.
J'ai adoré l'envolée lyrique et passionnante du voyage vers ce territoire à l'est de la Turquie et au nord de l'Irak, le Turkistan où la nature et les animaux ne connaissent pas les frontières et la guerre des hommes. J'ai aimé entendre la voix rieuse et tendrement ironique, chaleureuse, pleine de vie et d'enthousiasme de Jean Rolin qui s'émerveille de ce qui l'entoure comme la transhumances spectaculaire de 500 chèvres noires à travers les montagnes abruptes du Mont Shirin. J'ai vu les coquelicots, les tulipes et les anémones.
J'ai vu la vie et la mort qui rôde tout près. J'ai vu un territoire magnifique et un peuple qui aspire enfin à la paix.
Le roman est comme le vol de ces milliers de traquets kurdes aperçus sur le mont Nemurt, un spectacle unique et magnifique.
Merci Monsieur Jean Rolin.



Commenter  J’apprécie          335
Texte inclassable s'il en est, le Traquet kurde est bien loin de ce à quoi je m'attendais. Il s'agit au départ de l'observation par un ornithologue amateur d'un petit oiseau au sommet du Puy -de Dôme. Jean Rolin, ornithologue dans l'âme , relève le fait; Que venait donc faire ce Traquet kurde aussi loin de son habitat naturel à la frontière turco-irakienne..
Jean Rolin mène l'enquête. D'abord il nous présente les ornithologues prestigieux du XXè siècle en particulier le sulfureux Richard Meinertzhagen prêt à tout pour enrichir ses collections. de page en page, de lieu en lieu nous le retrouvons à la frontière en pleine guerre. L'observateur des oiseaux observe aussi les hommes.
Choisi une fois encore pour valider un challenge ce texte comme d'autres m'a surprise, intriguée et fort intéressée. N'est-ce pas là l'essentiel?
Commenter  J’apprécie          250
Quel curieux petit livre ! Je connaissais Olivier Rolin, mais pas Jean Rolin, son frère, de quelques années plus jeune. Je l'ai suivi avec un très grand plaisir dans ses pérégrinations à la recherche d'un petit oiseau, le traquet kurde, aperçu par un ornithologue amateur au sommet du puy de Dôme, un endroit où normalement il ne se rend pas. J'aime bien les oiseaux, je les nourris en hiver, je les observe souvent et j'en reconnais une bonne vingtaine parmi les plus courants, un peu plus peut-être en ajoutant ceux du Québec. Je m'intéresse donc un peu aux oiseaux, mais jusqu'à maintenant, je ne m'étais pas intéressée aux ornithologues. C'est une erreur ! Dans la première partie de son livre, Jean Rolin nous en présente plusieurs, de différentes nationalités, parmi lesquels il y a de sacrés numéros ! Est-ce par ce que beaucoup sont britanniques ? je ne sais pas, et je ne m'avancerai pas sur cette voie… On va croiser des ornithologues passionnés, amateurs ou experts, dont certains très célèbres : Lawrence d'Arabie, sir John Philby (le père de l'autre), Thesiger, Ibn Saoud, Ian Flemming (et James Bond !), mais surtout, surtout, un personnage incroyable, détestable, mais furieusement romanesque : Meinertzhagen (1878-1967). Wikipédia ne lui accorde que quatre lignes, mais lui consacre un article plus long sous le titre de « La fraude Meinertzhagen ». En effet, l'homme est retors, mythomane (les rencontres avec Hitler !), voleur, usurpateur, mesquin, prompt à la calomnie, de surcroît sans doute meurtrier de deux hommes et probable assassin de sa première femme (riche, forcément riche). Il s'accapare certaines découvertes ornithologiques, vole des spécimens dans des musées pour se les approprier. Il fausse les lieux et les dates, laissant ainsi un véritable casse-tête aux autres passionnés : bien malin qui démêlera le vrai du faux, notre escroc ayant par ailleurs fait de réelles découvertes.
***
Dans la deuxième partie, nous laissons Meinertzhagen de côté pour suivre Jean Rolin et ses accompagnateurs sur les lieux où vit le traquet kurde, au Kurdistan, comme le laisse supposer le nom de l'oiseau. Nous voyagerons à travers une bonne partie du Moyen-Orient, dans les pays dévastés par la guerre, presque sous les bombes ou pendant de fragiles trêves. Que des ornithologues prennent de tels risques pour observer des oiseaux dépasse un peu mon entendement, j'avoue… Jean Rolin raconte le bruit des bombes qui tombent sur Mossoul, les pistes déminées, ou peut-être pas, les gens qui continuent à effectuer les gestes du quotidien malgré les horreurs qui les entourent. Finira-t-il par l'observer dans son milieu naturel, cet insaisissable traquet kurde ? Ne serait-il pas réfugié, lui aussi, sous des cieux plus calmes ? Je vous laisse le découvrir.
***
L'humour très pince-sans-rire de Jean Rolin donne à ses descriptions un ton extrêmement savoureux qui m'a beaucoup plu. Grâce à une subtile remarque, il réussit à vous faire sourire d'une situation qui n'est pas franchement amusante, à souligner un dysfonctionnement, à attirer l'attention sur les qualités (ou les défauts) d'un personnage secondaire : « À Zakho, Saber, qui vraisemblablement est non seulement quelqu'un de gentil, mais, ce qui est beaucoup plus rare, quelqu'un de bon […], et à raison de deux ou trois prières par jour, tout au plus, quelqu'un de raisonnablement pieux, Saber a raconté [etc.], p. 108. J'avoue que le « tout au plus » m'enchante autant que le « raisonnablement »  ! Jean Rolin nous entraîne dans de longues phrases limpides, quitte à reprendre un mot si la digression nous en a emportés trop loin. J'ai beaucoup aimé ce court récit, à la fois contemplatif et plein d'action… contenue.
Commenter  J’apprécie          190
Quel OLNI ( Objet littéraire non identifié) que ce court livre de Jean Rolin!
Nous voilà , pèle-mêle avec un traquet kurde , les monts d'Auvergne , l'île d'Ouessant mais aussi le British Muséum , des ornithologues , des hauts gradés de sa majesté , l'Etat Islamique , Mossoul , l'Irak ,le Kurdistan et aussi une multitude de noms d'oiseaux plus étonnants les uns les autres : la courvite isabelle , le sirli du désert , le bruant mélanocéphale , la sittelle de Neumayer.

C'est cet inventaire à la Prévert qui donne cette impression d'OLNI ( Objet littéraire non identifié )
Une fois que l'on a reposé le traquet Kurde et qu'on a laissé décanter cet inventaire , tout prend sa place et de OLNI (objet littéraire non identifiè) nous passons à une déambulation , à une méditation littéraire plus profonde qu'il n'y en à l'air.
Jean Rolin est un "fondu" des oiseaux et de ce qu'ils peuvent représenter.
Il ne pouvait rester insensible à la photographie d'un amateur : la photo d'un traquet kurde sur les pentes du Puy de Dôme.
Que faisait cet oiseau à 4 500 kms de sa zone de vie au Kurdistan.
En plus l'oiseau a été aperçu 3 mois après la bataille de Kobané à la frontière turco-syrienne.
A partir de ce fait Jean Rolin va nous entraîner sur les traces de ce traquet kurde de façon originale.
Tout d'abord en revenant dans les années 1900/1930 ,en nous évoquant d'éminents ornithologues britanniques qui étaient aussi d'éminents militaires au Moyen Orient. parmi eux l'édifiant Meinertzhagen , mythomane , peut être assassin. A coup sûr tueurs d'oiseaux et à la recherche de leurs poux.
Ce Meinertzhagen qui côtoya Philby , Laurence d'Arabie ou encore Ibn Saoud , le père de la future Arabie Saoudite.
Et tout ce beau monde construisit le Moyen Orient que l'on connait aujourd'hui. le traquet Kurde n'ayant cure des frontières lui vit exclusivement au Kurdistan à cheval sur l'Irak, la Turquie et la Syrie.

Autre façon de nous entraîner sur les traces du traquet kurde : nous perdre à Ouessant où des ornithologues du monde entier viennent compter le passage des oiseaux migrateurs. le nec plus ultra étant d'apercevoir, de voir ,de noter, de cocher l'oiseau qui n' a pas de raisons de passer là. Comme le traquet Kurde sur le Puy de Dôme. Réchauffement climatique , migration forcée des oiseaux comme celle des hommes ?
Enfin Jean Rolin en grand reporter veut retrouver le traquet kurde dans son environnement naturel. le voila parti au Kurdistan à la recherche de ce petit oiseau alors qu'autour de lui les combats font rage entre L'Etat Islamique , les Kurdes , les Syriens.
Cela donne des scène ubuesques décalées mais qui parle de nous , de notre monde.
Vaut il mieux avec des jumelles , examiner une ligne de front ou essayer de trouver un traquet kurde ?
Est ce qu'avec des jumelles à traquer un traquet , peut on être pris pour un agent secret ?

Sous son écriture lègère , décalée , Jean Rolin nous laisse méditer sur notre monde .
Cette année il a été vérifié que 30% de nos oiseaux des campagnes avaient disparus. le chant des oiseaux se fait plus faible.
Et quand est il du chant des hommes ?
Ce traquet kurde sur les pentes du Puy de Dôme nous rappelle tout cela.

Migration , Migrants....
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
Commenter  J’apprécie          160
Un livre étonnant , plein de curiosité . Avec pour point de départ , un traquet kurde repéré dans le massif central , bien loin de son pays d'origine , l'auteur nous emmène dans plusieurs directions au fil de ses réflexions . Une belle écriture , un peu d'humour et beaucoup d'érudition . Un régal !
Commenter  J’apprécie          110
Autant le dire tout de suite, j'ai adoré « Le traquet kurde » de Jean Rolin ! Je n'ai pas lu tous les livres de cet auteur prolifique mais dans celui-ci on retrouve bien la manière de l'auteur.
Tout part d'un fait qui pourrait paraître négligeable à tous mais pas à Jean Rolin : on repère sur le Puy de Dôme un oiseau qui n'a rien à faire là , un traquet kurde donc.
A partir de cette anecdote, l'auteur fait voyager son lecteur dans le temps et dans l'espace, ce qui est me semble-t-il une part significative du rôle de la littérature, n'est-ce pas ? Autre caractéristique très importante de ce livre : il est écrit par un journaliste c'est-à-dire quelqu'un de curieux et qui s'intéresse aux gens que son enquête l'amène à rencontrer. Plus qu'une enquête à vrai dire, c'est une véritable quête qui habite l'auteur de ce livre puisqu'il se déroule principalement et pour une part dans un musée ornithologique anglais et pour une autre part au Kurdistan, aussi bien en Irak qu'en Turquie. Ah oui, parce que l'auteur s'est mis dans la tête, et par la même occasion dans la mienne, d'observer ce petit oiseau, le traquet kurde, dans son habitat naturel au Kurdistan.
Faisant montre d'un savoir ornithologique impressionnant, l'auteur multiplie les références à des ouvrages savants et des revues spécialisées. Ces rencontres livresques et surtout humaines fournissent la matière à beaucoup de notations, sérieuses aussi bien que loufoques ou humoristiques. Mais il ne faut pas s'y tromper, derrière cet humour pince-sans-rire, c'est l'histoire qui apparaît : celle du Moyen-Orient au cours de la dernière centaine d'années et le rôle qu'y ont joué la France, un peu, la Grande-Bretagne, beaucoup et des personnages aussi intéressants que T.E.Lawrence ou les Philby, père et fils.
Comme pour mes précédentes lectures de livre de Jean Rolin, j'ai apprécié la construction et l'écriture, faite de beaucoup de parenthèses, de digressions, de descriptions minutieuses et de renvois savoureux.
Recommandé !
Commenter  J’apprécie          60
Mince ouvrage (171 p) qui commence légèrement comme la vingtaine de grammes de ce petit oiseau et qui raconte la traque de ce passereau improbable en Europe occidentale,  originaire du Kurdistan rappelant l'actualité quand les images du siège de Kobané occupait les journaux télévisés. 

Le narrateur, un ornithologue amateur, intrigué commence sa recherche en Angleterre dans la collection ornithologique du British Museum et y croise les souvenirs d'un étrange personnage Meinerzhagen qui deviendra, plus que l'oiseau, le sujet principal du roman. 


Meinerzhagen, savant et espion, tricheur mais ornithologue réputé fait partie de toute cette compagnie de britanniques, entre Egypte et Route des Indes, qui ont intrigué dans les sérails et les congrès autour de la Première Guerre mondiale. Archéologie et ornithologie étaient des couvertures parfaites pour les Services Secrets. On y croise T E Lawrence, Philby espions de père en fils, les plus connus, mais aussi Thesiger que je ne connaissais pas. Les 100 premières pages du Traquet kurde font penser aux romans anglais, entre Somerset Maugham et Durrell avec ironie, légèreté et humour british. Je me suis régalée de leurs aventures dans un Proche Orient qu'on explorait avec la bénédiction des souverains, ou clandestinement, selon....et dont les mission menaient les savants jusqu'en Espagne pendant la Guerre civile, puis en Allemagne. 

Abandonnant ces espions-ornithologues qui ont offert les dépouilles des oiseaux au British Museum, le narrateur arrive en Irak et cherche son oiseaux au Kurdistan irakien puis en Turquie. La légèreté n'est plus de mise quand il raconte les dévastations de la guerre, les populations sur les routes de l'exil. Randonnée hasardeuse dans les montagnes kurdes : l'oiseau a une préférence pour les altitudes élevées. La piste est abandonnée, peut-être minée mais rien ne décourage l'ornithologue, il note les espèces rencontrées et poursuit sa quête du Traquet. En route, il rencontre aussi des hommes dont un évêque syro-orthodoxe dans un monastère suspendu au- dessus de la plaine dominant Mossoul. Avec ses jumelles, on pourrait le prendre pour un espion....

Curieux contraste entre les deux parties du livre, et pourtant une parfaite cohérence, une lecture agréable. Un livre qui fait voyager. 






Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
Commenter  J’apprécie          50
Voilà un livre particulier. On ne sait sur quelle étagère le classer. On ne sait s'il s'agit d'un roman, d'une autofiction, d'un essai ornithologique ou historique, d'un conte qui jongle avec la réalité, d'une histoire qui se faufile dans la géographie, d'un récit journalistique, d'une narration d'un féru d'observation d'oiseaux ou d'un peu de tout cela.

Un spécimen du traquet kurde, un oiseau établi normalement sur les hauteurs du Kurdistan, est aperçu en 2015 dans le Massif central. Jean Rolin le suivra dans le temps et l'espace et on se déplacera avec lui de l'Auvergne au Moyen-Orient, du XIXe au XXIe siècle, des balbutiements de l'identification des oiseaux à la science ornithologique d'aujourd'hui, du traquet kurde à la mésange bleue, de l'aventure de quelques collectionneurs excentriques aux élucubrations de certains espions britanniques, de Birds of Arabia de Meinertzhagen à The Fall of a Sparrow de Ali, des comportements des ornithologues modernes aux attitudes discutables des pionniers de l'identification et de la taxonomie aviaire.

Jean Rolin connait bien le monde ornithologique et il s'insinue par ce récit dans des dédales qui ne sont pas banals et qui parfois frôlent le burlesque. Surprenant texte qui s'étale sur un peu moins de 200 pages et dont on sort tout de même un peu étourdi avec une multitude de questions et le désir insatiable de croiser un jour Oenanthe xanthoprymna.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
Si les oiseaux pouvaient parler, sans doute discuteraient-ils de politique internationale… C'est en tout cas ce qu'on imagine en lisant le Traquet kurde, dernier roman de Jean Rolin qui, à partir de l'observation incongrue au sommet du Puy de Dôme de ce petit passereau d'Asie Mineure, déroule un siècle et demi de relations entre Orient et Occident. Car cet oiseau, aussi insignifiant qu'il soit en apparence, croise aussi bien la route de Lawrence d'Arabie que de l'officier Richard Meinertzhagen ou de l'espion St. John Philby. Tous l'ont observé ou capturé, et tous ont contribué à dessiner les contours du Moyen-Orient d'aujourd'hui.

Avec son érudition et sa bougeotte habituelles, Jean Rolin nous embarque jusqu'au Kurdistan, ouvrant au passage des dizaines de pistes que l'on pourra explorer en solitaire. C'est ce qui rend le Traquet kurde si séduisant : confiant en l'intelligence de son lecteur, Rolin préfère éveiller sa curiosité plutôt que de lui asséner en une seule fois toutes ses connaissances. En résulte un petit récit malicieux et gourmand, vers lequel on reviendra volontiers.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Un livre amusant qui saute d'un continent à l'autre en suivant ses experts anglais ou allemands dans la période de Laurence d'Arabie
C'est bien écrit et alerte, avec des choses très drôles sur les maniaques des oiseaux et leurs collections, mis en situation
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres de Jean Rolin

Chemins...

...de terre
...d'eau
...de feu
...d'air

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Jean RolinCréer un quiz sur ce livre

{* *}